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nappe souterraine et de la mer. Les épuisements pratiqués dans ce puisard ont dû contribuer à augmenter les vides dans le sous-sol.

Cet ingénieur suppose que, dès la construction de l'anneau de fondation, une érosion de même nature a dû se produire par suite de l'assèchement entretenu pour exécuter les maçonneries inférieures et le courant d'eau souterrain s'établissant du sud au nord, les eaux auraient été plus abondantes et plus rapides du côté sud, d'où une moindre résistance du terrain.

Selon Goodyear, qui critique avec plus d'énergie que de précision les conclusions formulées par la Commission, l'augmentation de la pente se serait produite subitement lors du tremblement de terre de 1846.

Quoi qu'il en soit, la Commission se préoccupe avec raison d'étudier par des moyens précis les mouvements qui peuvent encore se produire dans l'édifice, en faisant usage des repères établis par le professeur Pizetti, on cherchera notamment à déterminer les oscillations périodiques produites par la chaleur solaire et par les variations du niveau de l'eau dans le sous-sol. On sera sans doute conduit à employer aussi la méthode très sensible des miroirs.

Il serait curieux que, pour maintenir la stabilité de ce joyau d'architecture médioévale, les Italiens se décidassent à faire appel au ciment armé, qui pourrait servir à étendre superficiellement la base d'appui de l'édifice.

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Le Génie Civil (17 décembre 1910). - A. GREBEL Emploi de réflecteurs économiseurs pour l'éclairage des voies publiques. L'éclairage

des voies publiques laisse, en général, à désirer au point de vue du mode de répartition et de la bonne utilisation de la lumière. Les sources de lumière devraient être disposées de façon à donner un éclairement uniforme de la surface du sol et uniquement de cette surface. Ce résultat n'est pas obtenu habituellement, l'éclairage n'est pas uniforme et même une partie du flux lumineux reste souvent dirigée vers le haut.

Pour remédier à ces inconvénients, on a étudié, depuis peu, différents types de réflecteurs ou de globes économiseurs. D'après l'auteur, ces dispositifs ne renvoient pas pourtant la lumière dans les azimuts où elle est nécessaire. Il a étudié un type de réflecteur qu'il décrit et qui réalise, paraît-il, cette condition. Dans cet appareil, grâce à des formes à sections de paraboles ayant leur axe dirigé suivant les rayons théoriques d'intensité maximum, l'intensité lumineuse est même renforcée suivant les directions éloignées aux dépens de celles qui sont voisines de l'axe.

Le réflecteur économiseur ne rabat pas seulement la lumière en dessous

de la lampe ou bec, comme un abat-jour ordinaire : les courbures de sa surface réfléchissante varient de façon à former comme des conduits de lumière dans les directions éloignées du pied du candélabre.

(Paris, 7 janvier 1911). Eug. GRANDMOUGIN: L'achat des houilles d'après leur pouvoir calorifique. - Le problème de l'achat des houilles d'après leur pouvoir calorifique est assez complexe, car le pouvoir calorifique n'est pas l'unique facteur dont il faille tenir compte. Il faut encore tenir compte de l'état physique du combustible, de sa teneur en eau et en cendres, etc. L'auteur étudie ces divers facteurs, puisqu'il décrit les dosages nécessaires pour acheter les houilles d'après leur pouvoir calorifique, et il propose une formule d'achat. Il donne enfin un tableau des caractéristiques de quelques houilles françaises, belges, allemandes, anglaises.

(Paris, 21 et 28 janvier 1911). Commandant Hoc: Les glaces dans les usines hydrauliques. Dans l'eau à courant rapide et irrégulier, on observe, par les températures inférieures à zéro, une forme de glace différente des glaçons des cours d'eau tranquilles. C'est une sorte de bouillie de glace, ou de neige demi-fondue, qui flotte à la surface en paquets dont la partie plongée est transparente et la partie émergée blanchâtre.

Cette glace, appelée « sorbet » présente de graves inconvénients pour le fonctionnement des usines hydrauliques. Elle peut remplir le canal et la chambre de prise d'eau, ou descendre jusqu'aux turbines et les arrêter.

Des études précises ont été faites, notamment par M. Luscher et par M. Lokhtine, pour déterminer de quelle façon se forme ce sorbet. L'auteur rapporte ces expériences, puis il en déduit les mesures préventives à employer. Il cite, comme exemple, les installations de grilles à l'usine de Fribourg (Suisse), l'installation de l'usine de Ventavon, celle du bassin du Lauzon, à l'usine de la Brillanne.

