Histoire du commerce, de l'industrie et des fabriques de Lyon: depuis leur origine jusqu'à nos jours

Front Cover
A. Baron, 1838 - Industries - 310 pages
 

Selected pages

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 184 - ... corporelles ? Les jeunes gens des campagnes voisines de Lyon qui arrivent dans cette 'ville pour y embrasser la profession de tisseurs d'étoffes de soie ne tardent point à perdre leur fraîcheur et leur embonpoint. Considéré au moral , l'ancien ouvrier en soie lyonnais était doux et très attaché à ses préjugés ; son intelligence paraissait excessivement bornée (sauf les exceptions) : l'habitant des contrées sauvages possédait un plus grand nombre d'idées et savait les combiner plus...
Page 208 - Les établissements créés pour l'usage du commerce, comme les magasins de sauvetage, entrepôt, conditions pour les soies, cours publics pour la propagation des connaissances commerciales et industrielles, sont administrés par les chambres de commerce, s'ils ont été formés au moyen de contributions spéciales sur les commerçants. L'administration de ceux de ces établissements qui ont été formés...
Page 278 - Des personnes peu éclairées craignent toujours que l'emploi des machines n'enlève le travail à une grande partie des ouvriers qui sont employés dans les fabriques : on a dû éprouver les mêmes craintes lorsqu'on a découvert la charrue et l'imprimerie ; mais en remontant à l'origine des arts pour en suivre les progrès jusqu'à nous, on voit que la main de l'homme s'est constamment armée de machines qu'on a perfectionnées peu à peu, et que la prospérité...
Page 279 - ... font baisser celui du produit, et que la consommation augmente, par le bas prix, dans une progression plus forte que celle de la diminution des bras; d'ailleurs, en augmentant les produits, on donne lieu à un plus grand nombre de travaux de détail qui exigent de la main-d'œuvre et emploient plus de bras qu'on ne pourrait le faire par une fabrication sans mécaniques qui serait forcément moins étendue. La population de Manchester et de Birmingham n'était pas le dixième de ce qu'elle est...
Page 189 - Lyon, des enfants très jeunes sont placés au rouet destiné à faire les canettes ; là, constamment courbés, sans mouvements, sans pouvoir respirer un air pur et libre, ils contractent des irritations qui deviennent par la suite des maladies scrofuleuses ; leurs faibles membres se contournent et leur épine dorsale se dévie ; ils s'étiolent, et dès leurs premières années, sont ce qu'ils devront être souvent toujours, débiles et valétudinaires.
Page 217 - Cette somme, men« tionnée ci-dessus, doit être placée, comme je l'ai dit, dans un « fonds portant intérêt. Cet intérêt doit servir à établir une ins« titution pour le bien public de cette ville, et les académiciens de « Lyon doivent désigner la meilleure institution qui puisse être < constamment supportée avec l'intérêt provenant de la somme...
Page 279 - ... des machines n'enlève le travail à une grande partie des ouvriers qui sont employés dans les fabriques : on a dû éprouver les mêmes craintes lorsqu'on a découvert la charrue et l'imprimerie; mais, en remontant à l'origine des arts pour en suivre les progrès jusqu'à nous, on voit que la main de l'homme s'est constamment armée de machines qu'on a perfectionnées peu à peu; et que la prospérité de l'industrie a été toujours proportionnée à ces améliorations. La raison en est,...
Page 189 - ... toujours, débiles et valétudinaires. D'autres enfants sont occupés à tourner des roues qui mettent en mouvement de longues mécaniques à dévider ; la nutrition des bras s'accroît aux dépens de celle des jambes, et ces petits malheureux ont souvent les membres inférieurs déformés a.
Page 207 - L'avis des chambres de commerce est demandé spécialement, Sur les changements projetés dans la législation commerciale ; Sur les érections et règlements des chambres de commerce ; Sur les créations de bourses...
Page 276 - Lyon, un brevet d'invention de dix ans, pour deux mécaniques propres à filer la soie, en la tirant du cocon , dont une sert à la filature perfectionnée en soie grège ordinaire, et l'autre à la filature et à l'apprêt de la soie en trame, par la même opération du tirage des cocons.

Bibliographic information