Vingt-unième dividende. Résultat des opérations de la banque de France, pendant le ler semestre de 18:0. Frais et dépenses générales. Art. 1er. Honoraires, appointemens et droits de Profits et pertes (compte nouveau). Art. 2. Escompte des effets existans en portefeuille, non-acquis pour le semestre échu ce jour, et réservé pour le semestre prochain: savoir: 10, Sur 142,789,513 fr. 20c. sur Paris et escomptés à Paris Profits et pertes (compte ancien). 10. Sur, 129,417,448 fr. 39c. effets} c. sur Paris, escomptés à Paris 61 20. Sur 5,615,645fr. 10c. effets sur fr. C 357,407 10 AVOIR. 28,990 85 les} 33,456 65 1,242,166 73 Art. 2. 1°,327,805,455fr. 4c, effets sur} 1,208,710 8 2o. Sur 6,892,511 fr. 21c. sur Paris escomptés dans les départemens Solde en bénéfice Escompte pendant le présent semestre.. els3,506,802 47 20. 13,078,860fr. 44c. effets sur 1,748,799 34 Paris, escomptés dans les dépar Recettes diverses. Art. 4. Avances sur lingots d'or et d'argent, loyers que, à elle appartenantes, etc. etc. Produits des comptoirs d'escompte. Art. 5. De celui de Lyon De celui de Rouen Vingt-deuxième Di vidende. Résultat des opérations de la banque de France pendant le deuxième semestre 1810. ais et dépe Art. 1. Honoraires, appointemens, et droits de pré- Art.2. Perte sur les anciennes monnaies qui existaient et de Rouen Art. 3. Reduction sur la valeur présumée des immeubles. Frais de fabrication des billets. Somme portée au crédit de la caisse de réserve des employés, etc. etc. 273,653 29 Profit et pertes (compte nouveau). Art. 4. Escompte des effets existans en portefeuille, chain; savoir: Par escomptés à Paris 5,423,926 8 Il résulte que réserve faite pour le semestre prochain de 718,669 fr. 80c. pour l'escompte des effets existans en portefeuille ce jour, et non encore échus, le solde en bénéfice est de 3,780,000 fr. qui sont repartis comme ci-après: 1° Dividende légal à 30 fr. sur 90,000 actions....2,700,000 Reste 1,080,000 fr. 2° Seçoud dividende formant les deux tiers de cette somme, et donnant & fr. par action 3° Réserve à 4 fr. par action 720,000 360,000 3,780,000 Les bénéfices de 1810 ont donc produit pour chaque action 81 fr. dont 74 fr. répartis à chaque actionuaire et pour la réserve 7 fr. 7c. Les sommes escomptées pendant l'année 1810 par la banque de France se sont élévées à 747.809,839 fr. 5c 575,817,621 En 1809 à .... ... En 1810 la banque a escompté de plus qu'en 1809 52 ... 171,992,217 53 Le deuxième semestre a le plus contribué à cet excédent. Cette reinarque répond seule aux plaintes de quelques personnes inattentives ou entraînées par leur intérêt personnel, sur le prétendu resserrement des escomptes de la banque. Le conseil-général aime à vous répéter, Messieurs, que le comité d'escompte ne s'est pas écarté un instant de la ligue de ses devoirs dans l'admission du papier. La banque n'a éprouvé aucune perte. Car il n'y a eu qu'un seul effet de 3,600 fr. en souffrance par la faillite des cinq signitaires. Déjà la banque est rentrée dans une partie, par le dividende d'une masse, et le recouvrement du surplus n'est pas douteux. Les effets remis par les comptes courans et recouvrés gratuitement par la banque, se sont élevés en 1810. à 555,764,417 fr. 40e Cette différence est due en grande partie aux opérations du commerce; mais il y en a aussi une cause dans l'augmentation du nombre des personnes non commerçantes, qui out demandé d'avoir leur compte à la banque, tant il est commode de faire recouvrer ses effets sans frais, et de retirer son argent au mo ment où l'on veut en disposer. Le mouvement des caisses a éprouvé également une grande progression en 1810. Le conseil-général ne peut que vous redire, Messieurs, que ce mouvement qui règne à la banque, soit par l'escompte, seit par les comptes