Pages d'histoire de la révolution de février, 1848 |
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16 avril 17 mars 7e arrondissement Albert appel Armand Marrast arrondissement Assemblée ateliers nationaux avaient Barbès bourg c'était cabriolet calme calomnie choses CITOYEN LOUIS BLANC CITOYEN PRÉSIDENT club cœur collègues commission d'enquête Commission de gouvernement concurrence corporations déclaration décret délégués du Luxembourg demande déposition devant dire discours drapeau Émile Thomas ennemis Est-ce Flocon force foule François Arago fraternité garde nationale général Cavaignac gouvernement provisoire guerre civile haine heures hommes idées j'ai j'avais jamais jour juin justice l'Assemblée nationale l'association l'Hôtel-de-Ville Lamartine Ledru-Rollin liberté Louis Bonaparte Luxem manifestation Marrast membres du gouvernement mensonge ment messieurs modération n'avait Odilon Barrot ouvriers parole passé patrons pensée place de Grève porter pouvoir principe question rapport représentants du Peuple républicains République reste Révolution de février salle séance sentiment serait seul Socialisme société sorte suffrage universel tion travail travailleurs tribune venir Voici Voilà Voyez le Moniteur vriers
Popular passages
Page 37 - ... mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs; Que la question du travail est d'une importance suprême; Qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un Gouvernement républicain ; Qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe; Qu'il faut aviser sans le moindre retard à garantir au peuple les fruits légitimes de son travail...
Page 81 - ... des villes, je pensais : Que nous aurions dû reculer le plus loin possible le moment des élections ; Qu'il nous était commandé de prendre, dans l'intervalle, et cela hautement, hardiment, sauf à en répondre sur nos têtes, l'initiative des vastes réformes à accomplir, réserve faite, pour l'Assemblée nationale, du droit de raffermir ensuite ou de renverser notre œuvre, d'une main souveraine.
Page 77 - Qu'on nous apporte ces titres qui humilient l'espèce humaine, en exigeant que les hommes soient attelés à une charrette comme les animaux du labourage. Qu'on nous apporte ces titres qui obligent les hommes à passer les nuits à battre les étangs pour empêcher les grenouilles de troubler le sommeil de leurs voluptueux seigneurs.
Page 80 - Le conseil se rangea à ce dernier avis. « Pour moi, j'avais une opinion entièrement opposée à celle qui prévalut, et je regardais l'adoption de l'autre parti comme devant exercer la plus heureuse influence sur les destinées de la République nouvelle.
Page 15 - Pour que ces droits ne soient point illusoires et l'égalité chimérique, la société doit salarier les fonctionnaires publics, et faire en sorte que les citoyens qui vivent de leur travail , puissent assister aux assemblées publiques...
Page 218 - Dans la société actuelle, non! non ! mille fois non! « Mes amis, sachez-le, vous serez non-seulement puissants, vous serez non-seulement riches, vous serez rois : car tous les hommes sont égaux, tous les hommes sont rois !.... « Sentiments de modération tempérés par une 5.
Page 147 - Pour être appelées à jouir de la commandite de l'État, les associations industrielles ou agricoles devraient être instituées d'après le principe d'une fraternelle solidarité, de manière à pouvoir acquérir, en se développant, un capital COLLECTIF, INALIÉNABLE ET TOUJOURS GROSSISSANT; seul moyen d'arriver à tuer l'usure, grande ou petite, et de faire que le capital ne fût plus un élément de tyrannie, la possession des instruments de travail un privilège, le crédit une marchandise,...
Page 85 - ... membres du Comité électoral démocratique proposent à la signature de tous les citoyens la pétition suivante : Considérant : Que l'application de l'armée à la compression des troubles civils est attentatoire à la dignité d'un peuple libre et à la moralité de l'armée elle-même; Qu'il ya là renversement de l'ordre véritable et négation permanente de la liberté ; Que le recours à la force seule est un crime contre le droit ; Qu'il est injuste et barbare de forcer des hommes de...
Page 31 - Le Gouvernement provisoire de la République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail ; » Il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens ; » Il reconnaît que les ouvriers doivent s'associer entre eux pour jouir du bénéfice de leur travail ; » Le Gouvernement provisoire rend aux ouvriers , auxquels il appartient, le million qui va échoir de la liste civile (1).
Page 124 - Considérant que le rappel, battu inlempestivement, est de nature à jeter le trouble dans la cité, à effrayer les esprits, à nuire au commerce, au travail, à l'industrie, en fatiguant inutilement la garde nationale; Le gouvernement provisoire fait savoir que le rappel ne peut être battu dans Paris que par ordre exprès du ministre de l'intérieur ou du maire de Paris, ei, dans les circonstances exceptionnelles, de chaque maire d'arrondissement.