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Traitement des chefs, professeurs et employes fixés par S. A. S. l'archi-trésorier (décret du 11 brumaire an XIV).

Le recteur 3,000 francs; les professeurs, à chacun 1,200 fr.; deux démonstrateurs, chacun 400 fr.; cinq suppléants, chacun 200 fr.; un bibliothécaire, 800 fr.; un sousbibliothécaire, 400 fr.; un employé à la bibliothèque 500 fr., un concierge, 500 fr.; un portier, 360 fr.; un bedeau,200 fr.

Je n'ai encore aucun renseignement sur le nombre des élèves qui suivent les cours de l'Université, et par conséquent aucun aperçu sur les rétributions et les inscriptions. Je suis instruit seulement que les cours sont ouverts, que l'enseignement est bien dirigé, et que les écoles sont convenablement fréquentées.

Autres écoles à Gênes.

Votre Majesté a maintenu deux colléges qui existaient

T. IX.

à Gênes sur le produit de diverses dotations, à SaintAndré et à Saint-Philippe, en les convertissant en écoles communales, et les écoles de pauvres, espèce d'écoles primaires qui donnent l'instruction à plus de mille deux cents enfants; leur revenu fixe n'était guère formé que de la rente de huit cent huit actions de la banque SaintGeorges; mais il était et continue d'être accru par les dons de la bienfaisance privée.

ÉCOLE DE PEINTure, scuplture ET ARCHITECTURE A PARIS. Peinture et sculpture.

M. Vien, sénateur, professeur-recteur. Traitement annuel, mémoire.

MM. Bolle, professeur-recteur, 2,400 fr.; Pajou, idem, 2,400 fr., Bachelier, idem, 2,400 fr; Gois, professeur de sculpture, 2,400 fr.; Lagrénée, professeur de peinture, 2,400 fr.; Menageot, idem, 2,400 fr.

M. Suvée, directeur de l'école de Rome, professeur de peinture, pour mémoire.

M. Lecomte, professeur de sculpture, 2,400 fr., et comme chargé de la comptabilité, 1,000 fr.

MM. Vincent, professeur de peinture, 2,400 fr.; Houdon, professeur de sculpture, 2,400 fr.; Boizot, idem, 2,400 fr.; un professeur exerçant pour M. Suvée absent, 2,400 fr; Demachy, professeur de perspective, 2,400 fr; Sue, professeur d'anatomie, 2,400 fr; Renou, secrétaire-surveillant, 3,000 fr; Phlipaul, concierge et préposé à l'une des écoles, chargé des détails de la surveillance des concours, etc., 2,600 fr,; Mouret, concierge surveillant, etc. 2,800 fr; Biagi,modèle, 550 fr.; Daunois, idem, 550 fr.; Otten,idem 550 fr.; Meugnot, garçon de service, 720 fr.; Collas gardien de la salle d'étude de l'antique, 720 fr. Total, 43,690 fr.

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Les dépenses variables s'élèvent annuellement à 15 ou 16 mille francs, et ont pour objet: le chauffage des classes; l'achat des objets nécessaires pour l'étude; les dépenses relatives aux concours pour les grands prix, et enfin le prix que l'on décerne dans le cours de l'année.

Le crédit pour l'an XIII était de 95,000 francs : la même somme a été demandée pour l'an 1806.

Le nombre des élèves qui fréquentent ces écoles est de trois cents.

Cet établissement est le plus considérable en ce genre qui soit dans tout l'empire; sa bonne tenue, sa bonne administration, et le zèle constant des professeurs, le rendent très-florissant.

Il sort de ces écoles beaucoup d'élèves distingués.

ÉCOLE GRATUITE DE DESSIN, A PARIS.
Traitements annuels.

