N° 5. 1er MARS. - - D'un dépôt fédéral de la guerre (suite). Des nouvelles armes à feu portatives Des nouvelles armes à feu portatives (suite et fin). REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Mémoire sur un nouveau mode de charge- ment des pièces d'artillerie (suite et fin). Du système actuel de selle de la cavalerie suisse. (Rectifications à l'article du no 4 de 1865.) — Aide-mémoire à feu portatives. (Correspondance). - Nominations à l'état-major fédéral. REVUE DES ARMES SPÉCIALES. De l'emploi des troupes du génie et des sa- peurs d'infanterie en campagne. — Note sur le mode de chargement des pièces d'artillerie proposé par M. l'ingénieur Rachaert. Actes officiels. REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Les manœuvres des pontonniers en 1864. — Méthode de dressage du cheval de troupe. De l'école de batterie et de bri- gade. - Aide-mémoire portatif de campagne à l'usage des officiers d'artillerie (suite). Règlement concernant les matières à exiger des sous-officiers d'ar- Coup-d'œil historique sur l'organisation de l'instruction de l'infanterie dans le Etude sur la géographie militaire de la Suisse. - De l'introduction en Suisse d'une arme à feu portative se chargeant par la culasse. - De la colonne d'attaque Etude sur la géographie militaire de la Suisse (suite). - Ecole centrale de Thoune. Tableau des états-majors appelés au rassemblement de troupes de 1865. Etude sur la géographie militaire de la Suisse (suite). D'une arme à feu porta- tive se chargeant par la culasse. (Essais faits en Angleterre.) Rapport de la commission du Conseil national sur la gestion du département militaire fé- déral pendant l'année 1864. Bibliographie. (De l'entretien des troupes en campagne.) Actes officiels. REVUE DES ARMES SPÉCIALES. De l'organisation des carabiniers en batail- Aide-mémoire portatif de campagne à l'usage des officiers d'artillerie N° 15. 1er AOUT. Etude sur la géographie militaire de la Suisse (suite). — A propos du concours pour la meilleure arme à feu portative se chargeant par la culasse. (Correspon- dance). Rapport de la commission du Conseil national sur la gestion du département militaire fédéral pendant l'année 1864. N° 16. 15 AOUT. Etude sur la géographie militaire de la Suisse (suite et fin). -- Rapport du Conseil REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Quelques considérations sur le choix des ca- libres les plus convenables pour le service de l'artillerie de campagne. Hygiène du cheval. Message du Conseil fédéral à la haute Assemblée fédé- rale concernant le nombre et le grade des médecins de corps. Aide-mémoire portatif de campagne à l'usage des officiers d'artillerie (suite). Actes officiels. Le bataillon de Neuchâtel pendant l'empire. Rapport du Conseil fédéral à la haute Assemblée fédérale concernant quelques questions relatives à l'intro- REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Fragment d'histoire militaire nationale. (Mé- moire adressé au Directoire helvétique le 20 juin 1798, par les artilleurs du Assemblée générale de la section vaudoise de la Société militaire fédérale. Rap- port du Comité de la section vaudoise de la Société militaire fédérale, à l'as- semblée générale du 10 septembre 1865. Quelques mots sur le tir au fusil REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Instructions pratiques pour l'artillerie de campagne de l'armée du Potomac. Aide-mémoire portatif de campagne à Quelques considérations militaires à propos des chemins de fer des Alpes (suite). -Le bataillon de Neuchâtel pendant l'empire (suite). REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Sur l'artillerie rayée de gros calibre. position fédérale de chevaux à Arau, du 18 au 22 octobre 1865. Rassemblement de troupes de 1865. Documents officiels, avec deux tableaux et une carte. Le bataillon de Neuchâtel pendant l'empire (suite et fin). Ecoles de tir. Réunion annuelle de la société militaire vaudoise des officiers de l'état-major, du génie et de l'artillerie. — Rassemblement de troupes en 1865. REVUE DES ARMES SPÉCIALES. Exposition fédérale de chevaux à Arau, du 18 au 22 octobre 1865 (suite). Sur l'artillerie rayée de gros calibre (suite). SUISSE dirigée par MM. F. LECOMTE, licut.