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Williams en Arizona où se détache l'embranchement du Grand Canyon de Colorado.

Le train dérailla la nuit à une vitesse d'environ 40 milles, la plupart des véhicules pivotèrent en se renversant sur la plateforme, quelques-uns furent séparés de leur châssis, les rails furent tordus, mais il n'y eut aucun accident de personnes.

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· (5 avril 1919). P. HACKSTROH: Causes possibles de l'accident de chemin de fer survenu près Weesp. Dangers généraux des fondations sur le sable. L'auteur considère le remblai sableux de la voie ferrée comme s'étant comporté sous la charge oscillante du train comme une masse pultacée, la situation étant aggravée par les pluies abondantes qui précédèrent l'accident et l'insuffisance des moyens d'évacuation des eaux.

(Suite au compte rendu de l'art. vol. 2 concernant le no du 1er mars 1919.)

G.

Rivista tecnica delle ferrovie Italiane (15 novembre 1918). L. BELMONTE L'Ingérence gouvernementale dans l'exploitation des chemins de fer en Amérique. — Exposé historique clair et documenté de la politique des chemins de fer aux États-Unis à partir de la période initiale où le gouvernement s'abstint par principe de tout acte de juridiction sur les chemins de fer.

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Le Génie civil (Paris, 17 mai 1919). Démarreurs automatiques pour moteurs d'aviation et d'automobile. -- Les puissances toujours croissantes des moteurs employés en automobile et, surtout, en aviation, rendent de plus en plus utiles les dispositifs mécaniques de mise en marche de ces moteurs.

Les mécaniciens d'aviation, pour mettre en marche un moteur, s'y prennent encore, le plus souvent, de la façon suivante : ils obstruent l'entrée d'air du carburateur et font effectuer à la main quelques tours à l'hélice. Cette opération a pour but d'amener de l'essence dans les cylindres, mais la dépression produite à cette faible vitesse de rotation est insuffisante, de sorte qu'une grande partie du combustible sort du gicleur en pure perte. Puis, les cylindres étant pourvus d'air carburé, et le contact d'allumage étant mis, l'hélice est lancée avec force, de façon à produire une ou deux compres

sions dans le moteur, et des étincelles suffisamment chaudes pour provoquer le démarrage. Les démarreurs qui utilisent dans les cylindres, comme explosif, le gaz d'éclairage, l'hydrogène, le gaz carbonique ou l'acétylène (on en détermine l'allumage par une magnéto de départ), aussi bien que ceux à air comprimé ou électriques, qui ont l'inconvénient d'un poids excessif, ne sont pas entrés dans la pratique.

L'auteur décrit en détail le système Herzmark, dont le principe consiste à remplir de gaz carburé, sous la pression de 6 kg. avec une pompe à main, deux cylindres du moteur : l'un au point d'allumage, l'autre en période de compression, et qui s'équilibrent mutuellement. On détermine ensuite l'allumage du mélange dans le cylindre en détente, par une étincelle de la magnéto de marche.

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(Paris, 21 mai 1919). E. CARRET Hangars en béton armé pour les hydravions du Centre maritime d'Alger. Le Centre d'aviation maritime d`Alger ne possédait jusqu'à juin 1917, pour remiser ses hydravions chargés de la surveillance des côtes, que des hangars démontables Bessonneau, à ossature en bois recouverte de toile imperméabilisée. En présence des besoins croissants du service de protection des transports entre Alger et la métropole, on décida la construction de hangars en béton armé, de 32 m. d'ouverture libre sur 40 m. de profondeur utile.

Ces hangars, au nombre de trois, adjacents, se composent de rangées de piliers carrés, espacées de 5 m., supportant des fermes avec arbalétriers paraboliques, entraits et poinçons. Les fermes d'about présentent un renforcement qui constitue une sorte de passerelle, servant aussi à supporter les guidages des vantaux des portes.

Les murs pignons formant le fond des hangars sont en maçonnerie; la toiture est entièrement en tuiles. Une partie des fondations a dû être constituée par des pilotis en bois d'eucalyptus, surmontés de massifs de béton armé.

La construction des trois hangars a exigé 900 mètres cubes de béton et 166 tonnes d'acier. Elle a été exécutée à un moment où la main-d'œuvre, même indigène, était fort rare dans la colonie.

Les calculs ont été effectués conformément à la circulaire ministérielle du 20 octobre 1996, en adoptant pour le taux de travail maximum des aciers 12 kg. par mm. carré et pour le béton, à la compression, 56 kg. par cm. carré.

J.

Deutsche Bauzeitung (2 avril 1919). R. SONNTAG: Abri pour dirigeables avec sas. Pour permettre l'entrée et la sortie par

toute orientation du vent l'inventeur (D.R.P. 299784) propose des formes d'abri avec sas hexagonaux à 9 portes d suivant les dispositions des fig. 1 et 2. Les nefs b sont juxtaposées dans la fig. 2 et d'orientation opposée dans la fig. 1.

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On pourrait ainsi remiser 2 aéronefs en temps ordinaire et 3 en cas de nécessité. Le sas pourrait aussi être disposé en rotonde. Il faut seulement que les nefs soient comprises chacune entre deux portes d'accès et qu'il y en ait une en outre en face de leur entrée. Si l'aéronef emploie pour rentrer une porte contiguë à l'une des nefs, cette nef sert à l'abriter du vent, il peut ensuite se rendre complètement abrité du sas dans la nef. La section de cette dernière peut être réduite au minimum.

VIII.

G.

GÉNIE RURAL. ASSAINISSEMENT. DISTRIBUTion d'eau.