MM. Bachelier, directeur, agent général, 4,000 fr.; Perrin, directeur adjoint à l'instruction, 3,000 fr.; Thierry, professeur d'architecture, 1,200 fr.; Defraine, professeur de figures, 1,200 fr.; Godefroy professeur d'ornements, 1,200 fr.; Bachelier, secrétaire commis aux écritures, 1,800 fr.; Midy, garde des modèles, 1,000 fr.; Robineau, inspecteur des élèves, 720 fr.; Leclerc, garçon de bureau, 600 fr.; LacosteGros, portier, 600 fr. Total 15,320 fr.

Les dépenses variables sont à peu près de 1,700 francs, chaque année.

La somme de 36,000 francs est nécessaire, tant pour cette école que pour celles qui, aux termes de la loi du 11 floréal an X, doivent être établies à Dijon et à Toulouse, et pour celle que le décret du 25 germinal an XIII accorde à la ville de Lyon.

Cet établissement est principalement fréquenté par ceux qui se destinent aux arts et métiers; aussi le nombre d'élèves qui s'y rendent est-il considéralbl. Ceux qui obtiennent le plus de succès vont ordinaire

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ment se perfectionner dans une école supérieure. En un mot, cet établissement est d'une très-grande utilité. On ne peut que se louer de la sagesse de son administration.

ÉCOLES DE MOSAÏQUE ET DE GRAVURE SUR PIERRES FINES. Traitements annuels.

MM. Belloni, professeur de mosaïque, 2,400 fr.; Jeuffroy, professeur de gravure sur pierres fines,1,200 fr. -Total 3,600 fr.

Les dépenses variables sont de 5 à 600 francs par année.

Ces écoles ont une quinzaine d'élèves sourds-muets. L'école de mosaïque surtout est un établissement qui coûte très-peu, et qui promet de donner des artisies assez distingnés dans ce bel art.

ÉCOLE FRANÇAISE DES BEAUX-ARTS, A ROME, FONDÉE PAR

LOUIS XIV.

M. Suvée, directeur, 6,000 fr.

Il y a en ce moment quinze élèves dans cette école, qui ont, chacun pour leur entretien, un traitement de 1,200 francs par an.

C'est un des plus beaux établissements en ce genre qu'il y ait en Europe. Les artistes français, qui obtiennent le grand prix dans les concours, sont admis à cette école, où ils restent cinq ans pour se perfectionner dans leur art en étudiant les chefs-d'œuvre de l'Italie. Il n'y a en ce moment que quinze élèves dans cette école; mais, d'après les nouveaux décrets et règlements, ce nombre peut être porté à vingt-cinq.

Le crédit de 80,000 francs est presque toujours absorbé par les dépenses de l'établissement, savoir : son entretien, le traitement du directeur et des quinze pensionnaires, leur nourriture, les employés et domestiques, les frais de modèles, les achats de marbre pour les travaux des élèves sculpteurs, etc., ctc.

ÉCOLE DE DESSIN A DIJON.

Traitements annuels.

MM. Devoges père, professeur de dessin, 1,500 fr.; Devoges fils, professeur de peinture, 1,500 fr.; Larmier, professeur de sculpture, 1,500 fr.; Moitte, professeur d'architecture, 1,500 fr.; un portier, 500 fr. - Total, 6,500 fr.

Les dépenses variables s'élèvent à 1,645 francs par an, tant pour un modèle vivant, le bois de chauffage, que pour l'achat des gravures nécessaires aux classes, et les prix à décerner dans l'année.

Les dépenses de cette école sont prises sur les 3,600 francs accordés par le Gouvernement pour les quatre écoles de dessin de Paris, Dijon, Lyon et Toulouse.

Comme cette école vient d'être organisée tout récemment, et qu'elle n'est point encore dans toute son activité, on ne peut dire le nombre d'élèves qui la fréquentent; mais il est à présumer qu'il sera considérable, puisque cette école est la seule qui existe dans le département de la Côte-d'Or et dans les départements environnants, jusqu'à Lyon. Elle florissait autrefois, et elle a produit des artistes d'un grand mérite.

