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HARVARD COLLEG

FEB 23 1923

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F. C. LOWELL FUND

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MM. Burgault, Rosenzweig, de Limur, Lallemand, de Closmadeuc, l'abbé Luco, Leroy, Perrin, Marchais, Grandpair, Le Gall de Kerlinou, Eugène Burgault, Salmon, Mauricet fils, l'abbé Chauffier et GuyotJomard.

PROCÈS-VERBAL LU ET ADOPTÉ.

M. le Président dépose pour la Bibliothèque :

Le bulletin de la Société de statistique, sciences et arts des DeuxSèvres (Niort).

Bulletin de la Société dunoise archéologie, sciences et arts; — no 23, janvier 1875.

Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais;

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t. XII.

Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest ; 3° t., 1874, avec un atlas in-folio.

Comité météorologique de l'Ouest-Méditerranéen.

Bulletin du département de l'Hérault; - année 1873.

En quittant le fauteuil de la Présidence, M. le Dr Fouquet lit un remarquable travail sur les inappréciables richesses du Musée archéologique de la Société. Ce véritable compte-rendu, actuellement sous presse, ne sera pas l'article le moins intéressant du 2e Bulletin de l'année 1874.

M. Burgault remercie la Société de l'honneur qu'elle lui fait pour la deuxième fois, en l'appelant à la Présidence, après M. Fouquet dont il rappelle les travaux aussi variés qu'importants, et en lui désignant pour successeur M. Rosenzweig dont les œuvres ont constaté le mérite.

M. le Président passe ensuite en revue les principales branches des connaissances humaines, dans le passé et dans le présent.

De nos jours, l'hypothèse cède la place à l'expérience, et l'esprit d'association qui s'établit entre les sociétés savantes promet à la science son développement indéfini.

M. Mauricet dépose pour la bibliothèque de la Société les 14 premiers volumes de la Revue archéologique.

La Société vote des remerciements à M. Mauricet.

M. Le Gall de Kerlinou est admis comme membre titulaire résidant. M. Peccadeau de l'Isle, demeurant à Lorient, regrettant de ne pouvoir suivre les travaux de la Société, donne sa démission.

MM. Salmon et Marchais sont nommés au scrutin, conservateursadjoints du Musée d'histoire naturelle.

La Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan est inscrite, sur sa demande, au nombre des sociétés correspondantes, pour échange de bulletins.

Lecture est donnée d'une lettre de M. le Préfet du Morbihan, relative au service météorologique et à l'organisation de comités régionaux, conformément à une circulaire ministérielle du 30 novembre 1874.

MM. Bréart de Boisanger, ingénieur en chef, et M. de Limur sont désignés par la Société pour faire partie de ce comité météorologique. Lecture est donnée d'une dépêche par laquelle M. le Ministre de l'Instruction publique fait savoir que la réunion annuelle des délégués des Sociétés savantes s'ouvrira le 31 mars prochain. Le samedi, 3 avril, M. le Ministre présidera la séance générale dans laquelle seront distribués les encouragements accordés aux Sociétés.

Par une autre dépêche, datée du 14 janvier, M. le Ministre rappelle que les dispositions de l'ordonnance royale du 27 juillet 1845, prescrivant la publication d'un annuaire général des Sociétés savantes, n'ont été exécutées qu'une seule fois un seul annuaire a été publié en 1846 et, depuis cette époque, les circonstances n'ont pas permis de continuer cette utile publication.

Les relations établies depuis entre le Ministère et les sociétés des départements, les rapports des membres des comités historiques publiés dans les revues et les réunions de la Sorbonne ont bien fait connaître individuellement les travaux de quelques sociétés, mais aucun travail d'ensemble n'a été entrepris. C'est pour combler cette lacune que M. le Ministre de l'Instruction publique vient de me charger, dit M. le Secrétaire général, de préparer un rapport sur le service des sociétés savantes. En conséquence, j'ai l'honneur de vous prier, M. le Président, de vouloir bien faire réunir les renseignements suivants :

1 La date de la fondation de la Société ; se rattache-t-elle à une ancienne Société locale antérieure à 1789 ?

2o Une notice historique sur l'origine et les progrès de la Société ; 3o La liste des récompenses ou distinctions qu'elle a reçues en France ou à l'étranger;

4o Le nombre des Membres : 1o titulaires ou honoraires, 2o correspondants, pendant la première année de son existence et actuellement, avec indication des noms de ses différents présidents;

5o Le nombre de volumes publiés, avec indication des mémoires les plus importants;

6o Les titres des ouvrages publiés à part cartulaires, pouillés, mémoires, correspondances historiques, annuaires, etc., etc.;

7° Le nombre actuel de sociétés ou d'établissements avec lesquels elle correspond en France, à l'étranger ;

8o Est-elle reconnue comme établissement d'utilité publique? La date de cette reconnaissance légale ;

9o La Société possède-t-elle une bibliothèque? Indiquer le nombre des volumes et des manuscrits. Possède-t-elle des collections d'histoire naturelle, d'épigraphie, etc., etc.? Ces bibliothèques et collections sontelles cataloguées ? Ces catalogues sont-ils imprimés ?

