Bulletin de la Société des sciences & arts de Bayonne

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La Société, 1879 - Bayonne (France)

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Popular passages

Page 7 - Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il ya au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science.
Page xiii - ... faire confidence à personne ; des dispositions telles, en un mot, qu'il a eu besoin pour se les permettre de se détacher entièrement de sa mémoire, et de penser que le tombeau serait son abri contre le ridicule et les reproches ! (Le silence de l'assemblée est interrompu par des applaudissemens.
Page xiii - Halde dit que, chez les Tartares, c'est toujours le dernier des mâles qui est l'héritier, par la raison qu'à mesure que les aînés sont en état de mener la vie pastorale, ils sortent de la maison avec une certaine quantité de bétail que le père leur donne, et vont former une nouvelle habitation. Le dernier des mâles, qui reste dans la maison avec son père, est donc son héritier naturel.
Page 37 - Rapport au Ministre de l'instruction publique sur les bibliothèques et archives des départements du sud-ouest de la France (août-septembre 1835), par M.
Page 52 - C'est un langage comme sont autour de moy, d'une bande et d'autre, le Poitevin, Xaintongeois, Angoumoisin, Lymosin, Auvergnat : brode, traînant, esfoiré. Il ya bien au-dessus de nous, vers les montaignes, un Gascon que je treuve singulièrement beau, sec, bref, signifiant, et à la vérité un langage masle et militaire plus qu'autre que j'entende, autant nerveux, puissant et périmant, comme le François est gratieus, délicat et abondant.
Page 82 - Que faut-il en conclure? Une seule chose, me semble-t-il : le livre de 1776 est le résultat d'un travail multiple, qui s'est prolongé pendant un certain nombre d'années, auquel plusieurs personnes ont pris part ensemble ou séparément, et dont M. Batbedat, qui a fait les frais de l'impression, a été l'âme, le centre et pour ainsi dire le gérant responsable. Cette opinion me paraît la plus vraisemblable et la seule admissible aujourd'hui. JV A propos de cet article, la...
Page xiii - Bretagne ; les cadets divisaient entre eux tous un seul tiers de l'héritage paternel. La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s'opérait avec d'autant plus de rapidité, qu'ils se mariaient; et comme la même distribution des deux tiers au tiers existait aussi pour leurs enfants, ces cadets des cadets arrivaient promptement au partage d'un pigeon, d'un lapin, d'une canardière et d'un chien de chasse, bien qu'ils fussent toujours chevaliers hauts et puissants seigneurs d'un colombier, d'une...
Page 10 - Ces ruines, à moitié ensevelies au milieu d'un bois très fourré, annoncent un ouvrage solide et régulier ; les arches étaient à plein cintre, et le ciment employé à leur construction est aussi dur que les pierres qu'il unit. On voit un reste de culée au milieu de la rivière, mais on ne trouve aucun vestige du monument sur l'autre rive, la Leyre s'étant jetée plus au Sud ». M.
Page xiii - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a eu ce partage ; tout cela ne peut avoir été réglé que par la société , et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 35 - Dans la formation et composition des lots, on doit éviter, autant que possible, de morceler les héritages et de diviser les exploitations; et il convient de faire entrer dans chaque lot, s'il se peut, la même quantité de meubles, d'immeubles, de droits ou de créances de même nature et valeur.

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