с 1. Sur, 120,417,4 +8fe3ge. effets} 357,407 r les} Vingt-unième dividende. Résultat des opérations de la banque de France, pendant le ler semestre de 1810. Extrait de compte de profits et pertes, au 21 Juin, même année. Doir, AVOIR Art. ler. Escompte des effets existans en porte- feuille, le 31 Décembre dernier, non acquis pour le semestre précédent, et réservé pour le présent seines- 101 506,632 61 27. Sur 5,615,6+8fr. 10c. effets sur Paris, escomptés dans les départe- 28,990 85 30. Sur 85,074fr. 27c. effets sur les 472 11 386,870 6 Escompte pendant le présent semestre. Art. 2. 10,387,805,455.tins eftis }3,506,802 47 20. 13,078,860fr. 44c, effets sur 1,748,799 341|Paris, escomptés dans les dépar- 111,392 4 Solde en bénéfice 3,515,800 49||temens 3,618,194 51 872,897 Rece:tes diverses. 676,38723 146,699 46 mens tre, savoir : départemens 33,456 65 1,242,166 73|| sur Paris, escomplés sur Paris Ter. Dividende voulu parne par action SUE BUDE Reste 816,370tr. 420. 539,826 3,515,800fr.42c. 2. Dividende 276,484 42 Extrait du compte de profits et pertes au Dérobie, nienne année. DOIT AVOIR. - Art. 1. Escomptes des effets existans en portefeuille le 24 Juin dernier, non-aequis pour le semestre préextérieur, imprimerie, entretien des bâtimens, cédent, er réservé pour le présent semestre; savoir : FR. 502,343 40et escomptés à Paris 20. Sur 6,898,511 21 sur Paris et 33,456 65 fr. escomptés dans les départemens 1,241,166 73 Escompte pendant le présent semestre. Art. 2. 1o. 387,232,704fr. 44c. ef- 153,257 53 | fets sur Paris escomptés dans Paris. -}2,55 0,5047 Art. 3. Reduction sur la valeur présuinée des im 2o. 19,692,812 13 effets sur Paris 12. escomptés dans les départemens 171,187 19,722,138 24 Art. 3. Les six mois acquis, le 22 Septembre 1810, de 1,553,294fr. 776,647 non-acquis ce jour, et réservé pour le semestre pro Riccettes diverses. Art. 4. Avances sur lingots d'or et d'argent ; loyers de maison ; dividende des 8,235 actions de la banque 565,557 47 Produits des comptoirs d'escompte. escomptés dans les départemens 718,669 80 Art 5. De celui de Lyon 84,408fr. llc. De celui de Rouen 42,008fr. 47c. 126,416 58 Solde en bénéfice 3,780,000 5,423,926 % 5,432,996 % 6fr. ditto * Payé 3Gfr. 14 3. Réserve 3 71909* 1 résulte que réserve faite pour le semestre prochain de 718,669 fr. 80c. pour l'escompte des effets existaus en portefeuille ce jour, et non encore échus, le solde en bénéfice est de 3,780,000 fr. qui sont repartis comme ci-après : 1° Dividende légal à 30 fr. sur 90,000 actions....2,700,000 Reste 1,080,000 fr. 2° Seçoud dividende formant les deux tiers de cette somme, et donnant 8 fr. par-action .. 720,000 3° Réserve à 4 fr. par action 360,000 3,780,000 'Les bénéfices de 1810 ont donc produit pour chaque action 81 fr. dont 74 fr. répartis à chaque actionnaire et pour la réserve 7 fr. 76. Les sommes escomptées pendant l'année 1810 par la banque de France se sont élévées à 747.809,839 fr. 50 En 1809 à 575,817,621 52 En 1810 la banque a escompté de plus qu'en 1809 171,992,217 53 Le deuxième semestre a le plus contribué à cet excédent. Cette reinarque répond seule aux plaintes de quelques personnes inattentives ou entrainées par leur intérêt personnel, sur le prétendu resserrement des escomptes de la banque. Le conseil-général aime à vous répéter, Messieurs, qne le comité d'escompte ne s'est pas écarté un instant de la ligue de ses devoirs dans l'admission du papier. La banque n'a éprouvé aucune perte. · Nous pouvons bien vous le dire ainsi. Car il n'y a eu qu'un seul effet de 3,600 fr, en souffrance par · la fabilite des cinq signitaires. Déjà la banque est rentrée dans une partie, par le dividende d'une masee, et le recouvrement du surplus p'est pas douteux. Les effets remis par les comptes courans et recouvrés gratuitement par la banque, se sont élevés en 1810. à 555,764,417 fr. 40e En 1809, ils s'étaient élevés à..... 502,074,502 91 Différence en plus pour- 1810 .... ... 53,689,914 49 Cette différence est due en grande partie aux opérations du commerce; mais il y en a aussi une canse dans l'augmentation du nombre des personnes non commerçantes, qui out demandé d'avoir leur compte à la banque, tant il est commode de faire secouvrer ses effets sans frais, et de retirer son argent au mo. ment où l'on veut en disposer. Le mouvemeot des caixes a éprouvé égalemept une grande progression ep 1810. Cé mouvemevt a été, soit en entrée, soit en sortie, tant en especes qu'en billets, de 4,164,806,957 fr. 810 En 1809, il avait été de 3,942,501,328 63 Différence en plus, pour 1810 ...... 