Page images
PDF
EPUB

A.D. 1685.]

HIS CHARACTER.

359

the protestant faith, and whom he married to protestants that he might secure a succession of protestant princes, we shall perhaps come to the conclusion that for the greater part of his reign he looked on religion as a political question, and cared little to which of the two churches he might belong. It is true that afterwards, in 1683, he gave to the subject more attentive deliberation*; yet even then he did no more than deliberate, and never came to a decision till he learned from his physicians that in a few hours he would cease to live.

In conclusion it may be proper to remark that during his reign the arts improved, trade met with encouragement, and the wealth and comforts of the people increased. To this flourishing state of the nation we must attribute the acknowledged fact, that, whatever were the personal failings or vices of the king, he never forfeited the love of his subjects. Men are always ready to idolize the sovereign under whose sway they feel themselves happy.

Charles left no issue by his queen, Catherine of Portugal. Of his illegitimate children he acknowledged James duke of Monmouth, by Lucy Walters; Charlotte countess of Yarmouth, by Lady Shannon; Charles duke of Southampton, Henry duke of Grafton, George duke of Northumberland, and Charlotte countess of Lichfield, by the duchess of Cleveland; Charles duke of St. Albans, by Eleanor Gwyn; Charles duke of Richmond, by the duchess of Portsmouth; and Mary countess of Derwentwater, by Mary Davies.

• James (Memoirs), i. 736.

1

NOTES.

NOTE (A), Page 34.

The letters patent by which Louis XIV. grants the domain of Aubigni to Mademoiselle de Querouaille, and after her to one of the illegitimate sons of Charles II., to be named by that prince.

LOUIS, par la grace de dieu roi de France et de Navarre, à tous présens et à venir, salut. La terre d'Aubigni-sur-Niére, dans notre province de Berri, ayant été donnée dès l'année 1422, par le roi Charles VII., l'un de nos prédécesseurs, à Jean Stuart, comme une marque des grands et considérables services qu'il avoit rendus dans la guerre à ce roi et sa couronne, et cette donation ayant été accompagnée de condition que ladite terre d'Aubigni passeroit de mâle en mâle à tous les descendans dudit Jean Stuart, avec reversion à notre couronne lorsque la branche masculine qui seroit venue de lui seroit éteinte, ce cas porté par lesdites lettres de donation est arrivé l'année dernière, par la mort de notre cousin le duc de Richemont, dernier de la ligne masculine dudit Jean Stuart. Mais, parceque cette terre ayant été, durant tant d'années, dans une maison qui avoit l'honneur d'appartenir de si près a notre très-cher et très-aimé frère le roi de la Grande-Bretagne, ledit Roi nous auroit fait témoigner qu'il seroit bien aise qu'à cette considération nous voulussions bien la faire passer à une personne qu'il affectionneroit, et rentrer après elle dans une maison qui fût encore unie par le sang à la sienne; qu'à ce sujet il nous auroit fait requérir que nous voulussions bien accorder nos lettres de donation de ladite terre d'Aubigni-sur-Niére a la dame . . . . de Kerouel, duchesse de Portsmouth, pour passer après sa mort à tel des enfans naturels de notre frere le roi de la Grande-Bretagne qu'il

voudra nommer, sous les mêmes clauses et conditions que la même terre fut premièrement donnée par le Roi Charles VII. en 1422 au susdit Jean Stuart, et que ladite terre étant passée a tel fils naturel dudit Roi de la Grande-Bretagne qu'il aura voulu nommer, elle demeure audit fils naturel, et à ses descendans de mâle en mâle, avec droit de reversion à notre couronne, au défaut d'enfans mâles et par l'extinction de la ligne masculine, qui seroit sortie de lui. Comme nous embrassons avec plaisir les occasious qui se presentent de donner à notre dit frère le roi de la Grande-Bretagne des marques de notre amitié et de l'extrême considération que nous avons pour ce qu'il désire, et que nous avons aussi bien agréable qu'une terre qui étoit demeurée durant tant d'années dans une maison si illustre, retourne en quelque sort à son origine en passant un jour entre les mains d'un fils naturel de notre dit frère, nous avons bien voulu disposer de ladite terre d' Aubigni en la manière que nous avons été requis par notre susdit frère le roi de la Grande-Bretagne.

A ces causes, savoir faisons que de notre grace spéciale, pleine puissance, et autorité royale, nous avons à ladite dame.... de Kerouel, duchesse de Portsmouth, et après elle à celui des fils naturels de notre dit frère le roi de la Grande-Bretagne qu'il nommera, et aux descendans mâles en ligne directe dudit fils naturel, donné, cédé, transporté, et délaissé, donnons, cédons, transportons, et délaissons par ces présentes signées de notre main, le fonds et propriété de la terre d'Aubigni, avec tous et un chacun ses droits, appartenances et dépendances, pour en jouir et user par ladite duchesse, et après son décès celui des fils naturels dudit roi de la GrandeBretagne qu'il nommera, et les descendans mâles en droit ligne dudit fils naturel, comme de leur propre chose et loyale acquêt, tout ainsi que nous ferions, sans aucune chose en retener et réserver à nous et à nos successeurs rois, que les foi et hommage, ressort et souveraineté, à condition toutefois que ladite terre d'Aubigni, avec ses appartenances et dependances, retournera à notre domaine au defaut des males descendans en droite ligne du fils naturel qui aura été nommé par le susdit roi de la Grande-Bretagne.

[blocks in formation]

Si donnons en mandement à nos amés et féaux les gens tenant notre cour de Parlement et chambre de nos comptes à Paris, que ces présentes lettres de don ils les aient à enregistrer, et du contenu en icelles faire jouir et user pleinement, paisiblement et à toujours ladite dame.... de Kerouel, duchesse de Portsmouth, et après elle le fils naturel que ledit roi de la Grande-Bretagne nommera, et les descendans mâles en droite ligne dudit fils naturel, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchemens à ce contraires.

Car tel est notre plaisir: et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre sceau à cesdites présentes, sauf en autre chose notre droit et l'autrui en toutes. Donné à Saint-Germain-enLaye, au mois de Décembre, l'an de grace 1673, et de notre règne le trent-unième.

[This note and the last in volume XI. are extracts from Les Œuvres de Louis XIV.]

66

66

66

[ocr errors]

66

NOTE (B), Page 181.

On Feb. 11, 1679, Oates, and on Feb. 15, Bedloe, delivered in accounts of the expenses incurred by them on occasion of the service of his majesty and the kingdom." It is impossible to read them without admiring the effrontery of these men. Oates, an acknowledged pauper, had the face to insert the following charges. Item, for a watch to present to the archbishop of Tuam when at Madrid, 87. 10s.-Item, for gloves and knives to present to the rector of St. Omers, 21. 18.-Item, for books which the jesuits had " of me, 40%.-Money owed to me by the jesuits, 80%.— Item, my manuscript of the Alexandrian version of the 'Septuagint, which I gave them, 501.—Item, for my expenses from the 17th of June to February 8, 336%. "168." Making with several other charges the sum of 6787. 12s. 6d. Bedloe's account is equally curious, but more moderate. It amounts only to 2137.-See Brief History, iii. 121-124.

66

[ocr errors]

66

[ocr errors]

END OF VOL. XII.

« PreviousContinue »