La faim me dévorait; j'étais brûlant; le sommeil m'avait fui; je suçais des morceaux de linge que je trempais dans de l'eau; je mâchais de l'herbe et du papier. Quand je passais devant des boutiques de boulangers, mon tourment était horrible. Par... Mémoires d'outre-tombe - Page 85by François-René vicomte de Chateaubriand - 1849Full view - About this book
| France - 1849 - 244 pages
...traversée se prolonge. Cette diète rigoureuse jointe au travail , échauffait ma poitrine malade. La faim me dévorait ; j'étais brûlant ; le sommeil...restai deux heures planté devant un magasin de fruits secs et de viandes fumées , avalant des yeux tout ce que je voyais... » — Mémoiret d'Outre-Tombe.... | |
| France - 1849 - 808 pages
...traversée se prolonge. Cette diète rigoureuse jointe au travail , échauffait ma poitrine malade. La faim me dévorait; j'étais brûlant; le sommeil...boulangers , mon tourment était horrible. Par une rude soirôe d'hiver, je restai deux heures planté devant un magasin de fruits secs et de viandes fumées... | |
| France - 1849 - 428 pages
...ambassadeur, raconte qu'ils vécurent cinq jours avec de l'eau chaude sucrée et un pain de deux sous. » La faim me dévorait , j'étais brûlant ; le sommeil...du papier. Quand je passais devant des boutiques de boulanger, mon tourment était horrible. Par une rude soirée d'hiver, je restai deux heures planté... | |
| Jean Roemer - French language - 1851 - 490 pages
...lui niais ses imaginations. L'inquiétude qu'il me causait m'empêchait de sentir mes souffrances. Cinq jours s'écoulèrent de la sorte. La faim me...restai deux heures planté devant un magasin de fruits secs et de viandes fumées, avalant des yeux tout ce que je voyais : j'aurais mangé non-seulement... | |
| Émile Souvestre - 1856 - 660 pages
...raconte qu'ils vécurent cinq jours avoc de l'eau chaude sucrée et un pain de deux sous. « La laim me dévorait, j'étais brûlant ; le sommeil m'avait...l'herbe et du papier. Quand je passais devant des bou4 tiques de boulanger, mon tourment était horrible. Par une rude soirée d'hiver, je restai deux... | |
| Louis Blanc - France - 1862 - 684 pages
...les détails de l'effroyable détresse à laquelle il se trouva réduit : « La faim me dévorait... je suçais des morceaux de linge que je trempais dans...je passais devant des boutiques de boulangers, mon supplice était horrible. Par une rude soirée d'hiver, je restai deux heures planté devant un magasin... | |
| Achille François Le Sellyer - Criminal law - 1867 - 504 pages
...j'étais « brûlant; le sommeil m'avait fui; je suçais des morceaux de « linge que je trempais dans de l'eau ; je mâchais de l'herbe • et du papier. Quand je passais devant des boutiques de bouv langers, mon tourment étail horrible. Par une rude soirée « d'hiver, je restai deux heures... | |
| Louis Blanc - France - 1862 - 658 pages
...les détails de l'effroyable détresse à laquelle il se trouva réduit : « La faim me dévorait... je suçais des morceaux de linge que je trempais dans...l'eau; je mâchais de l'herbe et du papier. Quand jo passais devant des boutiques de boulangers, mon supplice était horrible. Par une rude soirée d;... | |
| Fernand Lamy (i.e. Louis Ferdinand) - Agen (France) - 1877 - 538 pages
...siècle. Les Mémoires d'Outre-Tombe nous ont raconté plaisamment cette existence de privations. « La faim me dévorait; j'étais brûlant, le sommeil...dans l'eau ; je mâchais de l'herbe et du papier. » Son compagnon Hingant, conseiller au parlement de Bretagne, après cinq jours passés sans nourriture,... | |
| Antonin Roche - French literature - 1878 - 444 pages
...déjeuner. Ils passèrent cinq jours sans prendre autre chose que de l'eau. « La faim me dévorait, dit-il. Je suçais des morceaux de linge que je trempais dans...restai deux heures planté devant un magasin de fruits secs et de viandes fumées, avalant des yeux tout ce que je voyais : j'aurais mangé non-seulement... | |
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