ÉCOLE SPÉCIALE DE DESSIN A LYON. L'organisation de cette école est préparée : elle sera bientôt en activité.

ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES Etablie prés la bibliothèque impériale à Paris par la loi du 10 germinal an III.

MM. Langlès, professeur de persan et malais; Sylvestre de Sacy, professeur d'arabe littéraire et vulgaire ;

Dom Raphaël, adjoint;

Jaubert, professeur de turc et de tartare;
Sédillot, adjoint temporairement.

Le nombre des élèves est de douze à quinze.

La dépense est supportée par le trésor public, parce que l'enseignement est gratuít dans l'école.

Trois professeurs et un adjoint à 5,000 fr., soit 20,000 fr.; un second adjoint, 2,400 fr.: un secrétaire, 2,400 fr.

Les dépenses variables, de 12 à 1,500 francs.

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Etabli près la bibliothèque impériale, par la 20, prairial an III.

M. Millin, professeur, traitement, 50,000 fr.; d variables, environ 500 fr. Total 5,500 fr.

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE.

MM. Desfontaines, professeur de botanique, da muséum;

Jussieu, professeur de botanique, à la cam
Fourcroy, professeur de chimie générale;
Portal, professeur d'anatomie humaine;
Geoffroy, professeur de zoologie;

Lamarck, professeur d'histoire des insec
oiseaux ;

Faujas, professeur de géologie;
Vanspaendonck, professeur d'iconographie;
Thoin, professeur de culture;

Lacépède, professeur de zoologie, reptiles et
sons;

Hauy, professeur de minéralogie;

Cuvier, professeur d'anatomie comparée; Vauquelin, professeur de chimie relative aux La célébrité des professeurs, l'intérêt des cours, rent une grande quantité d'élèves aux leçons: le no en est inconnu.

Dépenses.

L'enseignement étant gratuit, toutes les dépenses supportées par le trésor public.

Les treize professeurs jouissent chacun d'un traite de 5,000 fr., soit 65,000 fr; 97,500 fr. servent à sai soixante employés, savoir:

Un bibliothécaire à 3,500 fr.; un sous-bibliothe à 3,000 fr.; un garde des galeries à 3,500 fr. sous-garde à 2,400 fr.; un aide-chimiste pour les lyses à 3,000 fr.; un aide-chimiste pour les cou 1,500 fr.; un aide-minéralogiste à 2,500 fr.; un géologiste à 1,500 fr.; un aide-botaniste à 3,000 un aide-professeur de culture à 1,200 fr.; un aide d' tomie comparée à 3,000 fr.;

Neuf employés aux laboratoires pour la prépara des objets à classer dans les collections:

Un à 3,500 fr.; un à 3,000 fr.; un à 2,500 fr.; à 1,500 fr., 4,500 fr.; un à 1,400 fr,; un à 1,100 un à 1,000 fr. ; ensemble, 17,000 fr.;

Deux correspondants pour la recherche des poisson oiseaux qui manquent aux collections, 300 fr. 600 fr.; quatre peintres à 2,000 fr.; soit 8,000 un chef jardinier 3,500 fr.; huit garçons jardini quatre à 1,400 fr.; un à 900 fr.; I à 800 fr.; de 550 fr.; soit 1,100 fr.; ensemble 7,200 fr.

Un chef de la ménagerie, 2,000 fr.; sept gardien la ménagerie un à 1,500 fr.; un à 1,200 fr.; tro 4,000 fr., soit 3,000 fr.; deux à 800 fr., soit 1,600 ensemble 7,300 fr.

Quatre chefs d'ateliers pour les travaux de menuise vitrerie, serrurerie et måçonnerie :

Trois à 1,800 fr., soit 5,400 fr.; un à 1,600 fr.; semble 7,000 fr.

Un secrétaire- caissier 3,000 fr.; deux employés bureau d'administration: un à 2,000 fr.; un à 1,500 ensemble 3,500 fr.