D'une manière générale, pour protéger une usine hydraulique contre le << sorbet », il faut éviter les variations de vitesse et de température dans les canaux d'amenée.

La meilleure protection est celle d'une croûte de glace de surface sur un lac, ou sur un bief formé par des ouvrages de retenue suffisamment élevés. Un autre préventif consiste à éviter les alternances de parties couvertes et découvertes dans le canal d'amenée, ainsi que les changements de section et autres causes de variation de vitesse.

F. L.

N° 15

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

HENRY (Ernest).

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Théorie et pratique du mouvement des terres, d'après le procédé Bruckner, 2o tirage. Une brochure grand in-8, avec figures dans le texte, 2 fr. 50. Paris, libr. Ch. Béranger.

D'OCAGNE (Maurice). Leçons sur la Topométrie et la Cubature des Terrasses. Nouveau tirage comprenant des notions sommaires de nomographie, des notions élémentaires sur la probabilité des erreurs et une instruction sur l'usage de la règle à calcul. Volume in-8 (25-16) de vII-260 pages, avec 148 fig., 8 fr. 50. Paris, I br. Gauthier-Villars.

BRICARD (Raoul). Géométrie descriptive, (Encyclopédie scientifique). Un vol. in-18 jésus, cartonné toile, de 275 pages, avec 107 figures dans le text, 5 fr. Paris, libr. O. Doin et fils.

BREUIL.

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MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION.

Nouveaux mécanismes et Nouvelles méthodes pour l'essai des métaux. In-4 de 316 pages, avec 253 figures, 12 fr. (Ex rait de la Revue de Mécanique). Paris, Ch. Dunod et Pinat.

FRITSCH (J.) chimiste.

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Fabrication du ciment. Chaux hydraulique; Ciment de grappiers; Ciment portland: Ciment de laitier; Ciment de portland de fer; Ciments pouzzolaniques; Manutention et transbordement économiques des matières premières et des produits fabriqués; Analyse des matières premières et des produits fabriqués; Contrôle chimique de la fabrication. Un beau volume grand in-8, broché, de 500 pages avec 202 figures dans le texte et 3 planches hors texte, 1911, 25 fr. Paris, libr. Desforges.

GOERENS (Paul). Introduction à la Métallographie microscopique. Édition française traduite par A. Corvisy. Revue et augmentée par F. Robin, Ingénieur des Arts et Manufactures. Grand in-8 (17 × 25). de 228 pages avec 157 figures et 34 plauches hors texte renfermant 97 photogrammes, 10 fr. Paris, Ch. Hermann et fils.

Agenda Dunod pour 1911: Bâtiment, à l'usage des ingénieurs, architectes, entrepreneurs, conducteurs, agents-voyers, métreurs et commis, par E. Aucamus, Ingénieur des Arts et Manufactures. Un petit volume 10 × 15, relié en peau souple, contenant environ 400 pages de texte et 128 pages blanches datées pour notes journalières. Prix: 3 francs. Paris, H. Dunod et E. Pinat, éditeurs.

Ce volume s'adresse d'abord aux architectes, ingénieurs, entrepreneurs, conducteurs, métreurs et commis, mais aussi à tous ceux, propriétaires et locataires qui ont à prescrire ou à subir des réparations, les uns et les autres y trouveront une foule de renseignements d'un usage journalier ainsi que les prix divers des travaux de bâtiment revisés d'après la dernière série de prix de la Société centrale des architectes et comparés aux prix usités en province. Des tables et formules usuelles de mathématiques et de physique complètent utilement ce livre qui contient une grande quantité de documents pratiques.

Agenda Dunod pour 1911: Travaux publics, à l'usage des ingénieurs, architectes, entrepreneurs, conducteurs, agents-voyers, métreurs et commis, par E. Aucamus, Ingénieur des Arts et Manufactures. Un petit volume 10 × 15, relié en peau souple, contenant environ 250 pages de texte et 128 pages blanches datées pour notes journalières. Prix: 3 francs. Paris, libr. H. Dunod et E. Pinat.

L'agenda Travaux publics s'adresse spécialement aux ingénieurs, entrepreneurs, conducteurs, agents-voyers et commis; il provient du dédoublement de l'ancien agenda "Construction ", dont l'auteur a extrait à leur usage et complété les parties offrant le plus d'intérêt pour eux résistance des matériaux, terrassements, matériaux de constructions, clauses et conditions générales imposées aux entrepreneurs des ponts et chaussées, rivières et canaux, ports maritimes, routes, ponts, exécution et règlement des travaux publics.