-colonel fédéral; E. RUCHONNET, capitaine fédéral d'artillerie; E. CUENOD, capitaine fédéral du génie. N° 1. Lausanne, le 1er Janvier 1865. Xe Année. - Actes officiels. SOMMAIRE. Ameil (fin) - Le major Ducret. Nouvelles et Chronique. SUPPLÉMENT D'un dépôt fédéral de la guerre. Le général A propos des revues. D'UN DÉPOT FÉDÉRAL DE LA GUERRE. Les Chambres fédérales sont nanties, on le sait, de l'importante question de la fondation d'un dépôt de la guerre. Le Conseil fédéral leur a présenté dans la dernière session un projet accompagné d'un long message explicatif. Le Conseil national a adopté le projet avec quelques modifications; le Conseil des Etats, qui s'est donné la tache de réaliser des économies, a refusé d'entrer en matière et a ajourné la discussion au mois de juillet prochain. La question reste donc en suspens; mais nous espérons que ce temps d'arrêt, provoquant un examen plus attentif de la part du pays, ne fera que mieux sentir la nécessité de l'institution proposée, et qu'elle sera votée en définitive sur une échelle plus large encore et meilleure que celle du message présenté. On ne saurait du reste se dissimuler que si la louable initiative du Conseil fédéral n'a pas reçu de la part de l'autorité législative l'accueil empressé auquel elle avait droit, cela vient en grande partie de ce que la question de fond ne s'est pas présentée d'une manière parfaitement claire et simple aux yeux de tous. Nous n'oserons certes pas dire qu'elle semble avoir été embrouillée à plaisir; mais ce qui est certain, c'est qu'elle n'a pas été bien saisie par le public, par la presse, par les membres de l'Assemblée fédérale. Et cela est à nos yeux d'autant moins étonnant que nous doutons fort que MM. les membres du Conseil fédéral ou les rédacteurs du projet aient eux-mêmes une idée bien nette de l'excellente institution qu'ils veulent fonder. Leur message prétendu explicatif nous en est une preuve. Ce respectable document, à force d'avoir voulu prouver l'urgence à tous degrés de ses propositions, à force d'en analyser les avantages, d'en démontrer les mérites et d'en prophétiser la fécondité, amène le lecteur bienveillant à ne plus savoir en réalité de quoi il est question. On se demande s'il s'agit d'un pacte enchanteur à conclure avec la victoire, ou de la simple formation d'une collection de renseignements utiles à l'état-major. Comme le maquignon de la légende qui à force de perfectionner un noble coursier en avait fait un chétif chameau, ainsi le projet, avec son message, par excès de zèle dans l'application d'une idée juste, est arrivé à des complications et à des associations d'éléments hétérogènes telles que le tout ne forme plus qu'un indéfinissable amalgame. Et si beaucoup de choses incompatibles de leur nature s'y trouvent mal à propos rattachées, d'autres, qui y figureraient plus naturellement, y manquent. Au fond et en fait un dépôt de la guerre existe déjà en Suisse, plus complet et mieux constitué pour nous que ne le sont ceux de Paris et de Carlsruhe, où nous avons eu la bonhomie d'envoyer un de nos officiers supérieurs prendre des consultations. Un dépôt de la guerre est la collection des divers travaux et documents produits par l'armée et surtout par les états-majors pour l'utilité de l'armée. Or l'armée suisse, Dieu merci, n'est en arrière d'aucune autre à cet égard; nous dirons même qu'elle est en avant de toutes les autres; et nous nous garderons bien d'en tirer vanité, car il est tout naturel que par suite des obligations de notre neutralité et de nos institutions miliciennes, l'activité individuelle des officiers, se soudant à l'activité civile, soit plus grande en Suisse que partout ailleurs. C'est la consolation naturelle que s'est créée notre amour-propre. Pendant que d'autres font des campagnes, nous devons nous horner à les raconter; nos voisins prennent des villes, nous, nous écrivons des livres et des journaux ; ils plantent leurs drapeaux à tous les coins du monde, nous faisons des cartes de nos vallées et, quand elles sont finies, nous les recommençons à une autre échelle; ils font voler en éclats les murs de Puebla, de Pékin, de Sonderbourg, nous mettons hors de service au moins 20 mille cibles par an; par dessus le marché nous perfectionnons consciencieusement tous nos règlements, et vingt commissions supérieures élaborent incessamment toutes les améliorations qui peuvent pointer à l'horizon. En un mot, les émotions de la guerre étant refusées à notre armée, nous nous livrons avec ardeur aux travaux de la paix. Nous en avons les loisirs, le goût traditionnel, ainsi que le sentiment de faire par là une œuvre qui un jour ou l'autre sera utile au pays. Et nous ne croirons point sortir des bornes de la modestie en ajoutant que les travaux suisses de cet |