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blende de zinc d'eau chaude chargée de silice ne contient presque pas de silicate d'alumine, néanmoins elle possède de fortes propriétés plastiques parce qu'elle contient des combinaisons susceptibles de donner en présence de l'eau des colloïdes : les hydroxydes de silicium et de zinc, Le schiste argileux, fraîchement extrait, est complètement dépourvu de plasticité pour devenir plastique, il faut qu'il ait « pourri » assez longtemps, c'est-à-dire que le contact de l'eau y ait déterminé la formation des colloïdes précités.

C'est à leur teneur en substances colloïdes que les argiles doivent les propriétés désignées par l'auteur sous les noms de semi-perméabilité et d'absorption.

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L'une est la propriété de ne pas retenir en général les éléments cristalloïdes sels, acides, bases, en tant qu'ils n'exercent pas de réactions chimiques sur les éléments de l'argile, c'est, par exemple, le cas pour le sel marin, le sulfate de cuivre, le bichronate de potasse. L'autre est la propriété de retenir les substances à l'état colloïdal comme la silice, l'empois, le tannin, la graisse, l'albumine. Certaines argiles ont la propriété de retenir les ions de divers sels, notamment de carbonates, de borates et de silicates, les alcalis de ces sels s'échangent avec la chaux contenue dans les argiles laquelle passe dans la solution saline.

L'auteur mentionne les applications que sa théorie peut recevoir dans la technique céramique et dans l'épuration des eaux d'égout. L'addition d'une proportion convenable d'argile aux eaux d'égout permet de retenir par absorption les matières colorées et les colloïdes et l'on obtient alors de l'eau pure, après décantation. Les argiles chargées des impuretés peuvent ensuite être employées comme engrais.

Déblais hydrauliques à

Engineer (Londres, 22 septembre 1911). Panama. La méthode décrite est employée sur plusieurs points et particulièrement au sud des écluses de Miraflores. Cette méthode consiste à établir une station centrale de pompage, des canalisations et des pompes mobiles. Les matériaux à enlever sont tout d'abord désagrégés par des jets d'eau sous pression et glissent dans des mares; ils y sont repris au moyen de pompes à draguer, et refoulés aux lieux d'emploi.

La station centrale installée près de Miraflores comporte quatre pompes à triple expansion de 1.000 chevaux chacune; elles sont munies de tuyaux d'aspiration de Om,91 de diamètre. Les quatre pompes ont, en commun, un tuyau de décharge à deux branches qui, après le point de jonction, a un diamètre de 1 mètre.

La canalisation principale partant de la station centrale a une longueur de 1.100 mètres.

Les pompes à draguer sont du type centrifuge; le mouvement est obtenu à l'aide de moteurs triphasés de 655 chevaux. Les tuyaux d'aspiration ont une longueur de 3,66 et un diamètre de 0,50.

Engineering (Londres, 13 octobre 1911). La démolition du pont de Bridlington. Ce pont, à cinq travées, servait au passage d'une route. au-dessus des voies du Nord-Eastern Railway; chaque travée avait une ouverture de 5,50; l'ouvrage était construit en maçonnerie de briques avec mortier de ciment. La démolition a été effectuée au moyen d'explosifs. On a creusé, dans les cinq arches, 139 trous de 0,25 de profondeur, disposés sur des lignes parallèles. La simultanéité des détonations a été assurée par l'emploi de cordeau Bickford.

Engineering News (New-York, 19 octobre 1911). Appareils pour les sondages en eau profonde. Cet appareil est destiné à faciliter les sondages ayant pour objet de déterminer la cote des surfaces rocheuses en eau profonde. Il se compose essentiellement d'une plateforme en charpente mobile sur une voie de 1,83 d'écartement; celle-ci est disposée le long de l'un des bords du pont d'un bateau. Les roues, au nombre de quatre, ont un diamètre de 0m,30. La plateforme supporte un bâti en charpente, avec tendeurs métalliques, qui s'élève à 5m,18 au-dessus du pont du bateau. Le mouvement des barres de sondage est obtenu au moyen d'un tambour horizontal.

Engineering Record (New-York, 23 septembre 1911).

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Construc

tion sur un plan horizontai de murs en béton armé. Les murs d'un bâtiment de 12m 20 de hauteur ont été construits horizontalement sur une plateforme qui repose sur des vérins d'acier : le redressement des murs est obtenu à l'aide de ces vérins. Les dimensions en plan du bâtiment sont: 10,36 sur 25,00.

octobre 1911).