courans, soit par les recettes de l'intérieur et dans Paris, s'opère constamment avec précision et ponctua lité, que les écritures sont dirigées avec discernement, tenues avec une régularité parfaite, et que jamais les agens de la banque ne quittent les bureaux, sans que tout soit à jour, et chaque compte balancé. Le conseil-général a donné une preuve de sa satisfaction aux employés de la banque, en faisant verser une somme de 30,000 fr. à leur caisse d'épargnes. Le banque a continué pendant 1810 les autres services autórisés par ses statuts. Tels que pour les dépôts volontaires de titres, lingot d'or et d'argent, monnaies de toutes espèces et diamans. Pour la faculté accordée aux actionnaires d'immobiliser les actions de banque, et de les employer à la formation de majorats. Et pour la faculté qu'ont aussi les actionnaires de séparer la propriété de leurs actions d'avec l'usufruit. Comptoirs d'escompte de la banque de France. L'article 3 du décret impérial du 18 Mai, 1808, sur l'organisation des comptoirs d'escompte, assujetit les comptoirs à rendre compte chaque semaine à la banque de leurs opérations. Il veut, en outre, qu'ils fournissent à la fin de chaque semestre un état général balancé du résultat des opérations, et que ces comptes fassent partie de ceux qui doivent être rendus aux actionnaires de la banque. Les comptoirs se sont conformés à ces dispositions; le conseil-général vous en présente le résultat, LYON. En 1810 les escomptes du comptoir de Lyon en papier sur Lyon sont montés à.... ....57,312,079 15 Les produits, déduction faite de Différence en plus pour 1810, 27:947,093 65 Le comptoir de Lyon a marqué ses progrès d'une manière 73,041 51 101,726 57 sensible. L'administration de cet établissement apporte le plus grand soin dans le choix du papier.. Le succès a répondu à son zèle, le comptoir n'a éprouvé aucune perte. Le mouvement des caisses a été de 225,133,267 fr. 92c. L'avantage des comptes courans au comptoir a été bien senti En 1810, il a été. remis au comptoir pour 34,135,724 fr. 99c d'effets qu'il a recouvrés gratuitemement pour les comptes courans. à Lyon, ils y sont déjà très nombreux. ROUEN. En 1810, les escomptes du comptoir du Rouen, en papier sur Qui ont donné un produit de .... Différence en plus pour 1810 ... .98,347 96 .36,796 97 .....61,550 99 Ainsi le comptoir de Rouen a également donné en 1810 des résultats supérieurs à ceux de l'année 1809. Le choix du papier s'y fait aussi avec le plus grand soin. Le mouvement des caisses a été de 46,748,919 fr. 16c. Lorsque cette ville connaîtra mieux l'utilité des comptes courans, lorsque l'habitude y sera prise de charger le comptoir des recouvremeus, et de donner des mandats pour les paiemens, c'est alors qu'elle jouira complettement du bénéfice de l'établissement. Vous avez vu, Messieurs, dans le compte de l'année dernière, que la banque avait acquis un hôtel pour l'emplacement de ce comptoir. Il y est maintenant établi. Lille. La ville de Lille a été appelée par le décret impérial du 29 Mai 1810 à jouir de l'avantage d'un comptoir d'escompte. Le conseil-général a procédé à son organisation; il est composé, comme les comptoirs de Lyon et de Rouen, d'une partie de l'élite des commerçans. Le comptoir de Lille est en activité depuis le 7 de ce mois. Ne doutons pas que l'heureuse position de Lille, la richesse du sol qui l'avoisine, l'industrie qui caractérise ses habitans, et la grande population de cette contrée, ne donnent à ce comptoir de grands moyens d'utilité. Billets de banque dans les comptoirs d'escompte. Le décret impérial du 8 Septembre 1810, porte que la banque de France exercera son privilége dans les villes où les comptoirs d'escompte sont établis, de la même manière qu'elle est autorisée à l'exercer à Paris. |