Le Génie civil (Paris, 7 juin 1919). A. BIDAULT DES CHAUMES : Filtres à grand débit et à nettoyage automatique pour l'épuration des eaux potables, système Henry Desrumaux. Les systèmes d'épuration des eaux d'alimentation qui ont reçu la sanction de l'expérience sont déjà nombreux. Mettant à part les procédés de stérilisation, soit par l'ozone, soit par les rayons ultraviolets de l'arc électrique au mercure, très intéressants, mais dont l'exploitation industrielle ne s'est pas encore généralisée, nous pouvons grouper ces systèmes en deux catégories: les uns opèrent par filtration sur sable très fin; les autres dits à filtration rapide, font précéder la filtration d'une épuration

chimique, au moyen de réactifs appropriés à la nature de l'eau brute dont on dispose.

Les procédés de filtration rapide et automatique du système H. Desrumaux traitent l'eau brute en trois opérations :

1o Un traitement préalable par le sulfate d'alumine, opérant simultanément l'épuration bactériologique et la coagulation des matières organiques et des matières albuminoïdes en suspension ou en dissolution.

2o Une période de réaction, dans un réservoir servant en même temps de décanteur et de dégrossisseur.

3o Une filtration rapide sur silex.

Le sulfate d'alumine ne laisse aucune trace de son action dans l'eau traitée; en présence du carbonate de chaux que contiennent toutes les eaux naturelles, il donne du sulfate de chaux et met en liberté l'alumine sous forme de précipité gélatineux qui se dépose et s'agglomère à la surface de la matière inerte du filtre.

En fait, le réactif n'agit pas par lui-même; il produit, par l'intermédiaire d'une réaction chimique, un effet physique en formant une sorte de laque d'alumine qui enrobe les matières étrangères et, ce qui est le plus important, les bactéries.

Pour donner à ce traitement, le temps de s'effectuer, on dispose, avant la batterie de filtres, un réservoir de réaction tenant lieu également de décanteur dans lequel se fait le mélange de l'eau brute et de la solution dosée de sulfate d'alumine; ce mélange traverse ensuite un préfiltre qui retient les matières les plus grossières, et arrive sur les filtres proprement dits, où la couche gélatineuse se dépose à la surface du silex, pendant que l'eau le traverse et se déverse dans un ou plusieurs collecteurs.

Les organes caractéristiques de ces filtres sont le doseur volumétrique de solution de sulfate d'alumine; le régulateur de débit d'eau filtrée; le dispositif de nettoyage mécanique des surfaces filtrantes, au moyen de râteaux, que l'auteur décrit en détail.

Le dernier perfectionnement apporté à ces installations supprime la commande mécanique des râteaux de nettoyage, par un moteur électrique ou autre, en utilisant pour cette manoeuvre une turbine installée au centre de chaque filtre, et commandée par l'eau qui sort du filtre voisin; le nettoyage se fait ainsi, alternativement, pour chaque unité d'un groupe de deux filtres, simplement par la fermeture de la vanne d'alimentation et la fermeture de la vanne de purge de l'unité qu'on veut nettoyer.

J.

De Ingenieur (9 novembre 1918-30 novembre 1918). J. C.

DIJAHOOM: Élimination de l'huile et de l'air dans les eaux d'alimentation. L'auteur a traité devant la section Marine de l'Institution Royale de l'importance d'une eau parfaitement pure pour les chaudières à vapeur. La présence d'huile de graissage dans l'eau de condensation est toujours une cause d'ennuis. De nombreux procédés ont été mis en œuvre pour y remédier par exemple, des plateaux avec des substances poreuses à travers lesquelles l'eau circule en déposant l'huile, des filtres au coke où l'huile adhère superficiellement, des filtres à pression où elle est retenue dans des feutres filtrants.

Aucun de ces procédés n'élimine parfaitement l'huile qui est à l'état d'émulsion en globules de moins de 0,001 mm. de diamètre. On a diverses substances propres à la précipiter, mais le succès dans tous les cas dépend d'un filtrage subséquent de l'eau à travers de grands filtres de sable.

Le passage d'un courant électrique à travers l'eau développe la grosseur des globules d'huile et ils peuvent être ainsi éliminés ; l'auteur a inventé à cet effet un appareil employant du courant à 110 volts sur l'eau coulant dans la conduite d'alimentation.

L'eau traitée par l'électricité est passée dans un filtre à pression consistant en cylindres perforés recouverts de drap et elle parvient dans un récipient avec valves d'arrêt à l'entrée et à la sortie.

Un manomètre indique les conditions du tissu filtrant, lequel doit être changé quand la pression excède notablement celle de la chaudière. Il est également important d'extraire l'air de l'eau d'alimentation, et l'auteur décrit aussi l'appareil spécial qu'il a inventé à cet effet.

Le n° du 30 novembre décrit un appareil récupérateur d'huile employé à la station centrale de Flushing et semblable au dispositif de Perrett employé en Angleterre dans ces 20 dernières années (2 récipients en brique avec plaques et chicane, celles du second sont chargées d'un courant à la tension de 8 volts).

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Grue à volée équilibrée,

Le Génie civil (Paris, 10 mai 1919). système Toplis, pour chantiers navals. Dans ce type de grue, quand la volée se déplace de la portée maximum à la portée minimum, la charge suspendue au câble suit un trajet horizontal. La volée est équilibrée, d'autre part, de sorte que ses déplacements sont réalisés sans consommer d'énergie autre que celle correspondant aux frottements de l'appareil.

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