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(16) sert exclusivement et automatiquement au calcul des remblais; (16 bis) à celui des déblais.

3o Glissière. La règle (17) dont le profil est indiqué en coupe fig. 6 glisse sur une règle (18) fixée sur le chariot.

Cette glissière porte suivant une ligne passant par O et parallèle à l'axe (10) deux galets (18) et (19) pouvant se régler suivant cette droite.

Le galet (18) peut être en contact avec la partie utile de la demi-came (16) et passer sous la demi-came (16 bis) dont le niveau est plus élevé de 4 mm.

Le galet (19) surélevé par rapport à (18) également de 4 mm. peut venir en contact avec la demi-came (16 bis).

Un ressort R rappelle la glissière qui est toujours en contact avec un point de la came.

4o Système intégrant. Il comprend deux roulettes coupantes m, m' solidaires d'un parallelogramme articulé formé des tiges (20-21-22) mobiles autour des axes v v! (fig. 6) perpendiculaires au chariot, passant par le centre des roulettes et par l'axe d'un cylindre (23). Celui-ci est en caoutchouc dur monté sur un axe carré (10) à l'aide de 8 roulettes (non dessinées) lui permettant un mouvement de translation très doux. L'axe (10) tourne sur luimême et entraîne par conséquent le cylindre; une molette M commande ce mouvement; il porte également deux roues dentées D D' de différents diamètres engrenant avec deux crémaillères fixées à la planchette. Ces deux roues tournent à frottement doux sur l'axe (10) ; l'une ou l'autre peut, suivant l'échelle désirée, être rendue solidaire de l'axe.

Les roulettes coupantes m, m' sont pressées par deux ressorts doux x, contre le cylindre.

La tige (20) a une section en U et emboîte un galet g solidaire de la glissière (17).

Le cylindre entraîne dans le mouvement de translation un cadre (26) portant un crayon J circulant dans un vide du chariot.

Ce système est complété par un entraîneur dans le sens de la translation du cylindre; il comprend une tige T mobile autour de son axe, à section elliptique; une pince G est tirée par un fil

F passant sur une poulie P fixée au chariot et sur une autre fixée à la planchette de manière à être tendu par un poids,

La pince peut se fixer par pression sur le cadre (26) si le grand axe de la section de la tige T est horizontal, il se fixe au contraire sur celle-ci si ce grand axe est vertical; dans le premier cas elle tend à entraîner le cylindre vers le haut; dans le deuxième cas elle est fixe; la planchette supportant tout le système étant inclinée, les crémaillères en bas, le poids du cylindre tend à le faire descendre si la pince est dans la deuxième position définie cidessus.

La tige T se termine en bas par une clé K qui permet le mouvement de la pointe de façon que le cylindre soit entraîné dans le sens correspondant au signe des inscriptions dépendant de celui des ordonnées du profil en long.

Le mouvement de la molette M procure à la fois une rotation du cylindre et un déplacement du chariot. Ces deux mouvements étant dans un rapport déterminé par la dimension du pignon fixé sur l'axe. Le mouvement de rotation du cylindre se transforme grâce aux roulettes coupantes, en un mouvement hélicoïdal, à pas variable, égal à chaque instant, à l'inclinaison de celles-ci, de sorte que le crayon se trouve entraîné suivant OY par ce mouvement et suivant OX par la translation de tout le système.

OPÉRATIONS POSSIBLES AVEC CET INSTRUMENT

Étant donné un profil en long d'un chemin de fer, d'une route, etc... et l'inclinaison du terrain naturel en chaque point, il permet d'obtenir :

1° Le graphique du mouvement des terres qui s'inscrit automatiquement à l'aide du crayon J, lorsque l'on suit avec la pointe (5) le graphique préparatoire Co.

2o Le cube des terrassements non transportés et employés au profil même où ils sont extraits; pour cela on suivra après un nouveau réglage le même graphique préparatoire.

3o La distance moyenne de transport. A cet effet on adjoindra

à (20) un levier spécial (20 bis) entraînant un crayon L guidé par la tige N; on fera coïncider les lignes de compensation successivement avec la ligne de repère o des roulettes coupantes et on suivra le graphique du mouvement des terres; le déplacement longitudinal du cylindre indiquera pour chaque surface élémentaire, le moment de transport correspondant. Il suffira de totaliser et de diviser par le cube précédemment obtenu.

4o On peut obtenir également les courbes des moments fléchissants et des déformations, en partant des charges réparties d'une façon quelconque pour le calcul des poutres; à cet effet l'appareil aura la disposition indiquée au 3o.

5o Avec toujours cette même disposition, il permet d'obtenir les surfaces et les moments de divers ordres de contours donnés. En particulier en partant du profil en long, il permet d'obtenir les surfaces d'emprises.

CALCUL PRATIQUE DES TERRASSEMENTS

Réglage de l'instrument.

On possède un plan coté et un profil en long exécuté d'après ce plan. On veut étudier la ligne rouge de manière à obtenir une compensation convenable des déblais et des remblais et en fin de compte connaître le cube et la distance moyenne de transport des terrassements.

1o Graphique préliminaire. On prendra un rouleau de papier (1) transparent quadrillé au millimètre de 0 m. 58 de hauteur. On le posera sur le profil en long de manière long de manière que les lignes horizontales du quadrillé soient parallèles aux horizontales du profil. On marquera O sur une ligne placée à 0 m. 05 du bord inférieur. On tracera à l'échelle choisie deux horizontales de cotes.

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Sur chacune des ordonnées du profil en long vues à travers le papier transparent on portera des hauteurs mesurées à partir de l'une des deux horizontales et égales aux cotes sur l'axe de chaque profil (différence entre la cote noire et la cote rouge) celles en remblais étant positives, celles en déblais négatives. S'il s'agit d'un premier essai, avec approximation grossière, on se contentera de relever les cotes sur l'axe avec le compas de réduction de manière à les reporter à l'échelle voulue; les cotes ne seront calculées que pour le travail définitif.

On consultera ensuite le plan coté et on inscrira avec un crayon de couleur sur le graphique la pente transversale en centimètres par mètre du terrain obtenue en mesurant la distance des courbes de niveau consécutives suivant une direction perpendiculaire au tracé. On limitera par un trait vertical également au crayon de couleur sur le graphique les sections d'égale pente transversale. Ce travail dure environ 12 minutes par kilomètre de projet. On se servira avantageusement de la règle à calcul pour le calcul des pentes.

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Soient (fig. 7) des courbes 225-230-235, etc. d'un plan au 1/2500 coupées par le tracé M N. On mesurera len millimètres suivant une normale au tracé et la pente sera en centimètres :

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et on appliquera cette pente sur une section M N où l'écartement

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