Histoire parlementaire de la Révolution française: ou Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, Volume 22Paulin, 1835 |
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10 août accusé applaudissemens applaudit armées assemblées primaires aura avez avons Barbaroux Boze Brissot Buzot cesse Champ-de-Mars citoyens comité connaissances Constitution Convention nationale coupable crime Cubières décembre déclare décret défenseurs délibération demande dénonce départemens département députés despotisme devoir discours discussion doit Duhem écoles primaires enfans ennemis eût exécutif faction force Gensonné gouvernement Guadet guerre civile habitans Haute-Loire hommes j'ai Jacobins Jean Debry journal jugement de Louis justice l'appel nominal l'assemblée l'égalité l'instruction l'inviolabilité l'opinion l'ordre du jour Lanjuinais législateurs lettre liberté lois Louis Capet Louis XVI madame Roland majorité Marat membres ment ministre moyens municipalité murmures nation nécessaire opinion parle parole patrie patriotes Pétion politique pouvoir présenter président principes prononcer proposition public publique puissance question rapport représentans du peuple républicains République révolution Robespierre rois Roland royauté salle sciences séance sections Septeuil sera seront seul société sort souveraineté sûreté générale Thuriot tion toyens tribune tyran Vergniaud vérité voix
Popular passages
Page 10 - Si le Roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.
Page 435 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Page 57 - On vient de vous exposer mes moyens de défense ; je ne les renouvellerai point. En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien, et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité.
Page 56 - Louis était monté sur le trône à vingt ans; et à vingt ans, il donna sur le trône l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable, ni aucune passion corruptrice; il y fut économe, juste, sévère; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui : il le détruisit; le peuple demandait l'abolition de la servitude : il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines.
Page 15 - ... voudrais pouvoir les parcourir toutes. Je ne parle pas de ce qu'on a dit que Louis avait été jugé en insurrection. Et la raison et le sentiment se refusent également à la discussion d'une maxime destructive de toute liberté et de toute justice, d'une maxime qui compromet la vie et l'honneur de tout citoyen, et qui est contraire à la nature même de l'insurrection. Je n'examine point en effet les caractères qui peuvent distinguer les insurrections légitimes ou celles qui ne le sont pas,...
Page 193 - On enseigne , dans les écoles primaires , ce qui est nécessaire à chaque individu pour se conduire lui-même , et jouir de la plénitude de ses droits. Cette instruction suffira même à ceux qui profiteront des leçons destinées aux hommes pour les rendre capables des fonctions publiques- les plus simples , auxquelles il est bon que tout citoyen puisse être appelé , comme celles de juré , d'officier municipal.
Page 19 - Vous voulez prononcer sur le sort de Louis; et c'est vousmêmes qui l'accusez! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis; et vous avez déjà émis votre vœu! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis; et vos opinions parcourent l'Europe! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n'existera aucune loi ni aucune forme? Il n'aura ni les droits de citoyen ni les prérogatives de roi. Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle. Quelle étrange et inconcevable destinée! Mais...
Page 212 - ... la nécessité d'appuyer la morale sur une religion particulière, doivent eux-mêmes approuver cette séparation : car sans doute ce n'est pas la vérité des principes de la morale qu'ils font dépendre de leurs dogmes; ils pensent seulement que les hommes y trouvent des motifs plus puissants d'être justes; et ces motifs n'acquerront-ils pas une force plus grande sur tout esprit capable de réfléchir, s'ils ne sont employés qu'à fortifier ce que la raison et le sentiment intérieur ont...
Page 194 - Déclaration des droits, ne seront présentées à aucune classe des citoyens comme des tables descendues du ciel, qu'il faut adorer et croire. Leur enthousiasme ne sera point fondé sur les préjugés, sur les habitudes de l'enfance; et on pourra, leur dire : Cette Déclaration des droits, qui vous apprend à la fois ce que vous devez à la société, et ce que vous êtes en droit d'exiger d'elle, cette constitution que vous devez maintenir aux dépens de votre vie, ne sont que le développement...
Page 9 - Si, un mois après l'invitation du Corps législatif, le Roi n'a pas prêté ce serment, ou si, après l'avoir prêté, il le rétracte, il sera censé avoir abdiqué la royauté.