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Paul, de et à Fribourg, 2es sous-lieutenants d'infanterie d'élite, ont été promus fers sous-lieutenants dans la même arme.

Le 19 décembre: M. Henseler, Edmond, major, de Bremgarten (Argovie), à Fribourg, a été nommé secrétaire définitif de la direction de la guerre. (Il était provisoire depuis le 30 décembre 1863.)

Le 21 décembre: Au grade de 1ers sous-lieutenants dans l'infanterie de réserve, MM. les 2es sous-lieutenants, Robadey, Joseph, à Romont; Schmid, Edouard, à Morat; Guidi, Jn-Jaques-Philippe, à Fribourg; Peillex, Philippe, de Fribourg, à Payerne.

Dans l'infanterie de landwehr, au grade de 1ers sous-lieutenants, les 2es souslieutenants, MM. Michel, Pierre, de Villarsel-le-Gibloux, et Jemmely, Jaques, à Courtepin.

Postérieurement au 21 décembre, ont été nommés dans le corps des carabiniers : Au grade de capitaine de la compagnie d'élite no 13 M. Broillet, Xavier, à Gevisiez; au grade de lieutenant de la compagnie d'élite no 25 M. Buman, Charles, à Fribourg; au grade de 1er sous-lieutenant de la compagnie d'élite no 13 M. Kern, Philippe-César, à Fribourg. M. le capitaine Broye a passé de la compagnie no 13 au commandement de la compagnie de réserve no 53.

Valais. Promotions et nominations militaires :

CARABINIERS: MM. Veuthay, Alphonse de Vionnaz, capitaine; Trottet, Hypolite, de Monthey, capitaine; de Sépibus, Alphonse, de Morell, capitaine; - de Lavallaz, Pierre-Marie, de Colombey, lieutenant; Pignat, Emile, de Vouvry, 1er sous-lieutenant.

INFANTERIE: MM. Gaillard, Emile, d'Orsières, capitaine; de Werra, Ernest, de St-Maurice, capitaine-aide-major: Rausis, Félic.-Nicolas, d'Orsières, lientenant; - Fumey, César, de Vouvry, lieutenant; Délez, Louis, de Salvan, 1er

sous-lieutenant.

Neuchâtel. 1er juge:

2me

Tribunal militaire pour 1865.

Perret, David, commandant de bataillon.
Morel, Numa, major d'infanterie.

1er suppléant: Colomb, Auguste, capitaine d'infanterie,

2me

Perrochet, Edouard,

Chatelain, Ulysse,

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LeRoy, Charles,

Auditeur:

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d'artillerie;

de carabiniers;

de guides.

Borel, Eugène, capitaine à l'état-major judiciaire.

Greffier: Bonnet, Ch. -Edouard, lieutenant d'infanterie.

Commission de taxe militaire pour 1865 :

Perret, David, commandant de bataillon, président.

Cartier, Adolphe, major d'infanterie, assesseur.

Tripet, Alfred, capitaine d'artillerie,

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Favre, Jean-Louis, capitaine d'infanterie, suppléant.
Soguel, Eugène,

Suchard, Philippe, lieut. de carabiniers,

Quinche, G.-Louis, capitaine aide-major, secrétaire.

- Dans sa séance du 4 janvier 1865, le Conseil d'Etat a nommé le citoyen Georges Kruger, préposé militaire de la section de Serrières, en remplacement du citoyen Fritz Dietz, démissionnaire.

Tessin.

Le tribunal militaire pour 1865 vient d'être composé comme suit: Juges: lieutenant-colonel fédéral Fratecolla; major Mola, Pierre. Suppléants: commandant Chicherio-Scalabrini, Fulvio; major Trezzino, Constantin.

Cour de cassation: Juges: colonel fédéral Rusca; commandant Dotta, Camille; major Chicherio Fulgenzio; capitaine de Arbondi, François; capitaine Vegezzi, Jérôme.

Suppléants: major Lurati, capitaine Marconi, Paul; capitaine Raspini, César. Vaud. — Le Conseil d'Etat a accordé un brevet de major d'infanterie à M. Collioud, commis d'exercice en chef du contingent de Vevey et capitaine depuis 1851.

Le Conseil d'Etat a nommé: médecin capitaine, M. Eug. Mathey, à Nyon. Médecins lieutenants: MM. Dumur, à Cossonay, et Panchaud, à Lausanne.

Lieutenant d'infanterie M. Piguet, J.-Ph., au Brassus, aux chasseurs de droite du 111e bataillon; 1er sous-lieutenant: M. Rossier, J.-F., aux Tavernes, au no 4 du 26e bataillon; 2es sous-lieutenants: MM. Epars, Jul.-Fs-H., à Penthalaz, aux chasseurs de droite du 111e bataillon Pascal, Ch.-G., à Lausanne, au no 1 du 5o bataillon de réserve cantonale; Mayor, Adrien, à Mollens, porte-drapeau du 47e bataillon; Jomini, César, aux chasseurs de gauche du 112e bataillon.`

Vétérinaire militaire au grade de second sous-lieutenant: M. Monnard, R.-A., å Lachaux.

