Les girondins: leur vie privée, leur vie publique, leur proscription et leur mort, Volume 2 |
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Common terms and phrases
10 août accusés amis applaudissements armée arrêté assemblée avaient Barbaroux Bordeaux Bouquey Brissot Buzot Caen calomnies Calvados Chabot citoyens clubs collègues comité commissaires commission des douze commission populaire commune Condorcet conspirateurs Constitution Convention nationale courage crime Danton déclare décret d'accusation demande dénoncer département départementale députés despotisme devait dit-il Ducos Dumouriez enfin ennemis Évreux faction Fonfrède force Gensonné Gironde Girondins Gorsas gouvernement Guadet Guadet père hommes j'ai Jacobins jour jugement juin jurés l'accusé l'appel au peuple l'Assemblée législative laisser Lanjuinais Lasource lendemain lettre liberté lois Louis XVI Louvet mande Marat Meillan membres Mémoires ment ministre Mme Roland Moniteur Montagnards Montagne mort municipalité passé patrie patriotes pensée Pétion pétition porte président principes proscrits publique représentants du peuple républicains République reste révolution révolutionnaire Robespierre Saint-Émilion Salle salut public sang sauver scélérats séance sections sentiments septembre sera seul sûreté tion toyens tribunal tribunes tyrans Valady Valazé Vergniaud voix vote Wimpfen
Popular passages
Page 505 - Quand le gouvernement viole les droits du » peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour » chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus
Page 65 - N'avez-vous pas entendu dans cette en» ceinte et ailleurs, des hommes crier avec fureur : » Si le pain est cher, la cause en est au Temple; si » le numéraire est rare, si nos armées sont mal ap» provisionnées, la cause en est au Temple; si » nous avons à souffrir chaque jour du spectacle
Page 145 - que dans un pays où les droits du peuple ne seraient pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on pendrait les accapareurs, mettrait bientôt fin à leurs malversations
Page 44 - prononcer sur le sort de Louis, et vos opinions » parcourent l'Europe. Louis sera donc le seul » Français pour lequel il n'existera aucune loi, ni » aucune forme ! 11 n'aura ni les droits de citoyen, » ni les prérogatives de roi ; il ne jouira ni de son » ancienne condition, ni de la nouvelle. Quelle
Page 180 - est le centre autour duquel doivent se rallier » tous les citoyens ; peut-être que leurs regards ne » se fixent pas toujours sur elle sans inquiétude et » sans effroi : j'aurais voulu qu'elle fût le centre de » toutes les affections et de toutes les espérances. » On a cherché à consommer la révolution par la » terreur : j'aurais voulu la consommer par
Page 66 - raire est rare, si nos armées sont mal approvision» nées, la cause en est dans la Convention ; si la ma» chine du gouvernement se traîne avec peine, la » cause en est dans la Convention chargée de la di»riger; si les calamités de la guerre se sont accrues » par les déclarations de l'Angleterre et de
Page 176 - J'oserai répondre à monsieur Robespierre, qui » par un roman perfide, artificieusement écrit dans » le silence du cabinet, et par de froides ironies, » vient provoquer de nouvelles discordes dans le » sein de la Convention ; j'oserai lui répondre sans » méditation : je n'ai pas, comme lui, besoin d'art; » il suffit de mon âme.
Page 65 - la cause en est au Temple; si » nous avons à souffrir chaque jour du spectacle » de l'indigence, la cause en est au Temple ! Ceux » qui tiennent ce langage n'ignorent pas cependant » que la cherté du pain, le défaut de circulation des » subsistances, la mauvaise administration dans » les armées et l'indigence dont le spectacle nous » afflige, tiennent à d'autres causes
Page 67 - contre les rois, et ne concevra jamais » l'ignominieux asservissement à une poignée de » brigands, rebut de l'espèce humaine, qui s'agitent » dans son sein et le déchirent en tous sens par » les mouvements convulsifs de leur ambition et de » leur fureur ! Qui pourrait habiter une cité où
Page 151 - Il faut que l'aristocratie » de l'Europe, succombant sous nos efforts, paye » notre dette ou que vous la payiez. Le peuple n'a » que du sang, il le prodigue; allons, misérables, » prodiguez vos richesses. (Vifs applaudissements.} » Voyez, citoyens, les belles destinées qui