222,305,629 18 Le conseil-général ne peut que vous redire, Messieurs, que ce mouvement qui règne à la banque, soit par l'escompte, seit par les comptes courans, soit par les recettes de l'intérieur et dans Paris, s'opère constamment avec précision et ponctualité, que les écritures sont dirigées avec discernement, tenues avec une régularité parfaite, et que jamais les agens de la bangue ne quittent les bureaux, sans que tout soit à jour, et chaque compte balancé. Le conseil-général a donné une preuve de sa satisfaction aux employés de la banque, en faisant verser une somme de 30,000 fr, à leur caisse d'épargnes. Le banque a continué pendant 1810 les autres services autorisés par ses statuts. Tels que pour les dépôts volontaires de titres, lingot d'or et d'argent, monnaies de toutes espèces et diamans. Pour la faculié accordée aux actionnaires d'immobiliser les actions de banque, et de les employer à la formation de majorats. Et pour la faculté qu'ont aussi les actionnaires de séparer la propriété de leurs actions d'avec l'usufruit. Comptoirs d'escompte de la banque de France. L'article 3 du décret impérial du 18 Mai, 1808, sur l'organisation des comptoirs d'escompte, assujetit les comptoirs à rendre compte chaqne semaine à la banque de leurs opérations.' Il veut, en outre, qu'ils fournissent à la fin de chaque semestre un état général balancé du résultat des opérations, et que ces comptes fassent partie de ceux qui doivent être rendus aux, actionnaires de la banque. Les comptoirs se sont conformés à ces dispositions; le conseil-général vous en présente le résultat, Lyon. En 1810 les escomptes du comptoir de Lyon en papier sur Lyon sont inoutés à............57,312,079, 15 Les produits, déduction faite de tous les frais, ont été de...... 174,768 8 En 1809 les escomptes avaient été de...... 29,364,985 50 Et les produits de.. .... 73,041 51 Différence en plus pour 1810, 27,947,093 65 101,726 57 Le comptoir de Lyon'a marqué ses progrès d'une manière sensible. TOME IV. YYY L'administration de cet établissement apporte le plus grand soio dans le choix du papier. Le succès a répondu à son zèle, le comptoir n'a éprouvé aucune perte. Le quouvement des caisses, a été de 225,133,267 fr. 92c. L'avantage des comptes courans au comptoir a été bien senti à Lyon, ils y sont déjà très nombreux. En 1810, il a été temis au comptoir pour 34, 135,724 fr. 99c d'effets qu'il a recouvrés gratuitemement pour les comptes courans. Rouen. En 1810, les escomptes du comptoir du Rouen, en papier sur Rouen, sont montés à 21,293,406 fr. 69c. Qui ont donné un produit de ..... 98,347 96 En 1809, le produit avait été de .36,796 97 Différence en plus pour 1810 ....61,550 99 Ainsi le comptoir de Rouen a également donné en 1810 des résultats supérieurs à ceux de l'année 1809. Le choix du papier s'y fait aussi avec le plus grand soin. Lorsque cette ville connaîtra mieux l'utilité des comptes courans, lorsque l'habitude y séra prise de charger le comptoir des recouvremens, et de donner des mandats pour les paie. mens, c'est alors qu'elle jouira complettement du bénéfice de l'établissement. Vous avez vu, Messieurs, dans le compte de l'année dernière, que la banque avait acquis un bôtel pour l'emplacement de ce comptoir. Il y est maintenant établi. LILLE. La ville de Lille a été appelée par le décret impérial du 29 Mai 1810 à jouir de l'avantage d'un comptoir d'escompte. Le conseil-général a procédé à son organisation; il est composé, comme les comptoirs de Lyon et de Rouen, d'une partie de l'élite des commerçans. Le comptoir de Lille est en activité depuis le 7 de ce mois. Ne doutons pas que l'heureuse positiou de Lille, la richesse du sol qui l'avoisine, l'industrie qui caractérise ses habitans, et la grande population de cette contrée, 'ne donneut à ce comptoir de grands moyens d'utilité, Billets de banque dans les comptoirs d'escomple. Le décret. impérial du 8 Septembre 1810, porte que la banque de France exercera son privilége dans les villes où les comptoirs d'escompte sont établis, de la inéine manière qu'elle est autorisée à l'exercer à Paris. |