Cours d'histoire des états européens, depuis le bouleversement de l'Empire romain d'Occident jusqu'en 1789: Suite. Pays-Bas de 1621 à 1716. Grande-Bretagne et Irlande jusqu'en 1714Gide fils, 1832 - Europe |
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Common terms and phrases
accordé alliés ambassadeurs anglais août articles avaient avril ayant baron barrière Breda campagne cardinal cardinal de Noailles catholique céder cession Charles commandement comte consentement couronne d'Espagne d'Utrecht déclara demanda devait donner duc de Savoie États d'Hollande États-généraux événemens évêques flotte fût garnison général gouvernement grand-pensionnaire Grande-Bretagne Gueldre guerre Guillaume Haye Hollandais hollandaise hommes Indes Jacques Jansénistes janvier Jean de Witt juillet juin l'amiral l'Angleterre l'art l'électeur l'empereur l'Empire l'Union laisser Londres Louis XIV madame de Maintenon maison d'Autriche maréchal mariage Marlborough ment ministres mois monarchie n'avait nation négociation Noailles nommé pagne paix de Munster parlement Pays-Bas espagnols Philippe plénipotentiaires porter Portugal possession prince d'Orange prince Eugène princesse propositions province d'Hollande Provinces-unies Prusse puissances Quesnel raux reine Anne religion renonciation république restitution royaume Ryswick s'était serait seul signé stadhouder stipulations sujets tion Torcy traité d'Utrecht traité de paix trève troupes Utrecht vaisseaux Witt Zéelande
Popular passages
Page 128 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait...
Page 128 - J'ai été jeune et jolie ; j'ai goûté des plaisirs, j'ai été aimée partout ; dans un âge un peu plus avancé, j'ai passé des années dans le commerce de l'esprit ; je suis venue à la faveur, et je vous proteste, ma chère fille, que tous ces états laissent un vide affreux, une inquiétude, une lassitude, une envie de connaître autre chose, parce qu'en tout cela rien ne satisfait entièrement.
Page 129 - Mais la seconde considération , qui est la plus délicate et la plus difficile à conserver et à pratiquer, c'est qu'en abandonnant notre cœur, il faut demeurer maître absolu de notre esprit ; que nous séparions les tendresses d'amant...
Page 121 - Sa gaieté jeune, vive, active, animait tout, et Sa légèreté de nymphe la portait partout comme un tourbillon qui remplit plusieurs lieux à la fois , et qui y donne le mouvement et la vie. Elle ornait tous les spectacles, était l'âme des fêtes , des plaisirs, des bals, et y ravissait par les grâces, la justesse et la perfection de sa danse.
Page 30 - Je connais votre zèle et la valeur de mes troupes. Mais enfin la fortune peut vous être contraire. S'il arrivait ce malheur à l'armée que vous commandez, quel serait votre sentiment sur le parti que j'aurais à prendre pour ma personne ? » A une question aussi grave et aussi importante, je demeurai quelques moments dans le silence.
Page 120 - ... point mal ; un port de tête galant, gracieux, majestueux et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille longue, ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une marche de déesse sur les nues : elle plaisait au dernier point.
Page 138 - La fonction des rois consiste principalement à laisser agir le bon sens, qui agit toujours naturellement sans peine.
Page 116 - Nulle récompense ne coûte moins à nos peuples, cl nulle ne touche plus les cœurs bien faits que ces distinctions de rang, qui sont presque le premier motif de toutes les actions humaines, mais surtout des plus nobles et des plus grandes ; c'est d'ailleurs un des plus visibles effets de notre puissance, que de donner quand il nous plaît un prix...
Page 137 - VOUS recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 143 - Tout ce qui se trouve dans l'étendue de nos états, de quelque nature qu'il soit, nous appartient au même titre... Les deniers qui sont dans notre cassette, ceux qui demeurent entre les mains de nos trésoriers, et ceux que nous laissons dans le commerce de nos peuples, doivent être par nous également ménagés.