BIBLIOGRAPHIE N° 7 Handbuch für Eisenbetonbau, vol. 7, 2e édit. Eisenbohnbau, Tunnelbau, Stadt und Untergrund bahnen Bergbau. Manuel du béton armé, 7 vol. Travaux de chemins de fer, de tunnels, lignes métropolitaines et souterraines, traraux dans les mines. Wilhelm Ernst et fils, Berlin, broché 21 marks. Dans ce nouveau volume comme dans ceux de la 2e édition de son Manuel qui ont déjà vu le jour, le D' von Emperger s'est préoccupé de tenir les diverses parties au courant des progrès les plus récents, et l'on y trouve ainsi immédiatement, grâce à l'index final établi avec le plus grand soin, par le P. Brugsch, des renseignements spéciaux qui exigeraient autrement des recherches laborieuses dans de nombreux organes techniques. Le premier chapitre sur les ponts sous rails dû à la collaboration de MM. Homann et Colberg, présenté par rapport à la première édition, des développements considérables, nous signalerons notamment ce qui concerne les tabliers à ossature proprement métallique où l'enrobement dans le béton sert essentiellement à protéger le métal contre les intempéries; ces ouvrages qui sont une sorte de compromis se font accepter de plus en plus par les adversaires du béton armé proprement dit. Une annexe de J. Labes expose les errements adoptés dans les travaux exécutés selon les prescriptions de la Direction royale des Chemins de fer de Berlin. Pour remédier aux inconvénients connus, résultant de ce que le béton n'a qu'une faible résistance à la traction, tandis que sa grande résistance à la compression n'est pas utilisée, Labes a réalisé pour divers tabliers une mise en charge préalable des armatures où une compression. initiale du béton (conformément anx vues antérieures d'Harel de la Noé). Cette précaution doit évidemment retarder l'apparition des premières fissures. Le chapitre 2 relatif aux traverses de chemins de fer rédigé par R. Bastian ne comporte pas d'additions importantes par rapport à la première édition ; des renseignements intéressants viennent à la suite, chapitre 3, sur les mâts et supports de conduites électriques types Bourgeat Siewart, etc. Le chapitre IV rédigé également par le D' Ing. Bastian comprend les applications diverses du béton aux chemins de fer pour lesquelles la convenance de ce matériaux n'est pas encore généralement admise, marquises, halles, abris, quais de chargement, dépôts de machines, remises, fosses de visite ou de plaques tournantes, postes sémaphoriques, etc. Le Professeur Nowak qui s'est chargé du chapitre V, spécialement consacré aux travaux de tunnels, s'est efforcé d'y apporter la rigueur positive en laissant une part suffisante à la théorie. Il décrit ensuite les travaux exceptionnels les plus récents en fait de souterrains, comme ceux de Schöneberg et du Métropolitain de Paris, avec quelques exemples de reconstructions. Un tableau intéressant énumère dans l'ordre chronologique les 28 souterrains les plus importunts exécutés sous des fleuves depuis le tunnel sous la Tamise de 1807-1813 jusqu'à celui de la Concorde sous la Seine 1909. Enfin le dernier chapitre dû à l'Ingénieur Nast fait connaître les progrès considérables faits depuis 4 à 5 ans dans l'application du béton armé aux travaux des mines: fonçage de puits, ouverture ou consolidation de galeries, chambres de machines, trémies, bassins de décantation, condenseurs, etc. A. GOUPII.. N° 8 Deutsch. Auschuss für Eisenbeton, Cahier 12, Versuche mis Eisenbeton-Balken zur Ermittlung der Widerstandsfahigkeit verschiedener bewehrung gegen schubkrafte, Professeur BACH et GRAF, Ingénieur. Recherches sur la determination de la résistance au glissement de diverses armatures dans les poutres en béton armé (2e partie), exécutées dans le laboratoire des Essais de l'Ecole supérieure technique à Stuttgard. Wilhelm et fils, Berlin, 14 marks. La première partie de cette importante étude a fait l'objet d'une analyse dans la bibliographie des Annales, 1911, Tome IV. Les poutres considérées dans la seconde série de recherches sont armées avec des tiges infléchies, plusieurs ont été munies d'étriers. Le choix des matériaux, les charges et les autres détails d'expérience sont disposés comme dans la première partie (longueur 3m. 40, portée entre appuis 3m,00, âge au moment des essais 45 jours). Il n'y a pas de conclusions fermes en ce. qui concerne l'influence des dispositions étudiées sur l'apparition des premières fissures; les étriers ont sensiblement accru la force portante et ralenti la progression des fissures longitudinales; à section égale les poutres avec tiges infléchies supportent une charge sensiblement plus considérable que celles dont toutes les tiges sont droites; l'inflexion des tiges à 45° correspond généralement (sauf pour une série) à une limite de résistance plus élevée que l'inflexion à 30°. Le tableau avec diagrammes que nous donnons ci-joint résume les résultats les plus intéressants; nous y avons ajouté pour la comparaison ceux qui concernent trois poutres de la 1re série (nos 18, 20, 21) à armatures droites. Les efforts unitaires dans le béton et dans le fer ont été calculés conformément aux prescriptions ministérielles; les maxima ressortent : pour le béton (compression) à 222 kg. 3 par centimètre carré ; La résistance moyenne du béton à l'écrasement observée sur des cubes de 0,30 était de 242 kg. Les flexions élastiques et les flexions permanentes furent enfin mesurées en divers points des poutres. Il est à remarquer que les diagrammes représentatifs se rapprochent de plus en plus d'une ligne droite en partant des appuis, à mesure que les charges se rapprochent du maximum. Il est intéressant de rapprocher les résultats qui précèdent de ceux qu'ont donnés les essais poursuivis par MM. Streiff et Jacobs dans le laboratoire du Professeur Vander Kloes et qui sont relatés dans De Ingenieur 30 décembre 1911. A. GOUPIL. N° 9 COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES - Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur Général, Inspecteur de l'Ecole des Ponts et Chaussées et GOUPIL, Ingénieur en Chef. ·- Périodiques allemands, autrichiens, italiens, hollandais, suédois et suisses, par M. A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques américains et anglais, par M. THÉRON, Ingénieur. Électricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef. I. SCIENCES APPLIQUÉES. Zentralblatt der Bauverwaltung (Berlin, 17 janvier 1912). H. ENGELS: Sur les nouvelles formules de vitesse pour les eaux courantes. L'auteur compare les résultats des formules de vitesses proposées par Lindboe et Matakiewicz (Voir Annales 1910, p. 174, 219) avec celle de Hermanek, donnant : v= 30,7 t pour t (profondeur moyenne) 1,5 v = 34/3/4 √ J pour 1,5 <t < 6 qui contient le rayon moyen du profil mouillé et un coefficient variable d'aspérité des parois. Il estime que c'est dans les formules de Lindboe qu'on doit avoir le plus de confiance, après viennent celles de Hermanek, la formule de Matakiewicz donne généralement des vitesses trop élevées. Comme emploi pratique, les formules de Hermanek seraient les plus commodes. A la formule de Bazin il reproche l'inconvénient commun des formules analogues à coefficient variable de laisser sur le coefficient d'aspérité une incertitude qui ne peut être levée que par une connaissance assez exacte de l'allure des eaux considérées. |