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Tuyaux de l'épuisement supérieur

Fig. 3. Coupe transversale montrant l'installation d'épuisement prévue pour les travaux de l'écluse de Linne.

— (Paris, 15, 22, 29 novembre, 6 et 13 décembre 1919). Léon GUILLET: Le nickel, sa métallurgie, ses emplois. Le nickel est un des métaux qui doivent intéresser le plus notre pays, à cause des importants gisements de la Nouvelle-Calédonie. D'autre part, sa métallurgie est très complexe et a fait de récents progrès. M. Guillet expose longuement ces progrès dans une importante étude que nous. ne pouvons que signaler ici. Cette étude est divisée en trois parties: la métallurgie du nickel; les emplois du nickel, ses alliages; la situation économique de la métallurgie du nickel.

Les essais physiques, sta

(Paris, 20 et 27 décembre 1919).
tiques et dynamiques des bois de construction et d'aviation. Cet
article résume les études expérimentales poursuivies par le chef
de bataillon Monnin, Inspecteur des Eaux et Forêts, détaché à
la Section technique de l'Aéronautique militaire, au Laboratoire de
cette Section, en collaboration avec M. Breuil, chef de ce labora-
toire.

L'étude du Génie civil examine successivement l'état physique des bois, les critères de qualité, les essais de compression simple, de flexion, de choc, et enfin une méthode pratique d'essai au choc, et les prescriptions à introduire dans un cahier des charges relatif aux bois d'avions.

Engineer (10 octobre 1919). Silo de 40.000 tonnes à Hull. — Un silo de 40.000 tonnes a été construit entièrement en béton armé au King George Dock, à Hull. Il comprend deux parties distinctes ayant chacune une largeur de 29 m. 26 et une longueur de 73 m. 45. En avant de chaque partie se trouve un bâtiment, qui s'élève à 29 m. 87 au-dessus du niveau du quai. L'étage inférieur de chacun des bâtiments est relié à une chambre souterraine de distribution qui occupe la totalité de l'espace de 27 m. 43 s'étendant jusqu'au mur de quai. Enfin, les chambres de distribution se prolongent le long des quais par des tunnels qui ont, de chaque côté, une longueur de 275 mètres.

Dans chaque partie, il y a 144 cases égales, espacées de 3 m. 66 d'axe en axe, et ayant une profondeur de 15 m. 24. Au-dessous setrouvent deux planchers le premier plancher est utilisé pour la mise en sacs des grains et le chargement des sacs sur les wagons; le plancher inférieur supporte les rubans transporteurs qui conduisent aux appareils de déchargement du quai. Le long des deux parties

sont situées trois voies couvertes, dont l'une intermédiaire, pour la circulation des wagons.

Les fondations sont constituées par des groupes de pieux octogonaux en béton armé, de 0 m. 15; leur longueur varie de 13 m. 70 à18 m. 30.

(10 octobre 1919). Des essais ont été -Excavateur à -pelle. effectués en Angleterre sur des excavateurs à pelle importés d'Amérique. La capacité de ces excavateurs est de 571 décimètres cubes; en réalité, le volume de déblai est supérieur à ce chiffre le poids enlevé pourrait atteindre 8 tonnes. La portée maxima est de 7 m. 62.

Engineering News-Record (2 octobre 1919). Emploi de poutres en béton pour constituer des murs de soutènement. - Des poutres en béton à I ont été employées avec succès sur le Cleveland and Youngstown Railway pour constituer des murs de soutènement et des murs en ailes. Les poutres s'emboîtent suivant des dispositions analogues à celles des cribworks, et l'on a les avantages du béton par rapport au bois.

Dans un des exemples cités, les murs devaient être construits sur une couche de remblai de plus de 6 m. 10 de profondeur. Afin d'éviter des fondations importantes ou des pilotis de béton, les ingénieurs ont cherché à réaliser un mur d'une flexibilité suffisante pour ne pas être exposé à la rupture par tassement. Un projet économique a été conçu avec l'emploi de poutres armées.

On cite également un mur de 10 m. 70 de hauteur.

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M. R. Fle

(2 octobre 1919). L'action du vent sur les tours. ming étudie successivement les tours pour réservoirs d'eau, les viaducs, les pylônes pour télégraphie sans fil et pour transport de force.

Les tours pour réservoirs d'eau peuvent avoir trois supports ou un nombre supérieur; ceux-ci sont généralement placés aux sommets d'un polygone régulier. Certains constructeurs emploient six supports lorsque le diamètre du réservoir atteint 10 m. 67 et huit supports lorsqu'il atteint 15 m. 24. La plupart des tours ont quatre supports. Le réservoir de Louisville, qui est le plus grand de ce type, a un diamètre de 15 m. 24, une hauteur de 27 m. 43 et est situé à 39 m. 62 au-dessus du sol; le nombre des supports est de huit. Les efforts du vent sur le réservoir lui-même peuvent être cal

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culés par les méthodes en usage pour les solides de forme cylindrique. Pour chaque support, l'action du vent est maxima lorsque le vent souffle dans la direction de la diagonale qui passe par ce support et par le centre de la tour. Un exemple est donné pour le calcul d'une tour à quatre supports.