Trois portiers à 720 fr., soit 2,100 fr.; cinq f teurs trois à 1,300 fr., soit 3,900 fr.; un à 1,100 un à 1,000 fr., ensemble 6,000 fr.

Un garçon de laboratoire à 800 fr.; un garçon bibliothèque à 1,400 fr. Soit, soixante employés. Frais de culture, entretien des collections, no riture des animaux de la ménagerie 61,500 fr.

Travaux de bâtisse pour former une autre me gerie, établir des salles pour classer les objets n vellement acquis, entretenir les anciens bâtimen 50,000 fr. Total des dépenses. 274,000 fr.

ÉCOLE DE MÉDECINE DE PARIS.

M. Thouret, professeur de la doctrine d'Hippocrate des cas rares;

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Thillaye, idem.

Le nombre des élèves qui suivent les cours est de sept à huit cents.

Une partie de ces élèves, avant pris leurs inscriptions pendant trois ans, se retirent, et vont se faire recevoir dans le jury de leur département, ou ils ne payent que 200 francs de frais de réception; une autre partie, après avoir éprouvé les difficultés de la science, abandonne cette étude pour prendre un autre état : de sorte que cent cinquante élèves environ achèvent leurs cours d'études de quatre ans, et acquittent en totalité les frais d'inscriptions, d'examens et de reception, montant à 1,000 francs. La recette sur le trésor public, d'après l'arrêté du 13 vendémiaire an XII, est de 121,000 francs.

Emploi.

81,000 fr. pour le traitement de vingt-sept professeurs, à raison de 3,000 fr.

40,000 francs pour le traitement de trente-quatre cmnployés.

Savoir :

Deux aides-bibliothécaires; un-aide conservateur de collections; un préparateur de pièces anatomiques en cire; un peintre dessinateur; un modeleur en cire pour les maladies organiques; un chef des travaux anatomiques; trois prosecteurs; quatre aides-anatomistes ; deux préparateurs de chimie; un jardinier-botaniste; deux chefs de bureau d'administration; un sous-chef; un commis massier; un économe; trois portiers; trois garçons de bureau; trois hommes de peine; une lingère pour la clinique; un infirmier pour la clinique; une infirmière, idem; deux cuisinières, idem.

La recette provenant des sommes acquittées par les élèves, pour frais d'inscriptions, d'examens et de récaptions, en l'an XII, est de 138,808 francs.

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Recettes ordinaires et extraordinaires, an XIII et an XIV, 167,860 fr.

Emploi de la recette. Quart pour les dépenses de l'école 41,964 fr. Traitement éventuel 125,896 fr. Traitement de chacun des vingt-sept professeurs, 4,661 fr.

ÉCOLE DE MÉDECINE DE MONTPELLIER.

MM. Réné, directeur, professeur de médecine légale ;
A. Broussonnet, professeur de botanique;
Dumas, professeur d'anatomie et de physiologie:
Virenque, professeur de chimie et de pharmacie;
Lafabrie, professeur de clinique interne;
V. Broussonnet, idem;

Loutingon, professeur de clinique externe;
Mejan, idem;

Baumes, professeur de nosologie et pathologie;
Berthe, professeur de thérapeutique et matière me-
dicale;

Vigarons, professeur d'institutions de médecine et
d'hygiène;

Montabré, professeur de médecine opératoire;
Seneaux, professeur d'accouchements;
Barthez, professeur honoraire;

Gouan, idem;

Fouquet, idem;

Chaptal, idem.'

Le nombre des élèves qui suivent les cours est de quatre à cinq cents, dont deux cents environ prennent les inscriptions.

La recette sur le trésor public, d'après l'arrêté du 13 vendémiaire an XII, est de 91,000 francs.

Emploi.

51,000 fr. pour le traitement de dix-sept professeurs, à raison de 3,000 fr. chacun.

