-(21 septembre 1918). TOMLON: Installations électriques en France pour l'armée américaine. Description des installations faites en France pour l'armée américaine et comportant une puissance totale de 50.000 à 60.000 kilowatts.

(21 septembre).

vices de guerre.

MEYER La Sous-station « extérieure » des ser-
Description d'une sous-station du type extérieur

ou en plein air utilisée par les services de la guerre.

(28 septembre).-E. HARTMAN: Économie des poteaux. - Intéressante étude sur la protection des poteaux en bois pour la construction des lignes aériennes. L'auteur montre que la durée d'un poteau peut être doublée par un traitement convenable de préservation; il estime, également, que le dépérissement peut encore être arrêté, même lorsque la décomposition a déjà atteint un état avancé.

(5 et 26 octobre 1918): Transformation d'une station à courants diphasés. Intéressante description de la transformation d'une petite installation distribuant l'énergie électrique et le chauffage en une installation importante desservant une région de plus de 300 kilomètres de long sur 120 de large.

La station a été équipée successivement avec un groupe de 1.500 kilowatts, puis deux de 3.500 kilowatts et en 1917 un de 7.500 kilowatts. Toutes ces unités sont à courants diphasés avec une tension de 2.300 volts et une fréquence de 60 périodes pour une vitesse de 1.800 tours par minute.

(5 octobre 1918): Une grue de grande puissance. - Description d'une grue de grande puissance comportant deux crochets capables de supporter 75 tonnes chacun et un crochet auxiliaire pour 25 tonnes.

Cette grue, utilisée par la marine américaine, est installée sur un ponton de 42 mètres de long sur 26 mètres de large et un tirant d'eau de 4 mètres environ. Le poids total du ponton atteint 2.500 tonnes et celui de la grue et du contre-poids 200 tonnes. Les différents moteurs d'une puissance de 60 chevaux sont actionnés par une génératrice de 150 kilowatts.

(12 octobre 1918): Projet d'installation de Central avec les conditions de guerre. - Intéressante étude sur l'installation d'une Centrale pour le Central Argentine Railway avec les conditions particulières imposées par la guerre.

Les chaudières sont étudiées pour pouvoir fonctionner avec le chauffage soit au charbon, soit au bois, soit au pétrole.

La capacité totale est de 1.500 kilowatts à courants triphasés avec ligne de transmission de 92 kilomètres et à 20.000 volts.

L'énergie est transformée en courant continu à 800 volts par sousstations, et le système de traction adopté est celui avec rail isolé et retour par la voie.

(26 octobre et 9 novembre 1918): Plan d'installation et prix d'une station centrale. Description d'une nouvelle installation de la Turners Falls Power and Electric Co, d'une puissance de 30.000 kilowatts et ayant coûté environ 12 millions de francs.

L'installation comporte 80 chaudières de 625 chevaux et deux turbo-alternateurs triphasés de 15.000 kilowatts chacun. Les alternateurs sont enroulés pour 13.200 volts et 60 périodes et la tension est ensuite élevée à 66.000 volts pour la transmission et la distribution qui comporte un développement total de 800 kilomètres.

(2 novembre 1918). HALPENNY Économie d'énergie hydraulique par l'interconnexion de deux stations. Très intéressante étude descriptive montrant comment deux installations hydro- électriques érigées sur la même rivière et interconnectées par une station de transformation de 6.000 kilowatts-ampères ont pu augmenter la charge totale avec le même volume d'eau.

(16 novembre 1918): Systèmes de transmission dans le Connecticut. Notes intéressantes sur les avantages que présenterait l'interconnexion des divers systèmes de transmission dans l'Etat de Connecticut. L'auteur donne un plan des diverses installations tant hydrauliques qu'à vapeur et montre tous les avantages que l'on pourrait tirer en rendant les stations dépendantes les unes des

autres.

(23 novembre 1918). W. BROWN: Pour et contre les moteurs synchrones. Intéressante étude sur l'emploi des moteurs synchrones. L'auteur envisage les diverses raisons qui ont été invoquées contre l'emploi de ce genre de moteurs faible couple au démarrage, impossibilité de faire varier la vitesse, emploi d'une excitation séparée et entretien et surveillance plus délicate que pour les autres genres de moteurs.

M. Brown montre combien les conditions sont maintenant changées, surtout en ce qui concerne la nécessité d'une plus grande surveillance et signale à nouveau l'avantage des moteurs synchrones surexcités.