Le bureau répondra aux questions posées par M. le Ministre.

Dans un petit travail intitulé les Pierres de fronde, M. Guyot-Jomard rappelle, d'après Diodore de Sicile, Strabon, Pline, l'habileté des anciens à se servir de la fronde; si toute pierre peut être employée par le frondeur, il est permis de croire néanmoins qu'une pierre préparée de certaine façon a dû être préférée. Dans le mouvement imprimé à la fronde, le projectile acquiert une force de rotation analogue à celle de la balle conique lancée par la carabine rayée.

Qu'on jette avec la fronde une pierre conique fortement aplatie à la base, elle se dirigera en tournoyant, la pointe en avant, vers le but visé, et elle portera beaucoup plus loin qu'une pierre d'une autre forme : c'est un fait d'expérience. Partant de ce principe, l'auteur estime que la pierre dite celta, hache celtique, etc., a pu servir de pierre de fronde. Il ajoute que les Matarce que César met aux mains des Helvètes et Strabon dans celles des Belges, ont pu être primitivement des armes de pierre. (Maen-tarz, en celtique, signifie coup de pierre, comme Bataraz a le même sens que Pen-Baz, bâton à grosse tête, qui a fait dire: Quam terribiles sunt Britanni quum dicunt torr é ben : Qu'ils sont terribles les Bretons quand ils crient: Casse lui la tête.....)

A cette lecture, M. le Dr Fouquet répond aussitôt qu'il n'adopte nullement l'opinion de l'auteur sur l'usage du celtæ comme Pierre de fronde : A ses yeux le celtæ est un signe de distinction, un amulette, un objet religieux, etc. M. Guyot réplique que tout en accordant aux vieux Celtes un penchant très prononcé pour les superstitions de toute nature, il a peine à leur attribuer cette espèce de mysticisme qu'on leur suppose. Le celta peut servir de pierre de fronde. Il en recommande l'expérience aux observateurs libres de toute idée préconçue.

M. Luco continue la lecture de son travail sur l'ancien personnel ecclésiastique.

Au nom de M. Duchatellier, M. le docteur de Closmadeuc met sous les yeux de la Société le croquis d'une coupe en argent trouvée entre les racines d'un vieux chêne, dans la commune de Plomelin (Finistère).

Cette coupe, faite au martelet, pèse 180 grammes; le diamètre de son ouverture est d'environ 19 centimètres. Les bords en ont été dorés. Au milieu, et sur le fond du vase, se voit une sorte de bouton en saillie représentant un saint suaire, avec une légende en caractères du XIIIe siècle, suivant M. Duchatellier. Les deux premiers mots sont lisibles ECCE AUG... Le saint suaire est encadré d'une ornementation bizantine. Au revers de la coupe, sur le fond, on lit, gravé au poinçon RIOU AU..... LEVIEU,

Le Secrétaire, A. GUYOT-JOMARD.

259 SÉANCE.

23 FÉVRIER 1875.

PRÉSIDENCE DE M. BURGAULT.

ÉTAIENT PRÉSENTS:

MM. Fouquet, Perrin, Grandpair, Morio, Lallemand, Le Gall de Kerlinou, Marchais, l'abbé Le Mené, Salmon, l'abbé Luco, Mauricet fils et Guyot-Jomard.

PROCÈS-VERBAL LU ET ADOPTÉ.

M. le Président a reçu pour la Bibliothèque :
L'Archæologia cambrensis; - janvier 1875.

Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe; 2e et 30 t., 1874.

Bulletin de la Société académique de Brest; t. 1, 1873-1874. Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy (1869-1870-1871).

Bulletin de la Société archéologique du midi de la France (18701871-1872).

1874.

Cartulaire de Marmoutier ; Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire; t. 29 et 30. Bulletin de la Société archéologique de Nantes; - t. 13e; 1er et 2e tr. de 1874.

Étude historique sur Fonfroide, par E. Cauret, de la commission archéologique de Narbonne.

La Société vote des remerciements aux donateurs.

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