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N° 6

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur Général, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL et THERON, Ingénieurs en Chef. Électricité appliquée par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

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Bulletin de la Société mathématique de France (T. XLII, fasc. 3 et 4). M. G. KOENIGS: Sur le mouvement relatif de deux surfaces réglées qui ne cessent de se raccorder.

Précisions sur le caractère de ce mouvement dans sa manifestation élémentaire ; il est incorrect de le décomposer en une rotation infiniment petite accompagnée d'une translation, c'est seulement lorsque les deux surfaces virent l'une sur l'autre que cette circonstance peut se présenter, et encore, dans ce cas, le glissement dû à la translation. a-t-il le sens de l'axe de rotation qui devient alors l'axe du mouvement hélicoïdal tangent.

Dans le cas général, le système tangent des rotations peut être ramené à deux, dont l'une autour de la génératrice de raccordement et l'autre autour d'une droite qui coupe à angle droit la normale commune aux deux surfaces au point central.

Mais dans le cas où la génératrice actuelle de raccordement est normale à la vitesse d'entraînement de tous ses points, il n'est pas possible de ramener à un système de 2 rotations le mouvement hélicoïdal tangent au mouvement des deux surfaces.

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A. G.

Le Génie Civil (Paris, 6 février 1915). MESNAGER: Méthode expéditive pour le calcul des routes. Dans cette étude, M. Mesnager complète et développe la note qu'il a présentée récemment à l'Académie des Sciences pour exposer une nouvelle méthode de calcul des voûtes. Cette méthode permet de déterminer très rapidement, à l'aide d'un abaque, le moment de flexion produit dans Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES, 1915-I.

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une section quelconque d'une voûte, par une charge placée dans une autre section, également quelconque.

Dans son étude, M. Mesnager expose les considérations et les calculs conduisant à la formule qu'il a utilisée, et indique certaines conséquences intéressantes de cette formule.

Engineer (5 février 1915).

F. L.

Les signaux de brouillard. M. Edwin O. Catford, Ingénieur chargé de la station de signaux de brouillard de Platte Fougère (Guernesey), communique les intéressantes observations qu'il a faites pendant une période de cinq

années.

Certains jours, la portée des signaux dépasse 50 kilomètres; et cependant il arrive parfois que les signaux ne sont pas entendus du phare, qui est distant de moins de 2 kilomètres. Il semble alors qu'un écran opaque a été subitement déployé ; il peut se produire que l'écran disparaisse pendant une durée d'une minute, le son étant perceptible dans toute son intensité; puis le silence complet se réalise de nouveau.

Les trois principaux facteurs de modification du son paraissent être les variations de la température; celles de l'humidité; celles de la vitesse de l'air.

Souvent, pendant le brouillard, se produit un écho: ce qui prouve qu'une partie du son est réfléchie. Quelquefois cet écho est. si net qu'un signal simple est pris pour un signal double.

L'auteur parvient à établir quelques conclusions générales : quand le signal et l'observateur sont plongés dans le même banc de brouillard, il peut se produire une petite interférence de son; si le signal est dans le brouillard et l'observateur dans l'atmosphère claire ou vice versa, il y a à prévoir une grande interférence de son; celle-ci est encore plus grande si le signal est dans un banc de brouillard et l'observateur dans un autre banc; la réflexion du son sur un banc de brouillard est souvent si intense et si bien définie qu'on peut calculer la distance, qui se vérifie par des observations visuelles.

Les zones de silence constituent un phénomène bien connu. Le professeur Tyndall les explique par ce fait que les ondes sonores réfléchies sur la surface de la mer interfèrent avec les ondes provenant directement du signal. L'auteur croit plutôt trouver la cause dans des réfractions dues aux inégalités de température, l'influence du vent pouvant également se faire sentir.

T.

Revista de Obras Públicas (Madrid, 7 janvier 1915). G.-A. MANCY: Méthode pour résoudre d'une manière simple quelques problèmes sur les systèmes statiquement indéterminés.

Il est fait usage de deux propriétés que présente la courbe des moments fléchissants d'une poutre, savoir:

M
ΕΙ

1° L'aire limitée par la courbe mesure l'angle formé par les

tangentes à la courbe représentant la variation des forces élastiques longitudinales.

2o Le moment statique de l'aire limitée par la courbe

M

pris par EI

rapport à l'un des points extrêmes mesure la déviation de ce point par rapport à la position de la fibre neutre avant la flexion. A. G.

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Bulletin technique de la Suisse Romande (Lausanne, 10 février 1915). A. PARIS: Efforts provoqués par les différences de température dans les tubes en béton armé.

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L'auteur reprend les considérations développées par SALIGER dans le Manuel du béton d'EMPERGER sur les efforts dus au degré moyen de température et sur les efforts dus aux inégalités de température, tant dans le sens longitudinal que dans le sens transversal. I conclut que si les efforts dus aux hautes températures sont à prendre en considération, ceux que provoquent les écarts de température sont surtout susceptibles d'amener un danger immédiat. Il vaut mieux, en thèse générale, abandonner le béton armé, à des températures atteignant 300° ou plus, que de risquer les efforts intérieurs que produirait son refroidissement unilatéral.

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A. G.

Pelle à vapeur pour Cette pelle à vapeur,

Le Génie Civil (Paris, 9 janvier 1915). l'exécution rapide des terrassements. de grande puissance, se compose d'un truck monté sur deux bogies, et portant à l'avant la volée mobile à laquelle est suspendue la pelle, et à l'arrière la chaudière à vapeur; au milieu sont les machines motrices, l'une commandant le levage de la pelle, et l'autre la rotation de la volée, L'appareil est automobile, la progression étant commandée par la machine de levage.

L'appareil entier pèse, en ordre de marche, 76 tonnes, et la capacité du godet est de 2 m3 700, aussi son rendement est-il très élevé. F. L.

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Le Génie Civil (Paris, 16 janvier 1915). Machine à damer le sol, pour travaux de voirie. Cette machine est destinée principalement à damer les couches de terre versées dans une tranchée à combler; elle permet de donner 50 coups de pilon par minute.

Cette machine se compose essentiellement d'un châssis en fer A, sur l'avant duquel est monté un moteur à explosion de 4 chevaux M, actionnant un arbre intermédiaire B, sur lequel sont pris les divers mouvements des roues motrices et du pilon P.

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Fig. 1 et 2. Machine à damer le terrain pour travaux de voirie.

Le pilon servant au damage, qui pèse 70 kilogr. environ, a une course de 56 centimètres; il se compose d'un madrier renforcé aux angles avec de la tôle, qui porte un sabot en fonte de 0m 300m 30 de surface. Ce madrier passe entre deux poulies, dont l'une C, folle, a une jante complète et est appuyée contre lui par des ressorts,

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