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280 SÉANCE.

31 OCTOBRE 1876.

PRÉSIDENCE DE M. ROSENZWEIG.

ÉTAIENT PRÉSENTS :

MM. de Limur, Lallemand, de Closmadeuc, Burgault, de Cussé, Mauricet, Bassac, Pozzy, Fontès, Salmon, l'abbé Luco, Marchais, Le Cointre, du Grandlaunay, Fournel, Monteil, Le Gall de Kerlinou PROCÈS-VERBAL LU ET ADOPTÉ.

La Société a reçu les ouvrages suivants :

Histoire abrégée de l'abbaye de Saint-Florent de Bonneval, par le Dr Bigot. Envoi de la Société dunoise.

Comité archéologique de Senlis, 2e série, t. Ier, 1875.

Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1er et 2e trimestres 1876.

Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, janvier et février 1876.

M. le comte Lanjuinais remercie la Société de l'avoir admis au nombre de ses membres.

M. Lamary est présenté comme membre titulaire résidant.

M. Damour est proclamé membre titulaire non résidant.

La Société décide que le procès-verbal de la séance du 26 septembre 1876 sera imprimé et distribué le plus tôt possible. Un membre demande qu'il ne soit pas envoyé aux divers journaux du département. Il lui est répondu que le contraire a déjà été décidé et que, d'ailleurs, vu le règlement, le Secrétaire doit le faire parvenir aux journaux qui font échange avec la Société.

M. du Grandlaunay, chargé d'étudier la proposition de la Société des sciences et arts de Bayonne, sur l'œuvre des Fonds de la mer, partage entièrement l'avis de cette Société et regrette que la Société polymathique ne puisse contribuer à cette œuvre fertile en découvertes.

La Société de Christophe Colomb désire entrer en relations avec la Société. Il est décidé que l'échange des publications lui sera proposé. M. le Président donne lecture d'un extrait du rapport fait au Conseil

général par M. le Préfet, et appuyant la demande de subvention extraordinaire déposée par la Société polymathique.

Les membres chargés d'étudier la question des fouilles de la prairie Saint-Symphorien font savoir à la Société que les constructions dont on a parlé étaient déjà fort avancées et empêchaient par conséquent de s'y livrer à des travaux suivis ; d'ailleurs l'absence d'orientation dans le plan de travaux entrepris par la Société, en 1857, ne permet pas de savoir si ce terrain n'a pas déjà été exploré.

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Le phylloxéra détruit et la vigne régénérée, don de M. Prenès.

La vérité sur le mode de calculer les intérêts et la possibilité d'en rectifier les erreurs, don de M. Achille Le Duc.

La goutte, le rhumatisme et les diverses manifestations de la diathèse arthritique, don de M. le Dr Petit.

M. le Dr Mauricet fait don de nombreux ossements fossiles provenant du Mont-Dôle.

M. Bassac dépose pour la Société deux exemplaires de la seconde édition de la carte du golfe du Morbihan.

M. le Dr de Closmadeuc offre à la Société, de la part de Mme Menouvrier de Fresne, veuve du contre-amiral de ce nom, un certain nombre de médailles anciennes, découvertes dans une propriété près de Quimperlé :

Deux médailles de saint Martin de Tours; une de Raoul de Deols; deux de Hubert, comte du Maine; deux de Geoffroy, comte de Gien; deux de Foulques d'Anjou; deux de Guy de Dampierre; deux de Henri II d'Angleterre ; deux d'Étienne de Guingamp.

Une monnaie arabe, en or.

Ce don est fait par l'intermédiaire de M. Hamon-Duplessis, membre du Conseil général, qui a promis de nouveaux détails sur la provenance de ces médailles.

Une médaille en or de Sébastien II, roi de Portugal, trouvée au village de Tumiac, en Arzon; acquisition.

Sceau en bronze de Jehenne Béguine, don de M. Salmon.

Des remerciements sont votés aux divers donateurs.

M. l'abbé Luco propose d'échanger nos diverses publications contre les suivantes Mémoires et bulletin de la Société archéologique de Touraine. Tours.

Bulletin de la Société des antiquités de Normandie. Caen.

Revue de Bretagne et de Vendée. Nantes.

Bibliothèque de l'École des Chartes.

Société Française d'archéologie pour la conservation et la description des monuments à Caen.

Société d'archéologie et d'histoire des Côtes-du-Nord. - Saint-Brieuc.

La Société prie M. l'abbé Luco de faire les démarches nécessaires à ce sujet.

M. de Cussé met sous les yeux de la Société le plan de l'endroit connu sous le nom de Coh-Castel, en Plaudren, et demande qu'il y soit fait des sondages. La question est renvoyée à la commission des fouilles.

