Histoire de France depuis les Gaulois jusqu'à la mort de Louis XVI, Volume 1

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Felix Locquin, 1845 - France
 

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Popular passages

Page 529 - Les clercs, ou la sapience, disait-il, on ne peut trop honorer; et tant que sapience sera honorée en ce royaume, il continuera à prospérité; mais quand déboutée y sera, il déchéera.
Page 338 - Le roi prend alors son casque, monte à cheval et vole à la tête de l'armée. Les prêtres entonnent les psaumes, les trompettes sonnent, et la charge commence. L'ordre de bataille des confédérés était de porter tous leurs efforts contre la personne du roi, persuadés que, lui tué ou fait prisonnier, leurs projets n'éprouveraient ni obstacles, ni retardement.
Page 443 - ... abandonné, ou par curiosité, ou pour se joindre aux assaillants. Elle prend trois cents cavaliers, se met à leur tête, sort par une porte opposée à l'attaque, fond sur le camp, renverse tout, et y met le feu. Les clameurs de ceux qui sont surpris, leur fuite et les flammes qui s'élèvent, rappellent les troupes de l'assaut, et le font cesser. Après ce succès, elle reprend le chemin de la ville; mais elle est coupée par un corps supérieur. Sans se déconcerter, elle ordonne à sa troupe...
Page 513 - pourrons apercevoir que vous ferez partie pour le roi d'Angleterre, » nous vous relinquerons et mettrons hors de Bretagne.
Page 338 - Le choc est soutenu avec fermeté ; mais le nombre l'emporte. Philippe est renversé, et foulé aux pieds des chevaux. En vain le chevalier qui portait l'étendard auprès de lui, le haussait et le baissait pour avertir du danger où se trouvait le roi, et appeler du secours ; serrés de trop près eux-mêmes par les escadrons qu'on leur avait opposés, les plus voisins du roi se soutenaient à peine, loin de pouvoir courir à son aide.
Page 338 - Philippe est remonté ; il tombe comme la foudre sur ses ennemis, le chariot impérial est renversé, l'aigle enlevée. Othon, trois fois démonté, saisi au corps par un chevalier français, et délivré par les siens, prend un des premiers la fuite. Les comtes de Flandre et de Boulogne, qui avaient le plus grand intérêt à ne pas tomber entre les mains du roi, entretinrent longtemps le combat, mais furent enfin faits prisonniers et présentés au roi. Après de durs reproches, il les fit charger...
Page 338 - et vous, valeureux soldats, qui êtes prêts à exposer votre vie pour la défense de cette couronne, si vous jugez qu'il y ait quelqu'un parmi vous qui en soit plus digne que moi, je la lui cède volontiers, pourvu que vous vous disposiez à la conserver entière, et à ne la pas laisser démembrer par ces excommuniés.
Page 563 - Pierre, c'est bien diabolique chose : je crois que tous les diables d'enfer, à qui il est, l'ont gardé et délivré de mes mains , car il y eut sur lui lancé et jeté plus de soixante coups que d'épées et de grands couteaux ; et quand il chéy jus du cheval, en bonne...
Page 588 - mort et expulsion de nous et de notre génération , et « tendoit par plusieurs voies et moyens à parvenir à la « couronne et seigneurie de notre royaume...
Page 432 - Le monarque français dit foire, et baisa à la bouche le roi d'Angleterre, dont il tenait les mains entre les siennes. Ainsi finit cette superbe cérémonie ; elle mit la rage dans le cœur de l'Anglais, et lui fit jurer une haine immortelle au prince qui le traitait avec tant de hauteur.

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