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TABLE DES MATIÈRES

Construction (fondations, bétonnage, injections de ciment).
Dispositions diverses (drainage, joints de contraction, revê-
tement amont).

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N° 5

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

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Pério

Périodiques français, par MM. PIGEAUD, Inspecteur général. diques étrangers, par M. THERON, Ingénieur en Chef. Électricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

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Le Génie civil (18 février 1922). Victor Loup: Abaques pour la détermination des taux de travail dans une poutre rectangulaire en béton armé, soumise à la flexion composée. La détermination des taux de travail dans une pièce soumise à la flexion composée est un des problèmes les plus fastidieux de la pratique du béton armé. Pour calculer la position de la fibre neutre, la Circulaire ministérielle du 6 octobre 1906 donne une équation du troisième degré, qui suppose connue la distance du centre de pression à l'arête comprimée.

Or, ce que donnent les méthodes classiques de la résistance des matériaux, c'est l'effort total normal N et le moment de flexion M. On en peut tirer le bras de levier Z

M.
N

c'est-à-dire la distance du

centre de pression au centre de gravité G de la section, mais ce dernier est inconnu, attendu qu'il dépend lui-même de la hauteur comprimée qu'il s'agit précisément de calculer. On est donc réduit à des calculs par approximations successives.

Les abaques étudiés par l'auteur, reproduits et commentés dans l'article, sont destinés à abréger considérablement ce travail; à ces explications est joint un exemple numérique qui montre l'usage de ces abaques.

II. MÉCANIQUE APPLIQUÉE.

Le Génie civil (7 janvier, 11 février 1922). Léon LÉGENS: Calcul des poutres à treillis double avec membrures parallèles et montants verticaux sur les appuis seulement. Dans cette étude, M. Légens complète les indications qu'il avait données précédemment sur un procédé de calcul simple de la poutre à treillis double avec mem

brures parallèles et montants verticaux sur les appuis seulement. Il approfondit cette étude en démontrant une méthode d'après laquelle il est facile de calculer les ordonnées des lignes d'influence, sans être obligé de construire le diagramme de cheminement. Dans une deuxième étude, l'auteur étend les résultats aux poutres qui ont des montants verticaux à tous les points d'attache.

L'intérêt de ce travail est de permettre la vérification des efforts dans les ponts en service.

III. MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION.

Le Génie civil (14 janvier 1922). Ch. DANTIN: Procédé de construction, sans cintres, des grands arcs en béton armé. L'auteur expose un procédé original de construction des grands arcs en béton armé, dû à M. Gouyaud, Ingénieur des Arts et Manufactures, mais qui n'a pas encore été utilisé.

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L'inventeur commence par réaliser l'enveloppe de l'arc en béton armé et de ses pièces accessoires, en la montant sous la forme d'éléments tubulaires assemblés par brides, et manutentionnés par transporteur aérien surplombant le chantier. Une fois assemblée cette enveloppe tubulaire, on y dispose (grâce à des orifices d'accès ménagés pour l'implantation ultérieure des montants, entretoises, etc.), les armatures en acier prévues pour la résistance de l'arc, puis on procède au bétonnage. Les détails d'exécution sont indiqués d'après le brevet de M. Gouyaud.

L'inventeur a étudié l'application de son procédé à un projet de grand pont sur l'Hudson River, à New York, pont qui doit être exécuté sous forme d'un pont suspendu à 3 travées; l'article indique comment se présenterait ce pont, supposé exécuté en béton armé, d'après l'avant-projet de M. Gouyaud, et les avantages qui en résulteraient, d'après cet ingénieur.

(21 janvier 1922). Le forage des puits de pétrole au moyen de machines rotatives. La perforatrice Lucey. Le forage rotatif diffère essentiellement des systèmes à percussion, parce que le trou de sonde est percé par l'action continue d'un outil rotatif, au lieu du martèlement intermittent d'un trépan percutant.

Ce système a été proposé depuis assez longtemps, mais ce n'est guère que depuis 1901 que ses avantages ont été mis en lumière. L'auteur décrit particulièrement la perforatrice Lucey, très employée aux États-Unis.