(30 novembre 1918). -C. HADLEY: Electrification complète des sucreries. Description d'une installation faite par la Palma Sugar Co. La distribution se fait en courants triphasés à 480 volts et 60 périodes. Toutes les machines nécessaires à la fabrication du sucre sont conduites électriquement par moteurs triphasés.

La station génératrice comporte 14 chaudières de 225 chevaux pouvant être poussées facilement à 300 chevaux et la puissance totale des moteurs est de 3000 chevaux environ.

(7 décembre 1918).

SAMUELS: La Sous-station extérieure moderne. Long article sur les sous-stations extérieures; l'auteur examine principalement l'appareillage spécial nécessaire à ce type de sousstations: coupe-circuit, interrupteurs, parafoudres, barres omnibus et donne également quelques indications sur les transformateurs. L'article est accompagné de nombreux schémas et photographies.

-(7 décembre 1918).-W. WESTCOTT HOKE: Calibrage des indicateurs de facteur de puissance. Intéressant article sur l'étalonnement des appareils destinés à la mesure du facteur de puissance (appareils Varley). L'auteur donne une méthode d'étalonnement puis les indicateurs dans lesquels les résistances des circuits à fil fin ne sont pas égales; il propose, également, l'emploi des mêmes appareils lorsque la bobine à gros fil est dans une des phases d'une ligne à courants diphasés.

-

(14 décembre 1918). W. BROWN: Location d'appareils pour l'amélioration du facteur de puissance. Étude sur la question. toujours en discussion de l'amélioration du facteur de puissance par l'emploi d'appareils à décalage. L'auteur donne d'abord quelques résultats d'expérience avec des condensateurs statiques; il examine ensuite les effets de dissymétrie dans les moteurs synchrones, l'emploi des avanceurs de phase; celui des alternateurs non chargés et termine par la détermination de la puissance la plus économique des moteurs ou des condensateurs.

(21 décembre 1918). W. BROWN: Clauses relatives au facteur de puissance dans les contrats. Intéressant article sur les clauses relatives au facteur de puissance dans les contrats avec reproduction des opinions de diverses compagnies et des clauses diverses introduites dans certains contrats.

(28 décembre 1918). - JOHNSON: Sur l'emploi des grandes turbines. Réponses à diverses questions fréquemment posées sur

Cheminde ronde

l'intérêt à employer des unités très puissantes; l'auteur pense établir que les limites possibles commercialement ne sout pas encore atteintes.

(28 décembre 1918). W. BROWN: Difficultés dans la mesure du facteur de puissance. Intéressante étude montrant la nécessité d'uniformiser les méthodes de mesure du facteur de puissance ainsi que les appareils qui devraient être universellement adoptés. L'auteur examine les différentes méthodes qui sont employées actuellement dans diverses installations.

XIII. DIVERS.

Le Génie civil (Paris, 12 juillet 1919). L. BIETTE: Le démantèlement de l'enceinte fortifiée et l'extension de la ville de Paris. — La démolition des fortifications de la ville de Paris a été décidée par la loi du 19 avril 1919, 37 ans après qu'on en eut émis l'idée pour la première fois. M. Biette rappelle l'historique de la fortification de la ville de Paris et expose les circonstances qui ont amené à en décider la suppression, puis il étudie l'économie générale de la loi du 19 avril 1919.

La superficie de l'enceinte fortifiée mesure 444 hectares; en tenant compte des divers terrains réservés, il restera à la ville de Paris 306 hectares, qu'elle pourra lotir ou aliéner, à condition d'en réserver 25 %。 à la construction d'habitations à bon marché.

La zone des servitudes militaires mesure 777 hectares 13, sur lesquels la propriété privée couvre une surface de 496 hectares 26. La loi du 19 avril 1919 pose en principe que, dans l'intérêt de l'hygiène et de la salubrité publique, ces terrains continueront à être grevés de la servitude non ædificandi, qu'ils seront annexés à Paris, et qu'ils devront être aménagés en espaces libres jardins, parcs, etc. Sur ces terrains sera réservé un emplacement de 15 hectares pour la construction d'un palais des expositions agricoles.

L'auteur étudie l'aménagement de ces espaces libres, pour lequel un concours est actuellement ouvert. Les figures 1 et 2 donnent un profil moyen de cet aménagement.

Enfin, M. Biette étudie en détail le problème matériel de la démolition de l'enceinte, qui a déjà reçu un commencement d'exécution.

J.

L'Éditeur-Gérant,

A. DUMAS.

MACON, PROTAT FRERES, IMPRIMEURS