Les tours de viaducs sont constituées en général par quatre colonnes qui sont reliées transversalement et longitudinalement. Il n'y a à considérer que l'action du vent soufflant perpendiculairement à l'axe longitudinale de la tour.

Comme exemple de pylône de télégraphie sans fil, M. R. Fleming cite une tour de 60 m. 96 de hauteur construite en 1911: la base de la tour est un carré de 7 m. 92 et le sommet de la tour un carré de 1 m. 22. Les pylônes de 91 m. 44 de hauteur de la station de Key West (Floride), qui ont été construits en 1914, sont à section triangulaire. A Arlington (Virginie), la hauteur d'un des pylônes est de 182 m. 88, avec une base carrée de 45 m. 72; la hauteur de chacun des deux autres pylônes est de 137 m. 16. Pour la station de Darien, achevée en 1915, on a établi trois tours triangulaires de 182 m. 88 de hauteur; l'écartement des pieds à la base est de 45 m. 72. On projette une station à Monroe pour laquelle les pylônes triangulaires auront une hauteur de 250 m., avec un écartement à la base de 67 m.

Les pylônes de Marconi sont constitués par des mâts munis de haubans. Les dix stations construites en 1914-1915 comprennent 79 mâts dont les hauteurs varient de 91 à 153 m. Le diamètre d'un pylône de 91 m. est de 0 m. 76 en bas et de 0 m. 61 en haut; le diamètre d'un pylône de 122 m. et de 1 m. 07 en bas et de 0 m. 76 en haut.

- (9 octobre 1919). - Tuyaux en béton armé construits par le procédé centrifuge. Le procédé décrit a été employé pour la construction de tuyaux en béton armé dans l'Australie et dans l'Afrique du Sud : il consiste à entourer un mandrin horizontal d'un moule plein de béton et à utiliser la force centrifuge pour tasser le béton.

Les tuyaux sont fabriqués en longueurs de 1 m. 22, 1 m. 83 ou 2 m. 44. Le renforcement est assuré par du fil d'acier. Le moule consiste en un cylindre d'acier de 1 mm. 6 divisé en deux moitiés suivant deux génératrices. On introduit par les extrémités du béton mouillé, et l'on fait tourner lentement l'ensemble: le béton se distribue automatiquement dans toutes les parties du tuyau et enrobe l'armature. Puis on augmente la vitesse de rotation : l'eau en excès et les impuretés se rassemblent et sont enlevées par les extrémités.

Le temps nécessaire pour faire tourner un tuyau varie suivant le diamètre une minute pour un tuyau de 0 m. 10; deux minutes pour un tuyau de 0 m. 15; huit minutes pour un tuyau de 0 m. 20 et vingt minutes pour un tuyau de 1 m. 20. Pendant ce temps, le béton devient si dur qu'il est impossible d'y faire une marque avec le doigt.

Les moules sont placés pendant 24 heures dans une chambre à vapeur, et enlevés ensuite. Après cela, les tuyaux sont en général placés pendant un mois dans des réservoirs d'eau.

Ce mode de fabrication des tuyaux leur donne une densité remarquable. Ils deviennent imperméables pour de fortes pressions.

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De Ingenieur, 19 avril 1919, no 16. — J. K. TROMP: Planchers en béton armé sur colonnes avec dalles sans nervures. L'ossature habituelle des planchers en béton armé sur colonnes comprend un double système de nervures rectangulaires avec dalle supérieure. Dans le système préconisé par l'auteur et qui est très répandu aux États-Unis, les nervures sont supprimées et la dalle supérieure prend uniquement appui sur les colonnes. Ces dernières sont épanouies supérieurement en forme de chapiteau, ce qui leur a fait donner le nom de « mushroons » (champignon); dans certains cas, on intercale entre le chapiteau et la dalle une plaque intermédiaire carrée qui rappelle le tailloir carré de certain chapiteau du moyen âge.

Ce genre de construction a été en Amérique l'objet d'expériences systématiques très étendues. Les épreuves les plus concluantes ont été faites avec des plaques de faible épaisseur. Elles ont pu fixer en certains points les règles empiriques admises pour le calcul de ces ouvrages.

Ce système de platelage présenterait sur le système à nervures l'avantage d'exiger une moindre épaisseur en même temps qu'il permettrait une réduction sensible du travail de charpente à effectuer pour la construction des coffrages.

Stahl und Eisen (18 septembre 1919). Vestiaires en ciment de laitier. Description, avec photographies, d'armoires individuelles dans lesquelles les ouvriers peuvent déposer leurs effets. Ces armoires en ciment de laitier offrent sur les armoires en bois l'avantage d'être incombustibles, de n'offrir aucun abri à la vermine e d'être d'un prix moins élevé.

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