M. l'abbé Luco dans une lecture sur la vue du corps et celle de l'esprit, étudie, au double point de vue de la physique et de la philosophie, les conditions de ces deux vues, et montre les comparaisons qu'on peut établir entre elles. La première condition de la vue corporelle est d'avoir un organe dans les dispositions requises pour voir, c'est-à-dire un oeil sain. De même la vue de l'esprit a pour organe une des facultés de l'âme, l'intelligence. En second lieu, il faut un objet, un corps sur lequel s'exerce l'activité de l'organe de la vue. Pour la vision de l'esprit, le vrai est l'objet de l'entendement humain. Il faut ensuite que l'objet soit éclairé par la lumière. Cette lumière qui nous montre le vrai et le rend intelligible n'est autre que la vérité. La 4e condition requise est que l'objet et l'organe soient dans des milieux sensiblement homogènes et sans solution de continuité; autrement la vue peut être jetée dans l'aberration. Le milieu dans lequel nous vivons et les nombreuses conditions au travers desquelles nous parvient la vérité ont également une influence considérable sur l'exercice de notre entendement dans la perception du vrai. Cinquièmement, enfin, il est nécessaire que l'objet ne soit pas en dehors de la sphère d'activité de l'organe de la vue, autrement on ne le voit qu'imparfaitement. On remédie à cet inconvénient en concentrant plus de lumière sur l'objet ou par l'usage des lunettes ou longues-vues. Il en est de même pour la vue de l'esprit : hombreux sont les objets placés en dehors et au-dessus de la sphère d'activité naturelle de l'entendement humain ; telles sont les vérités supérieures du domaine religieux. Mais l'infirmité de l'intelligence peut être secourue par une infusion de lumière gratuite, par un don du Saint-Esprit, sorte de télescope surnaturel, dont parle saint Thomas et qui est non-seulement mentionné dans l'Écriture, mais formellement promis à l'homme par le Sauveur du monde.

Le Secrétaire, E. LE GALL DE KERLINOU.

281 SÉANCE.

28 NOVEMBRE 1876.

PRÉSIDENCE DE M. ROSENZWEIG.

ÉTAIENT PRÉSENTS:

MM. Mauricet, Revelière, de Cussé, Lallemand, de Closmadeuc, l'abbé Nicolas, Guyot-Jomard, l'abbé Luco, Perrin, Salmon, Brondel, Fournel, Marchais, Monteil, Le Gall de Kerlinou.

PROCÈS-VERBAL LU ET ADOPTÉ.

La Société a reçu les ouvrages suivants :

Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, tome XIV, 1875.

Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, année 1876, No 2. Table générale du bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1 vol., 1876.

Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 3e trimestre 1876. Bulletin de la Société des sciences historiques, 30e vol., année 1876. Notes sur les cercueils de pierre (1876). - Don de M. l'abbé Euzenot. La Société lui vote des remerciements.

La Société française d'archéologie (Tours) et la Société archéologique des Côtes-du-Nord acceptent l'échange de leurs publications contre celles de la Société polymathique.

Une lettre de M. Muiron, maire de Vannes, informe la Société que le Conseil municipal, dans sa séance du 19 juin dernier, a porté de 600 fr. à 1,000 fr. la subvention que la ville doit fournir, en 1877, à la Société polymathique.

M. le Président transmet au Conseil municipal les remerciements de cette Société.

Le Conservateur du Musée d'histoire naturelle, chargé d'examiner une proposition tendant à faire nommer par la Société la roche de Roguédas récemment mise en lumière par M. de Limur, croit qu'il n'existe pas d'exemple d'une société ou d'une académie prenant une semblable responsabilité; quant à la question de savoir si la Société peut adopter pour sa collection de minéralogie, la classification proposée par M. de Limur, et dont il offre de donner les types, M. Revelière, espérant pouvoir offrir bientôt au généreux donateur tout l'espace dési

rable, pense que la Société ne peut mieux faire que d'adopter cette classification.

Le Musée archéologique s'est enrichi de deux pots et trois mesures pour les liquides. (Acquisition.)

M. l'abbé Luco continue la lecture de ses études historiques sur les paroisses; il passe en revue Guénin, Guern, Guidel, Inguiniel, Inzinzac et Kervignac.

Dans une note sur le sphinx tète de mort (sphinx atropos, L.), M. Griffith étudie les habitudes de ce curieux animal, les superstitions dont il a été l'objet, les diverses hypothèses faites sur la nature et la cause du cri qu'il produit, et, malgré l'incertitude qui existe encore sur la cause de ce bruit bizarre, espère que de nouvelles expériences viendront enfin donner une solution définitive.

Dans un charmant travail intitulé: Comment les touristes écrivent... l'archéologie, M. le docteur de Closmadeuc relève les nombreuses erreurs relatées dans un rapport présenté à une société savante de province par un des touristes qui visitaient le Morbihan à la suite du Congrès scientifique tenu à Nantes l'année dernière, et s'écrie, comme conclusion de cette spirituelle critique: «Oh! les Touristes! Heureux mortels, qui parcourent au galop, et dans la belle saison, des contrées que nous mettons des années à connaître, et qui confient à des feuilles légères de simples notes au crayon, ce sont bien les pires ennemis de la vérité scientifique. >

Le Secrétaire, E. LE GALL DE KERLINOU.

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MM. Mauricet, Lallemand, de Cussé, de Limur, l'abbé Luco, Salmon, de Lahitolle, Guyot-Jomard, Burgault, Revelière, Bassac, Pozzy, Brondel, Fournel, Monteil, Marchais, Huchet, Le Gall de Kerlinou.

PROCÈS-VERBAL LU ET ADOPTÈ.

La Société a reçu les ouvrages suivants :

Archeologia cambrensis, no 28, liv. d'octobre 1876.

Procès-verbaux des séances de la Société des lettres, sciences et arts

de l'Aveyron, t. x.

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