Installation de créosotage de Bradford (Pensylvania). Cette installation a été faite pour les chemins de fer de Buffalo, Rochester et Pittsbourg. Elle permet de traiter annuellement environ 400.000 traverses de 2,44 de longueur, ou une quantité équivalente de bois.

Le traitement se fait dans un cylindre de 30m,77 de longueur, dont le diamètre intérieur est de 1.88; il repose, par l'intermédiaire de supports d'acier, sur des piles de béton; un seul support est fixe, les autres sont disposés de manière à laisser libres les mouvements de dilatation du cylindre.

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(21 octobre 1911). Réparation d'une digue par injections de mortier de ciment. Ce travail a été exécuté près de Lynn. à quelques kilomètres au nord-est de Boston, sur la côte du Massachusett. Pour boucher les trous existant dans la digue, on a employé le canon à ciment décrit le 1er juillet 1911 par l'Engineering Record (Annales des Ponts et Chaussées, 1911. V, page 428).

Cet essai a été très satisfaisants: le canon à ciment paraît convenir particulièrement pour ce genre de travail, tant au point de vue de la commodité et de la rapidité de l'exécution, qu'à celui de la perfectiou du résultat.

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fondations en béton des chaussées. Cette machine se compose d'un châssis en fonte de 4,40 de longueur et de 2 mètres de largeur pesant

5 tonnes et monté sur quatre galets orientables mobiles verticalement. Ces galets servent au transport de la machine, mais ils sont remontés pendant toute la durée du travail effectif.

La partie supérieure du châssis porte deux guides longitudinaux pour un chariot sur lequel se meut, à son tour, transversalement, un marteaupilon à vapeur de 200 kilogr. environ. Les déplacements de ce marteau sont opérés à la main au moyen de deux tiges filetées mues par un volant.

A la partie inférieure de ce même châssis sont disposées des traverses, formant une sorte de grille, entre les barreaux de laquelle on engage les outils, sorte de pioches droites consistant en une tige carrée de 102 × 102 millimètres, terminée par une pointe pyramidale, que l'on enfonce dans la fondation en béton pour la disloquer; cette grille sert simplement à maintenir et à guider les outils, pendant leur battage, et ses traverses ayant une section trapézoïdale, sont simplement engagées dans des ouvertures des longerons du châssis de la machine, pour faciliter leur démontage, lorsque l'outil doit être assez profondément enfoncé pour que son extrémité supérieure descende au-dessous de ces traverses.

Cette machine permet de faire, paraît-il, le travail de vingt ouvriers, en quatre fois moins de temps.

(14 octobre 1911). Dispositif de calage et d'alignement des extrémités d'un pont tournant à Duluth (Minn., Etats-Unis). Ce dispositif (fig. 1 à 3) permet d'amener toujours l'axe de la volée du pont tournant dans la même position par rapport aux culées.

Il se compose essentiellement d'une butée double fixe, dont les blocs d'arrêt G sont écartés de 1m,30 et qui est scellée dans la culée, et d'un mécanisme formé d'un moteur électrique de 2,5 chevaux A, d'une transmission à chaîne et à vis sans fin B, d'un arbre à manivelle C et de deux bielles D, actionnant des équerres E, mobiles en sens contraire autour des axes F et portant chacune un bloc de contact H. Lorsque la volée est arrivée à peu près à la fin de sa course, on met le moteur en route, de telle sorte que les blocs des deux équerres E, qui sont à ce moment rapprochés l'un de l'autre, viennent d'abord, par suite de leur rotation autour des axes F, se loger entre les deux blocs fixes G; puis cette rotation continuant et amenant leur écartement progressif, l'un de ces blocs H arrive au contact de l'un des blocs fixes G et repousse la volée dans sa position normale, en prenant appui sur ce bloc fixe. Le décalage de la

volée par rapport à sa position finale peut atteindre 0m,30 environ sans que la butée mobile cesse de venir en prise avec la butée fixe correspondante. F. L.

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Der Eisenbau (Leipzig, octobre 1811). A. VIERENDEEL: La poutre Vierendeel dans la construction des ponts. En 1897, les poutres sans diagonales du système Vierendeel firent l'objet d'un essai de résistance à outrance, à Tervueren, près de Bruxelles, sur une portée de 31m,56; depuis, il en a été fait diverses applications en Belgique, notamment : une passerelle de signaux de 50 mètres à la gare de Bruxelles-Nord; des ponts-routes de 42 mètres sur l'Escaut à Avelghen, de 44,40 sur la Lys à Ousselghen, de 30 mètres à Charleroi.

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