28,160 fr. pour le traitement de dix-huit employés,

Savoir:

Un conservateur des collections; un bibliothécaire; un chef des travaux anatomiques; un conservateur du jardin botanique; un prosecteur; un jardinier en chef; un secrétaire; un commis bibliothécaire; un bedeau ; un garçon de laboratoire; deux portiers; deux domestiques; un garçon de bibliothèque; un garçon jardinier; un préparateur de pièces anatomiques en cire; une pensionnaire, la veuve d'un employé.

1,260 franes pour frais des cours.

2,580 francs pour l'entretien du jardin de botanique, pour l'augmentation des collections, pour établir la bibliothèque et réparer les bâtiments.

Les recettes provenant des sommes acquittées par les élèves pour frais d'inscriptions, d'examen et de réception, sont de 25,000 francs.

Emploi.

18,750 fr., formant les trois quarts desdites recettes, lesquels, partagés en dix-sept professeurs, donnent à chacun un supplément de traitement d'environ 1,100 francs. 6,250 fr., formant le quart des recettes intérieures pour l'entretien des bâtiments, des collections, les frais des cours et ceux d'administration.

ÉCOLE DE MÉDECINE DE STRASBOURG,

Etablie par la loi du 14 vendémiaire an XIII.
MM. Noël, directeur, professeur de médecine légale.
Tinchant, professeur de drogues usuelles, et des
instruments de chirurgie;

Lauth, professeur d'anatomie et de physiologie;
Berot, professeur, idem;

Masuyer, professeur de chimie médicale et de phar-
macie;

Gerboin, professeur, idem;

Flamant, professeur de clinique externe, d'accouchements et de médecine opératoire ;

Caillot, professeur, idem;

Coze, professeur de clinique interne et de maladies épidémiques;

Rochard, professeur, idem;

Tourdes, professeur de pathologie interne, de météorologie et d'hygiène;

Muinier, professeur, idem;

Villars, professeur de matière médicale et de botanique;

Macquart, idem.

Le nombre des élèves qui suivent les cours est de deux cent vingt à deux cent cinquante, dont soixante à soixante-dix prennent les inscriptions.

Une partie de ces élèves, ayant pris leurs inscriptions pendant trois ans, se retirent, et vont se faire recevoir dans le jury de leur département, où ils ne payent que 200 francs de frais de réception; une autre partie, après avoir éprouvé les difficultés de la science, abandonnent cette étude pour prendre un autre état; de sorte que soixante élèves environ achèvent leurs cours d'études de quatre ans, et acquittent en totalité les frais d'inscriptions, d'examens et de réceptions, montant à 1,000 francs. La recette sur le trésor public, d'après l'arrêté du 13 vendémiaire an XII, est de 62,000 francs.

Emploi.

42,000 fr. pour le traitement de quatorze professeurs, à raison de 3,000 fr. chacun.

13,000 francs pour le traitement de onze employés. Savoir :

Un secrétaire; un chef de travaux anatomiques; un préparateur de chimie; un conservateur de la bibliothèque; un jardinier botaniste; deux aides-anatomistes; un bedeau; un portier; deux hommes de peine.

7,000 francs pour les frais des cours, l'entretien des collections et les réparations des bâtiments.

La recette provenant des sommes acquittées par les élèves pour frais d'inscriptions, d'examens et de réceptions est de 16,000 francs.

12,000 francs, formant les trois quarts desdites recettes, jesquels partagés entre quatorze professeurs, donnent à chacun un supplément de traitement d'environ 860 francs. 4,000 francs formant le quart des recettes intérieures, pour l'entretien des bâtiments, les collections, les frais des cours et ceux d'administration.

ÉCOLE DE MÉDECINE DE MAYENCE.

Le local pour l'établissement de cette école n'étant point encore déterminé, son organisation se trouve momentanément suspendue.

