Voici également les résultats d'expériences effectuées en vue de la recherche du coefficient de frottement de pierres smillées posées à sec sur les couchis des cintres :

La pierre employée aux expériences provenait de la carrière de Tebouda; on en donne plus loin les caractéristiques.

M. Séjourné donne un chiffre moyen sensiblement plus élevé : 36° (Grandes voûtes, tome V, p. 155).

On a adopté partout le même type de cintre fixe; on trouvera à la fin de cette étude les dessins du cintre de Mesdoura.

Les appuis sont constitués tantôt par des pieux de chêne yert des forêts d'Azrou (20 × 20) comme dans le lit du Sebou à Mesdoura, tantôt de petits massifs de maçonnerie posés sur le sol dans les lits d'oueds moins importants.

Les cintres peuvent être relativement légers n'ayant à supporter que le poids des rouleaux de douelle.

Les fermes sont régulièrement composées de madriers de 0 m. 060 m. 08 accolés.

Le contreventement transversal doit être particulièrement soigné pour éviter les accidents que pourraient provoquer les chocs dus aux matages; c'est aussi dans ce but que l'on a préféré aux couchis jointifs de 4 cm. des madriers carrés, disjoints, de 8×8 Ces madriers n'étant pas accolés, il faut éviter qu'un joint de la voûte tombe dans l'intervalle de deux d'entre eux.

En raison des propriétés cassantes du bois il convient de ne pas dépasser le chiffre de 1 m. 40 pour la distance d'axe en axe de deux fermes à Mesdoura, on a adopté 1 m. 15. Les pierres de parements sont en surplomb sur le plan extérieur des fermes de 0.075.

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A l'Oued Beth, on a été un peu plus loin (1 m. 40), les surplombs sont de 0 m. 15; on peut ainsi construire un arc de 1 m. 85 sur cintres à deux fermes.