Le Conseil d'Etat a en outre accordé, conformément à l'art. 12 de la loi militaire, un brevet de lieutenant de cavalerie à la suite à M. G. de Freudenreich, à Monnaz, licencié du service d'Autriche comme lieutenant de uhlans.

Le Conseil d'Etat a nommé 2e sous-lieutenant de la compagnie no 1 du 26me bataillon M. Perret, Louis-Heuri, à Bremblens.

Dans sa séance du 23 janvier, le Conseil d'Etat a nommé le tribunal militaire cantonal pour 1865, comme suit :

Grand juge: M. Koch, lieutenant-colonel à l'état-major judiciaire, à Lausanne. Grand juge suppléant pour le cas où le prévenu est d'un grade supérieur à celui du grand juge: M. Veillard, colonel fédéral, à Aigle.

Suppléants du grand juge: MM. Baud et Martin, commandants de bataillon. fer juge: M. Chautems, capitaine quartier-maître, à Lausanne.

Suppléants du premier juge: MM. J. Gattabin, lieutenant d'infanterie, à Lausanne,

et V. Pache, sous-lieutenant de carabiniers, à Chapelles.

24 juge: M. Contesse, capitaine d'artillerie, à Romainmôtier.

Suppléants du second juge: MM. Couvreu, Aloïs, lieutenant de dragons, à Corsier, et Meylan, Henri, lieutenant d'infanterie, à Bougy.

Auditeur en chef: M. le procureur général Verrey.

Auditeur cantonal: M. E. Bory, capitaine à l'état-major judiciaire, à Lausanne. Suppleants de l'auditeur: M. L. Ruchonnet, lieutenant d'artillerie, et H. Guisan, sous-lieutenant d'infanterie, à Lausanne.

Greffier: M. L. Bidlingmeyer, sous-lieutenant de carabiniers, à Lausanne.

AVIS.

Nous prévenons nos abonnés de l'étranger, que nous disposerons prochainement sur eux à présentation du montant de leur abonnement pour 1865. Nos traites acquittées tiendront lieu de quittance.

Nos abonnés de la Suisse sont prévenus que nous prendrons en remboursement sur la poste avec le numéro du 1o1 mars le montant de leur abonnement pour 1865. IMPRIMERIE PACHE, CITÉ-DebriÈRE, 5.

LAUSANNE.

SUISSE

dirigée par

MM. F. Lecomte, lieut.-colonel fédéral; E. RUCHONNET, capitaine fédéral d'artillerie; E. CUÉNOD, capitaine fédéral du génie.

No 4.

Lausanne, le 15 Février 1865.

X Année.

SOMMAIRE. D'un dépôt fédéral de la guerre (suite) Des nouvelles armes à feu portatives. A propos des ressemblements de troupes (correspondance). Actes officiels. Nouvelles et Chronique. Avis. SUPPLÉMENT. - REVUE DES ARMES SPÉCIALES.

D'UN DÉPOT FÉDÉRAL DE LA GUERRE.
(Suite.)

3. Les reconnaissances annuelles. ()

Les reconnaissances qui ont lieu chaque année peuvent déjà être considérées comme un commencement de l'institution du dépôt de la guerre; elles demeureront encore après son établissement la source la plus importante pour le complément des archives militaires.

Le dépôt de la guerre prêtera à ces reconnaissances tout son concours et mettra tout à leur disposition pour que les résultats en soient le plus fructueux possible.

La brigade chargée d'une reconnaissance ne pourra s'acquitter convenablement de cette tache que si elle a recueilli déjà auparavant tous les renseignements nécessaires concernant le terrain qu'il s'agit de reconnaître, car sans cela elle s'occupera à recueillir des renseignements qui sont déjà connus, ou elle risquera de ne recueillir que des notions de peu d'importance, si, préalablement, la partie à reconnaître n'a été envisagée au point de vue géographique, militaire et stratégique. La reconnaissance pourra enfin être inutile si l'on procède au levé de terrains dont nous possédons déjà de bonnes études.

Le bureau d'état-major fournira done, pour l'époque fixée à la re(') Ce no 3 est un très bon chapitre. Toutefois quelques renseignements de plus sur cette commission du dépôt, qui se présente incidemment et à la sourdine comme adjointe au département militaire, ne manqueraient pas d'intérêt. Si l'on pouvait faire de ce nouveau rouage la commission supérieure de l'état-major et de l'armée, ce serait certes un excellent progrès à réaliser, et nous en parlerons plus loin.

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MIE SĄ A vené je ɔ puisées dans les archives conprenant:

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1. En resume de la pogreppe mitaire et de la position stratégique de la seming bezalie.