(28 janvier et 4 février 1922). CRETIN: Les transporteurs aériens à câbles. Emploi des propriétés de la chaînette. Action des charges isolées. L'auteur analyse en détail un mémoire paru dans

le Gionale del Genio Civile, et dû à M. G. Stevenin; voici les titres

des chapitres

I. Rappel des propriétés géométriques et mécaniques de la chaînette, et applications pratiques;

II. -Constructions graphiques utiles;

III. Action des charges isolées;

IV.

ར.

-

Étude d'une ligne continue, comprenant plusieurs travées;
Résumé de tout ce qui concerne les câbles porteurs;

VI et VII.

Câble tracteur : tension, résistances passives, puissance motrice nécessaire, effort de freinage;

VIII et IX. Description des câbles utilisés dans les porteurs aériens diamètres, sections utiles, poids, charges de sécurité usuelles ;

X et XI.

Généralités sur les divers systèmes de transporteurs.

- (28 janvier 1922).

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Henry LOSSIER Le béton armé et le « ciment fondu Construction des ouvrages en béton armé à grande portée. M. Lossier montre, dans cette étude, la transformation que peut apporter, dans la construction des grands ouvrages, l'emploi du ciment fondu. Ce ciment fait prise, en effet, en deux ou trois heures, de sorte que l'on pourrait l'employer pour construire des arcs en treillis sans cintres, suivant le mode de coustruction adopté pour les ouvrages métalliques.

Engineering (9 décembre 1921). - Grue flottante pour le charbon

- L'engin décrit a été construit pour ravitailler en charbon les navires et se trouve dans les ports de Montréal. La hauteur d'élévation est de 21 m. 34 au-dessus du tablier du ponton, ou de 24 m. 38 au-dessus du niveau de l'eau. Le rayon, en pleine charge, est de 18 m. 29. La capacité de l'engin atteint 150 tonnes à l'heure.

La

vapeur est fournie par une chaudière verticale de 1 m. 37 sur 2 m. 77.

Le ponton a une longueur de 33 m. 53 et une largeur de 10 m. 67.

Engineer (16 décembre 1921).

Instruments pour le lever des plans chez les Grecs et les Romains. M. R. C. Skyring Walters indique qu'aucun de ces instruments n'a été conservé, mais que des

descriptions en sont données par divers auteurs, notamment par Frontin et Vitruve, ainsi que par le Grec Héron d'Alexandrie.

En ce qui concerne ce dernier auteur, des citations sont tirées d'un ouvrage français, qui a été écrit en 1858 par Vincent et qui est intitulé « Le traité de la Dioptre de Héron d'Alexandrie ».

M. R. C. Skyring Walters cite également un autre ouvrage français, « La science et l'art de l'ingénieur aux premiers siècles de l'Empire romain », par Germain de Montauzen (1919), qu'il considère comme fort intéressant.

Engineering News-Record (3 novembre 1921). Moules en acier pour la construction d'un mur de quai. Des moules en acier de 12 m. 20 de hauteur et 6 m. 10 de longueur ont été employés pour la construction des murs de quai en béton du bassin de l'Ohio à Buffalo (New-York), bassin qui termine le New-York State Barge Canal. Ce matériel procure des économies, par suite de la méthode adoptée.

Le mur a une longueur de 475 mètres ; il est fondé sur le rocher à des côtes variant de 6 m. 40 à 8 m. 53 au-dessous du niveau normal des eaux.

Les moules consistent en un bâti rigide qui est formé de poutres contreventées verticalement et horizontalement, et qui enveloppe le profil du mur de quai. Pour la partie antérieure et pour la partie postérieure du mur, ce bâti supporte au moyen de vérins les surfaces à appliquer sur le béton. On peut ainsi réaliser exactement les formes voulues; et le démoulage se fait aisément lorsque le béton a été mis en place.

Les moules pèsent approximativement 60 tonnes et sont manœuvrés à l'aide d'une mâture flottante.

Après la mise en place d'un moule, la surface du rocher est nettoyée avec une pompe centrifuge.

Deux moules sont employés alternativement.

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Engineer (9 décembre 1921).

ney.

Pont franchissant le port de SydLe pont projeté est un ouvrage considérable, du type cantilever l'ouverture libre, entre les piles principales, sera de 490 mètres; la longueur totale atteindra 1.170 mètres. Le pont devra supporter quatre voies de chemin de fer et une chaussée de 7 m. 60 de largeur; il y aura, de plus, un trottoir de 1 m. 57 de largeur en

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