ÉCOLE DE MÉDECINE DE TURIN,

Établie d'après la loi du 11 floréal an X, par l'arrêté du 20 prairial an XI, organisée par décret du 18 prairial an XIII, et mise en activité en l'an XIV. MM. Canaveri, professeur d'anatomie et de physiologie; Moriondo, professeur de clinique interne;

Buniva, professeur d'hygiène publique et privée,
Balbis, professeur de botanique;

Bonvoisin, professeur de chimie pharmaceutique;
Scavini, professeur de clinique externe;
Philippi, professeur de pathologie;

Rossi, professeur d'accouchements.

Aucun renseignement n'est encore parvenu sur le nombre des élèves de l'école.

La recette sur la dotation de 300,000 francs affectés à l'Université de Turin est de 25,400 francs.

Emploi.

24,000 francs pour le traitement de professeurs, à raison de 3,000 francs, chacun.

2,400 francs pour le traitemeut des employés, l'entretien des collections, etc.

ÉCOLE DE MÉdecine de gènes.

(Voyez l'article de l'Université de Gênes).

ÉCOLE DE PHARMACIE DE PARIS,

Etablie par la loi du 21 germinal an XI. MM. Vauquelin, directeur;

Trudon, directeur-adjoint;
Cheradame, trésorier;

Bouillon-Lagrange, professeur de chimie;
Henry, adjoint;

Nachette, professeur de pharmacie ;

Bouriat, adjoint;

Laugier, professeur d'histoire naturelle;
Vallée, adjoint, professeur des médicaments;
Guyart père, professeur de botanique ;
Guyart fils, adjoint;

Les élèves de l'école sont de deux classes.

Ceux qui exercent leur art pendant huit ans, dans une pharmacie légalement établie, ne payent rien à l'école pour frais d'études, quoiqu'ils acquièrent le droit d'être reçus par elle.

Ceux qui exercent leur art pendant trois ans, dans une pharmacie légalement établie, et qui suivent, pendant le même nombre d'années, les cours de l'école, payent par an et pour chaque cours une rétribution qui ne peut être au delà de 36 francs.

Les comptes rendus jusqu'à présent par l'école, indiquent que vingt élèves ont pris des inscriptions en l'an XII.

L'école n'est pas salariée sur le trésor public; ses recettes intérieures doivent lui suffire, d'après la loi du 21 germinal et l'arrêté du 25 thermidor an XI.

Les recettes provenant des sommes acquittées par les élèves pour frais d'inscriptions, d'examens et réceptions, sont susceptibles de varier tous les ans; elles se sont élevées en l'an XII, où l'école a été mise en activité, à 30,600 francs, pour trente-quatre réceptions, à 900 francs chacune; à 3,000 francs, pour six réceptions, à 500 francs chacune; à 6,423 francs, pour les visites des pharmacies, à 720 francs, pour vingt inscriptions. Total, 40,743 francs. Emploi.

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Il existe en France deux écoles impériales vétérinaires, l'une à Lyon, l'autre à Alfort, près Paris : la première de ces écoles a été créée en 1761; la seconde en 1764; des élèves sont envoyés à ces écoles des différentes parties de la France. Après un séjour de trois à quatre ans, employé étudier les différentes branches de l'art vétérinaire sous d'habiles professeurs, ces élèves subissent un examen à la suite duquel ils obtiennent un certificat de capacité, et retournent exercer l'art vétérinaire dans le département qui les a envoyés.

Nombre des élèves.

Chacune des écoles entretient et instruit à la fois environ cent cinquante élèves, et elles fournissent communément par année soixante à quatre-vingts artistes vétérinaires pour le service de la guerre et de l'agriculture. Cautionnement.

Chaque département envoie trois élèves à l'une des écoles; ces élèves sont désignés par les préfets; ils fournissent un cautionnement de 600 francs, hypothéqué sur immeubles, et qui répond de leur bonne conduite. Lorsqu'un élève quitte les écoles avant le temps prescrit,

ou qu'il est renvoyé pour cause d'inconduite ou d'incapacité, il est tenu de verser au trésor public une somme égale à celle qu'il a reçue du Gouvernement pour sa nourriture et son entretien pendant son séjour à l'école. Pension des élèves.