• Les matériaux description typographique soit tactique de la partie à explorer, de ses sucmunications, positions, de ses cours d'eau, au forven de copies et de dessins; pour ces derniers. a photographie pura être employée afin de reproduire les points les pigs importants, et afin que les détails ruilitaires puissent y être étudiés et examinés avec plus de soin; 3" Des tableaux statistiques complétés autant que les matériaux existants auront permis de le faire. Ces tableaux seront vérifiés, s'il y a lieu, et complétés:

4° Un résumé historique militaire des opérations qui ont eu lieu sur la section à reconnaitre.

Le chef du dépôt devra non-seulement tenir à jour un contrôle de toutes les pièces contenues dans les archives, mais il annotera aussi avec soin ce qui manque à la collection et ce qui devrait être l'objet d'études.

Le Département militaire et la Commission du dépôt de la guerre fixeront, chaque fois, les parties qui devront faire l'objet d'une reconnaissance dans le courant de l'année.

Quelques-uns des officiers désignés pour prendre part à la reconnaissance seront convoqués au dépôt de la guerre avant qu'elle commence et s'y réuniront de nouveau pour achever et coordonner leur travail lorsque la reconnaissance sera terminée.

Les reconnaissances annuelles ont deux buts, savoir:

a) L'investigation du pays au point de vue militaire;

b) Le développement des officiers de l'état-major dans les études

stratégiques-tactiques.

Chaque reconnaissance portera son fruit dans ces deux sens, si même l'on ne cherche à obtenir qu'un des buts mentionnés; il est indispensable pour le dépôt de la guerre que des reconnaissances aient lieu tout spécialement dans le premier.

4. Redaction de mémoires sur la defense nationale.

Les travaux du bureau d'état-major doivent avoir pour but de réu nir une collection de mémoires concernant la défense territoriale de tout notre pays et d'arriver par-là à former une science spéciale ayant pour objet cette défense. (

() Voici donc des mémoires faits par des élèves, pour leur instruction, et dont la collection devra former une science spéciale! Très spéciale, en effet!

On doit favoriser tous les moyens qui sont propres à propager parmi les officiers d'état-major les connaissances qui y ont rapport et au nombre desquelles on peut mentionner spécialement l'enseignement pour l'état-major de la géographie militaire suisse. () Si l'étatmajor ne possède pas ces connaissances générales, il pourra arriver qu'en cas de guerre notre adversaire saura mieux profiter, à l'avantage de ses dispositions stratégiques, des circonstances géographiques de notre pays que nous-mêmes, et que pour avoir négligé cette étude importante, nous serons frustrés des avantages que tire un état-major bien instruit des circonstances géographiques du théâtre de la guerre. (*)

Chaque état-major des autres Etats connaît, non-seulement son propre territoire, mais aussi celui des pays avoisinants. (5) Il connaît les points importants à occuper, la signification et les avantages de telle ou telle ligne, l'influence de la forme et du genre de frontière, celle de la ligne des fleuves et des chaines de montagnes, ainsi que des routes, des réseaux de chemins de fer et surtout des places fortifiées. (*)

(1) Nous ne saurions partager cet avis qu'avec mesure. La géographie militaire suisse peut faire sans doute l'objet d'un enseignement aussi attrayant qu'instructif, surtout quand il est donné par un aussi bon officier du génie que M. le lieutenantcolonel Siegfried. Mais c'est un peu de luxe pour nos officiers d'état-major, qui auraient tant d'autres choses plus utiles à apprendre et qu'ils ne peuvent pas apprendre par eux-mêmes. Le meilleur cours de géographie, la meilleure description géographique ne vaudra jamais un simple coup-d'œil jeté sur une bonne carte. Nous répétons que les cartes sont précisément faites pour dispenser d'une étude approfondie de la géographie, et soulager la mémoire d'une infinité de noms et de chiffres difficiles à retenir. Avoir des notions générales sur le pays, y être orienté; avoir en poche deux cartes à grande et plus petite échelle, savoir lire ces cartes et en tirer un petit croquis de circonstance, voilà toute la géographie militaire nécessaire à un officier d'état-major. S'il a de bons principes de stratégie et de taclique, cette géographie-là, secondée de quelques reconnaissances, lui suffira pleinement; s'il n'en a pas, ce n'est pas un cours méthodique de géographie militaire qui y suppléera.

(*) La Suisse savait, avant la publication de ce message, que toute opération de guerre doit être précédée de l'étude du terrain. C'est prescrit dans la plupart de nos ordonnances, règlements et instructions. C'est même un peu pour cela, présumons-nous, que la Confédération a fait faire l'atlas.

() Nous avons souvent remarqué au contraire que MM. les officiers d'état-major des pays avoisinants étaient beaucoup moins instruits en géographie que les nôtres. Malheureusement pour nous la géographie senle ne suffit pas à constituer la supériorité militaire d'un officier.

(Tous ces objets varient de valeur suivant les circonstances politiques et militaires du moment. On ne peut pas leur en donner une absolue; par conséquent les définitions militaires qu'on en fait d'avance sont fausses. Telle ligne de défense aujourd'hui devient ligne de communication demain, etc. On ne peut à cet égard que s'en référer aux principes de l'art militaire comme guides.

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