Des tables et formules usuelles de mathématiques et de physique complètent ce livre.

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PLANAT (P.). Emploi du béton armé. Analyse des expériences faites sous la direction des Commissions ministérielles; Circulaires et instructions officielles; Formules théoriques; Tableaux tout calculés; Conséquences et règles pratiques; Applications aux divers genres de constructions; Méthodes simplifiées. Un fort volume grand in-8, avec 280 figures et tableaux graphiques. Prix broché, 22 fr.; relié, 25 fr. Paris, libr. de la Construction moderne.

RUDOLF SCHENCK. Chimie physique des métaux. Exposé des principes scientifiques de la métallurgie. Traduit sur l'édition allemande, revue et mise par l'auteur au courant des travaux les plus récent, par H. Lallement. In-8 de xx-232 pages, avec 116 figures. Broché, 12 fr. Paris, libr. Dunod et Pinat.

N. DE TEDESCO et A. MAUREL. Traité théorique et pratique de la résistance des matériaux appliquée au béton et au ciment armé. Deuxième édition. Un volume in-8, contenant 199 figures dans le texte. Prix, relié, 25 fr. Paris, libr. Ch. Béranger.

SAVOIA (U.). La Métallographie appliquée aux produits sidérurgiques. Ouvrage traduit de l'italien. In-16 (19-12) də vi-218 pages avec 94 figures, 1910, 3 fr. 25. Paris, libr. Gauthie -Villars.

I. Aperçus historiques; II. Préparation des échantillons; III. Micro-cope; IV. Examen métallographique; V. Le fer et ses alliages; VI. Eléments constitutifs des alliages fer-carbone; VII. Diagramme d'équilibre des alliages fer-carbone; VIII. Microstructure des fers; IX. Microstructure des aciers; X. Aciers au carbone; XI. Aciers ternaires; XII. Aciers quarternaires; XIII. Fontes; XIV. Fonte malléable; XV. Etude d'un acier trempé dans une partie seulement e sa masse.

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LEINEKUGEL LE COCQ (G.).

Ponts suspendus. (Encyclopédie scientifique) 2 volumes i.-18 jésus, cartonnés toile, formant 720 pages, avec 159 figures dans le texte, 10 fr. Paris, libr. O. Doin et fils.

Tome I. Ponts suspendus flexibles et semi-rigides. Le point de vue auquel l'auteur s'est placé est conforme à l'esprit de l'Encyclopédie Scientifiqu», il consiste à étudier e résoudre par la mécanique analytique tous les problèmes que soulève l'étude rationnelle des projets d'exécution des divers ponts flexibles et semi-rigides, à rechercher pour chacun d'eux les points faibles annoncés par la théorie, à en contrôler pratiquement les résultat sur les ouvrages exécutés et y rem dier par des systèmes perfectionnés.

Pour atteit dre ce but, l'auteur ne s'est pas contenté de rester dan le domaine purement théorique, ses recherches font ressortir à chaque instant d'une part les résultats annoncés par la théorie et d'autre part les résultats pratiquement observés et enregistrés lors de la mise en épreuve des ponts étudiés.

Parmi les problèmes nouveaux traités, il en est un qui est particulièrement intéressant, c'est celui qui concerne la stabilité propre des ponts suspendus. L'auteur a donné les formules théoriques qui remplacent les formules empiriques que l'on employait antérieurement.

Tome II. Ponts suspendus rigides. L'auteur met en évidence les avantages importants que possèdent les systèmes de ponts conçus avec des fermes de suspension indéformables dans la limite d'élasticité de la matière. Ces systèmes rigides paraissent appelés à un grand avenir pour la construction des ponts à grande portée si l'on remarque que leurs fermes de suspension, étant parfaitement rigides, le tablier de ces ponts n'a besoin d'être con-titué qu'avec les éléme its strictement nécessaires sans réclamer, comme dans les ponts flexibles, des poutres de rigidité, éléments parasites. L'auteur donne la théorie de deux solides suspendus indéformables à trois articulations dont une commune, de laquelle i déduit les formules utiles et nécessaires pour l'étude des systèmes dérivés de ce cas général. Comme cas particulier, on peut citer le pont de la Cassagne (système Gisclard).

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES, 1911-I.

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