La pension de chaque élève monte par année à 333 fr. 60 c.; elle sert à leur nourriture et à acheter ce qui est à leur usage à l'école elle fait pour cent six départements qui envoient aux écoles une somme de 106,085 francs environ (parce que les élèves ne sont pas toujours au complet). Il y a en outre un nombre indéterminé d'élèves à leurs frais, instruits aussi gratuitement, mais qui versent à la masse des élèves, pour leur nourriture, la même somme de 333 fr. 60 c., qui est donnée par le trésor public pour les élèves pensionnaires du Gouvernement. Tous les élèves sont tenus de se fournir à leurs frais de l'habit uniforme.

Administration des écoles.

Le Gouvernement entretient dans chaque école un directeur aux appointements de 6,000 francs, cinq professeurs à 4,000 francs, un régisseur à 4,000 francs, un surveillant à 2,000 francs, quelques hommes de service. Cinq élèves choisis au concours sont attachés aux cinq professeurs sous le titre de répétiteurs, et obtiennent un traitement de 600 francs pendant l'année que durent ces fonctions. Enfin un commissaire du Gouvernement est chargé de l'inspection générale des deux écoles, et reçoit un traitement annuel de 5,000 francs. La totalité de ces dépenses monte à 91,800 francs.

Enseignement.

L'enseignement dans les écoles vétérinaires est divisé en cinq parties: 1o l'anatomie des animaux domestiques; 2o la connaissance extérieure des animaux, leur éducation, leur conservation, les haras, les bêtes à laine, etc.; 3o la botanique, la pharmacie et la matière médicale; 4o la médecine, le traitement des maladies, la pratique des maladies, la pratique des opérations, les épizooties et les hôpitaux; 50 la forge, la ferrure et la jurisprudence vétérinaire.

Les cours se font complétement chaque année; ils sont divisés en plusieurs sections dont l'enseignement se succède, et ils sont continuellement en activité.

Les dépenses pour l'instruction relativement au forges et ferrures, aux infirmeries, à l'anatomie, aux livres et instruments donnés aux élèves, à la pharmacie, etc., sont faites par le Gouvernement; elles montent par année, pour les deux écoles, à 47,000 francs, en prélevant les recettes faites par les hôpitaux, à l'occasion des animaux dont la guérison est confiée par les particuliers aux écoles; dans celle de Lyon, la recette des infirmeries égale presque leur dépense.

Les élèves sont tous logés dans l'école, tant ceux qui sont aux frais du Gouvernement que ceux qui sont à leurs frais, et que quinze élèves militaires qui sont nommés par le ministre directeur de l'administration de la guerre, et entretenus à chaque école. Des officiers et sous-officiers désignés par le ministre de la guerre, et détachés par lui des corps de cavalerie pour prendre des notions d'art vétérinaire, suivent les cours comme

externes.

Examen du jury.

Il y a pour des élèves deux époques d'entrée dans les écoles, celle du printemps et celle d'automne : à ces deux époques, une portion des cours commence, afin que les élèves nouveaux puissent recevoir une partie complète de l'enseignement. A ces deux époques, les élèves qui ont trois années d'études, sont examinés par un jury, composé de quatre artistes vétérinaires, et de quatre agriculteurs pris hors les écoles. Ce jury juge de la capacité des élèves, et émet son avis sur ceux qui sont en état d'obtenir le brevet qui leur est délivré par le ministre; ceux qui ne sont pas reconnus assez instruits par le jury peuvent obtenir six mois de prolongation aux frais du Gouvernement; ensuite ils peuvent encore rester six mois à l'école à leurs frais; puís ils sont définitivement renvoyés, si au bout de quatre ans d'études ils ne sont pas jugés par le jury en état d'exercer l'art. Contrôles de trimestres.

Les directeurs des écoles envoient, chaque trimestre, au ministre, un contrôle contenant l'état par départemente es

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