Essai sur l'histoire des doctrines du contrat social |
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absolue Althusius autorité Babeuf besoins Bossuet Cabet Calvin chose Cicéron Cité Cité de Dieu citoyens civile collectivité commun conception consentement Constitution contractuel Contrat social critique Déclaration démocratique despotisme Dieu divine doctrine doit économique Etats Fichte gouvernement Grotius Histoire Hobbes hommes Hubert Languet idéal idées indi individus institutions Jure juridique juristes justice Kant l'absolutisme l'autorité l'Eglise l'Etat l'état de nature l'évolution l'exécutif l'homme l'idée de Contrat l'individu l'institution liberté limites Locke logique lois Magistrats Marsile de Padoue ment monarchie Monarchomaques Monarque Montesquieu morale Moyen-Age naturel Nicolas de Cuses pacte social pactum societatis pactum subjectionis pensée Peuple philosophie Physiocrates poli populus pouvoir législatif pratique Prince principe propriété individuelle Proudhon publicistes puritaine raison réaliser régime religieuse Renouvier représentants républicain Révolution Révolution française romain Rousseau serait seul Société politique solidarité sorte souverain souveraineté Spinoza stoïcisme Sujets système tendances théoriciens du Contrat théories du Contrat tion tique trat Volonté générale XVIIIe siècle
Popular passages
Page 326 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 298 - Par la première , le prince ou le magistrat fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Par la seconde, il fait la paix ou la guerre , envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions.
Page 275 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 281 - Les clauses de ce contrat sont tellement déterminées par la nature de l'acte, que la moindre modification les rendrait vaines et de nul effet; en sorte que, bien qu'elles n'aient peut-être jamais été formellement énoncées, elles sont partout les mêmes, partout tacitement admises et reconnues...
Page 326 - La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Page 138 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 271 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 273 - Il ya deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de la nature; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée * les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement.
Page 276 - Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme , aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'ya nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté.
Page 301 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que « le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices ». Voilà ce que j'appelle la nature de chaque gouvernement.