Mémoires autographes de M. le prince de Montbarey: ministre secrétaire d'état au Département de la guerre sous Louis XVI ...A. Eymery, 1826 - France |
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affaires attaché avaient bonté Broglie cabinet Campy caractère chancelier chancelier de Maupeou changemens chargé choix comte de Maurepas comte de Provence comte de Saint-Germain comte du Muy comtesse confiance connaissance conseil de guerre conseil des dépêches cour crédit d'après daigna Dauphin département devait donner duc d'Aiguillon duc de Choiseul esprit eût faisait faiseurs finances fortune général goût heures intrigans j'ai j'avais j'étais j'eus jamais jeune jour l'administration liaison long-temps Louis XV m'avait m'en m'étais madame Adélaïde madame de Montbarey maison Majesté manière maréchal maréchal de Broglie marquis de Monteynard ment mérite militaire ministériel momens Monsieur moyens n'avait nistre nomination officiers ordres parlemens parler passer pendant personnes place porter position pouvait pré premier ministre prince princesse projets province pût régiment Reine réputation royaume s'était Sartines secrétaire d'état sentiment service servir seul sieur d'Avranges suite talens tion traiter travail très-bonne troupes trouva vait Vergennes véritable Versailles
Popular passages
Page 195 - ... et là, elle commença , avec le ton le plus animé, à me faire des reproches amers sur l'opposition que j'avais apportée à la grâce qu'elle avait désirée pour un protégé.
Page 198 - Le roi m'écouta avec la plus sé« rieuse attention ; et pendant mon récit, je crus remarquer qu'il « compatissait à tout ce que j'avais dû souffrir, connaissant par lui<c môme toute la vivacité de la reine. Puis me relevant avec bonté : « — Personne ne sait mieux que moi, me dit-il, comment la « chose s'est passée. » Mém. du prince de Montbarrey. T. II, p. 193 à 216.
Page 197 - agitation était tel, qu'en refermant sur elle la balustrade qui -« entourait son lit, elle y. mit tant de force que la porte fut près « de sauter sur ses gonds. Au moment où j'allais me retirer, je « dis à sa majesté, avec toute l'énergie d'une vive émotion, que « j'allais rendre compte au roi de ce qui venait de se passer, « et que lui seul pouvait et devait me juger. — Vous le pouvez, Les autres ministres étaient entraînés de même mu par cette volonté impétueuse.
Page 195 - J'ignorais que parmi les deux autres « prétendans à cette grâce, il s'en trouvait un honoré de la pro« tection spéciale de la reine... « Ce travail eut lieu le samedi de la semaine de Quasimodo. « Le lendemain dimanche, je reçus, pendant mon dîner, l'ordre « de me rendre chez la reine, après vêpres, c'est-à-dire sur les « quatre heures et demie après midi. J'arrivai à l'heure fixée, « et elle m'ayant fait appeler dans sa chambre à coucher, au « premier coup d'œil que je portai...
Page 197 - Roi dç ce qui venait de se passer, et que lui seul pouvait et devait me juger. Vous le pouvez, Monsieur, me dit la Reine: et ma réplique fut : Je le sais bien, et j'y cours.
Page 33 - Provençal, avec toutes les prétentions et fort peu de fortune, avec un esprit souple, insinuant, flatteur à l'égard de ceux dont il pouvait espérer quelque chose, tranchant à l'égard de ses égaux, et très insolent envers ceux sur lesquels il se croyait quelque supériorité : esprit double et capable de se plier à tout pour arriver à son but, il avait été, par l'influence de M. de La Vauguyon, placé dans l'éducation des princes, et attaché spécialement à Monsieur, comte de Provence,...
Page 195 - ... gné de me croire l'objet. La manière dont elle me reçut était « si différente, si opposée aux grâces qu'elle savait ordinairement « répandre sur ses moindres actions, que je jugeai qu'elle éprou« vait un grand mécontentement.
Page 158 - Je me contentais , lorsque j'étais consulté par M. de Maurepas , de lui faire sentir que je n'étais pas du même avis que M. de Saint-Germain , sans chercher à faire prévaloir le mien...
Page 44 - les ministres pensèrent que ce moyen pouvait remplacer l'assentiment du royaume, et que le roi serait plus sûr de l'enregistrement de ses édits dans dix-huit corps séparés que s'il était dans la nécessité de recourir à une réunion de députés de toutes les parties de l'Empire
Page 196 - Cette scène terrible dura plus d'une demi-heure, et nous te« nant tous deux dans un état d'effervescence, ne nous laissa pas « la faculté d'entendre un orage très-fort qui éclatait sur notre « tête, et qui dura avec une grande violence, pendant que je subis