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d'essais à l'écrasement faites avec une machine del .000 t. sur des voussoirs grandeur naturelle, tant pour le pont Schwarzenberg que pour le pont Hindenbourg à Breslau. Ces expériences, conduites avec soin sous la direction de Rudeloff, ont permis des constatations utiles : Il n'est pas possible de confectionner une pièce horizontale de béton avec une homogénéité telle que sous une pression centrale on obtienne en haut et en bas les mêmes déformations. Les couches de béton plus profondes durcissent sous une pression plus élevée et donnent une matière plus résistante que celles du dessus. Il s'ensuit pour l'ensemble l'allure d'une épreuve à charge excentrique; et une charge centrale portant uniformément sur le corps exercera une compression plus forte sur l'arête inférieure.

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Le Génie civil (25 janvier 1919). Améliorations récentes du port de Singapour. Jusqu'à ces derniers temps, le port de Singapour n'offrait aux navires que les quais de la Compagnie de Tanjong Pagar Dock, en bois, d'environ 2.300 mètres. L'accroissement de l'importance commerciale du port a nécessité l'exécution d'un vaste programme d'améliorations, comprenant l'exécution des ouvrages suivants (fig. 1):

1o Construction à Telok Ayer d'un hassin de marée pour bâtiments légers et embarcations, et de quais pour les bâtiments du cabotage, abrités par un brise-lames;

2o Reconstruction à titre permanent d'une grande partie des quais de la Tanjong Pagar Dock Co, et construction d'un bassin à flot muni de quais;

3o Construction d'une forme de radoub dans la baie de Keppel. Les figures 2 à 4 montrent la disposition des quais de Telok Ayer, prolongés par deux jetées. Les murs de quais sont formés de cylindres creux en béton, constitués par des anneaux superposés avec joints à redans.

Le bassin à flot, ou bassin Empire, occupe l'emplacement d'une ancienne lagune; il est bordé de murs en béton dont la construction a présenté certaines difficultés à cause de la nature vaseuse du sol à leur emplacement. Le bassin a une longueur de 760 mètres et une largeur qui varie de 130 à 183 mètres.

Les quais de Tanjong Pagar ont une longueur totale de 1.184 m. Les figures 6 et 7 montrent deux des modes de construction employés. Le premier consiste dans l'emploi de cylindres de tôle.

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Fig, 1.- Plan d'ensemble de la ville et du port de Singapour.

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superposés, remplis de béton; le second comporte l'utilisation de blocs de béton, ancrés les uns aux autres.

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Le bassin de radoub a une longueur de 260 mètres, une largeur de 39 mètres et une profondeur maximum de 10 36; la longueur

10,05

2,45

est divisée en deux parties de 148 15 et 99 05 par un bateauporte.

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Le Génie civil donne la description détaillée des différents ouvrages et des indications sur l'exécution des travaux.

J.

Engineering (15 novembre 1918). - Dock flottant de 30.000 tonnes.

- Des renseignements sont donnés sur la construction et les essais

d'un dock flottant de 30.000 tonnes qui a été mis en service sur la Mer Noire au mois de juillet 1915.

La longueur hors tout est de 200 mètres; la largeur intérieure, de 4175; la largeur extérieure, de 5090; la hauteur, de 13TM 72.

Le dock comprend cinq pontons. Les trois pontons du centre ont une longueur de 39m 62. Les deux pontons des extrémités ont seulement une longueur de 18m 29; mais ils sont prolongés par des plateformes qui leur donnent une longueur égale à celle des pontons du

centre.

L'hiver de 1916-1917, qui fut particulièrement rigoureux, a montré que le dock ne pouvait pas être utilisé par les grands froids, à moins de prendre des précautions spéciales pour le réchauffage des tuyaux.

T.

Zentralblatt der Bauverwaltung (16-23 nov. 1918). H. KREY: Les marécages et les polders sur la côte de la mer du Nord (Schleswig-Holstein). On a admis jusqu'ici que la côte de la mer du Nord continuait à s'enfoncer d'à peu près un pied chaque siècle, la question reprise dernièrement aboutit plutôt à l'idée d'une stabilisation. En 1875, le Hollandais van Geytenbeek donna un relevé des mouvements observés aux polders de l'Ile de Tholen dont les endiguements remontaient à 1300, 1410, 1500, 1556, et il en déduisait un enfoncement annuel de 2 mm. 1 à 2 mm. 9. Ces résultats ont été contestés et il faut faire la part des actions locales, néanmoins l'arrêt de l'enfoncement général dans les temps historiques plus récents paraît démontré.

L'auteur invoque les témoignages du géologue Meyer (1872) et de Müller pour montrer que le relief a dû subir peu de changements. Mais la situation ne pourrait être exactement définie que par des relevés très précis. En attendant, des tassements de 2 mm. 1/2 à 3 mm. par an n'ont pas grande importance, un faible relèvement des digues peut y parer avec un renforcement de l'épuisement sur le pied de 1/20 à 1/10 de chvp heure par hectare.

Les mesures de défense ont été décrites dans l'ouvrage de Müller (Hallingen); en particulier les levées en blocs de granit se sont montrées efficaces contre la mer.

Il règne encore de l'incertitude pour les résultats à espérer. L'auteur calcule le jeu des attérissements et des enfoncements en appli

n

quant la vieille formule de Hagen th (1 − ), h désignant la

m

hauteur moyenne du polder en 1900 au-dessus des H.-M

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