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A L'USAGE DES

Entrepreneurs de Travaux Publics, Chemins de Fer, Canaux, etc.

LONDRES 1908

HORS CONCOURS
Rapporteur du Jury

H.Morin

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BOYELLE-MORIN (A. & M.)

PAUL BEAU (E. P.)

11, Rue Dulong, 11

PARIS

FOURNISSEUR DE PLUS DE 1.800 ENTREPRENEURS DE TRAVAUX PUBLICS
DONT PLUS DE 2/3 DES MEMBRES DU SYNDICAT

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Exposition Universelle Parts 1900 (Extrait du Rapport du Jury, Classe XV) La Maison H. MORIN, par le nombre de ses ouvriers et celui des instruments livrés annuellement en France et à l'Etranger, est la plus importante des maisons de construction d'Appareils Géodésiques.

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DES PONTS ET CHAUSSÉES

AVIS

Les manuscrits présentés pour l'insertion dans ces Annales sont soumis à l'examen d'une Commission dite Commission des Annales des Ponts el Chaussées.

Cette Commission se réunit à l'École Nationale des Ponts et Chaussées, 28, rue des Saints-Pères.

Membres de la Commission:

M. KLEINE, Inspecteur général de 1re classe, Directeur de l'École Nationale des Ponts et Chaussées, Président.

M. JACQUINOT, Ingénieur en chef, Inspecteur de l'École Nationale des Ponts et Chaussées, Secrétaire.

MM. CHARDON, Conseiller d'État chargé des services du Personnel et de la Comptabilité. - DREYFUS (Silvain), Inspecteur Général, Directeur de la navigation intérieure et de l'aménagement des eaux. DE JOLY, Inspecteur Général, Directeur des Ports maritimes. CONSTANTIN, Ingénieur en Chef, Directeur des Chemins de fer. MAHIEU, Inspecteur général, Directeur de la voirie routière, au Ministère des Travaux publics et des Transports. - DEFLINE, Ingénieur en chef, Directeur des Mines.

MM. ALEXANDRE ; CHARGUÉRAUD; MEUNIER; LUNEAU; CRAHAY DE FRANCHIMONT, SCHOENDOERFFER, RIBIÈRE, DE VOLONTAT, COUSTOLLE, TOURTAY, FONTANBILLES, MONMERQUÉ, Inspecteurs généraux des Ponts et Chaussées de 1re classe. — ROBERT, Inspecteur général de 2o classe, Secrétaire du Conseil général des Ponts et Chaussées.

MM. COLSON; LIMASSET; RÉSAL; BLONDEL; BONNET; DUSUZEAU; DESCUBES; IMBEAUX; LOCHERER; MESNAGER; MOURET; D'OCAGNE: PIGEAUD; SÉJOURNÉ, Professeurs à l'École des Ponts et Chaussées.

MM. GOUPIL et THERON, Ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées, Secrétaires-adjoints.

NOTA: La Commission des Annales des Ponts et Chaussées n'est en aucune façon responsable des opinions émises et des théories développées par les auteurs; elle ne s'immisce pas dans les questions de priorité.

N° 1

DEUX QUESTIONS

intéressant les réseaux d'intérêt local
APRÈS LA GUERRE

1o Formule d'exploitation à coefficients variables ;
2o Réduction des opérations de transbordement.

PAR M. CLAISE,

Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées

1. — POUR BEAUCOUP DE RÉSEAUX, LES CONVENTIONS ACTUELLES DOIVENT ÊTRE MODIFIÉES, AU MOINS DANS LA PÉRIODE DE QUELQUES ANNÉES D'APRÈS-GUERRE.

Les perturbations apportées par la guerre dans les chemins de fer ont conduit les Pouvoirs publics à autoriser, sur les grands réseaux, un relèvement général des tarifs, relèvement qui était devenu indispensable pour permettre aux exploitants de faire face aux dépenses supplémentaires résultant de l'augmentation de la valeur des matières premières et des prix de main-d'œuvre. Et l'on sait que la loi du 31 mars 1918, qui autorise un relèvement de 25 % des tarifs, prévoit que ce relèvement pourra s'appliquer à la période << qui prendra fin au 31 décembre de la sixième année qui suivra celle au cours de laquelle la cessation des hostilités aura été officiellement constatée ».

Sur la plupart des réseaux d'intérêt local, et pour les mêmes causes, des relèvements de tarifs sont également intervenus; mais ceux-ci ne sont autorisés que pour une période beaucoup plus restreinte, « la durée de la guerre augmentée d'une période d'une année au maximum » (Application de la loi du 30 nov. 1916).

Comme il n'est pas douteux que la paix ne ramènera pas immédiatement les conditions économiques d'avant-guerre, il paraît prudent de rechercher dès maintenant quel régime devra être adopté pour les réseaux d'intérêt local, dans une certaine période d'après-guerre, période qui pourrait être celle de six années adoptée pour les réseaux d'intérêt général.

Pour la durée de la guerre et l'année qui suivra, on sait que les mesures intervenues ont consisté à admettre, sur la plupart des réseaux, un relèvement des tarifs, puis, comme contre-partie, l'allocation d'indemnités de vie chère au personnel. Et ce relèvement a permis, au moins jusqu'ici, à un certain nombre d'exploitants, d'équilibrer les recettes et les dépenses. C'est qu'en effet, malgré la grande majoration des prix de la main-d'œuvre et des matières premières, les dépenses d'exploitation n'ont pas augmenté dans la même proportion par suite de l'importante réduction du nombre des trains mesure imposée pour économiser le combustible et aussi par la réduction de l'entretien à ce qui est strictement indispensable. En fait on a pu, pour certains réseaux, conserver la formule d'exploitation.

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Après la guerre, le public demandera et le Pouvoir concédant sera amené à réclamer la mise en marche du nombre minimum des trains prévus au Cahier des charges ou un nombre s'en appro chant; en outre, des mesures devront être prises pour revenir à un entretien normal et même pour porter remède à la situation créée par l'entretien différé de ces dernières années.

De toute façon, la combinaison provisoire du temps de guerre ne pourra être conservée pour l'après-guerre et d'un autre côté, on ne saurait, dans la plupart des cas, raisonnablement imposer immédiatement le retour à l'application des conventions en vigueur. Dans ces conditions, on peut espérer qu'une loi interviendra pour autoriser la réalisation de nouveaux accords, entre concédant et concessionnaire, au moins pour la période de quelques années qui suivra la guerre.

Or, en dehors des modifications qui devront être apportées aux dispositions définies dans les conventions actuelles, il pourra être jugé opportun de traiter certaines questions, qui n'ont pas

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