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citer une avance de 500 fr. Déjà vic time d'un vol considérable, et craignant de l'être encore d'une escroquerie,le sieur Loiseau ne voulut rien payer comptant, mais promit d'apporter le titre exige. Le comte de Courtin lui fit promettre le secret, en lui representant que s'il commettait la plus lé gère indiscrétion, surtout auprès de la police, il s'exposerait à une disgrace de sa part, et perdrait ainsi l'es poir de rien recouvrer.

Dans une seconde conférence, le lendemain, le sieur Loiseau lui proposa de le conduire chez un notaire pour souscrire à son profit l'obligation de 12,000 fr. demandée; mais alors le comte de Courtin, insistant sur la forme, lui répondit qu'il se contentait de sa parole d'honneur; puis il lui declara que l'individu qui l'avait volé était un nomme JeanEdie Hiel, forçat libéré, sortant du bagne de Toulon, et que la femme Hiel, sa belle-sœur, était venue chez lui faire des instances pour lui obteDir un passeport.

On finit par tomber d'accord sur la demande du sieur de Courtin; on lui remit 100 fr. dont il donna un reçu, en prenant la précaution de Fantida ter. Le sieur Loiseau donna de plus son obligation, sous signature privée, de la somme de 12,000 fr., mais conditionnelle et réductible, suivant l'importance des recouvremens. La suite des négociations entre eux avait été conduite par l'entremise d'un agent secret de la police, qui se présentait à M. de Courtin comme parent du sieur Loiseau.

On crut devir s'assurer de la personne du comte de Courtin, et par suite la femme Hiel et le nommé Nicole furent en même temps arrêtés. L'acte d'accusation trace avec beaucoup de détails l'histoire des trois frères Hiel, et des relations de l'un d'eux avec le comte de Courtin, dont il avait été domestique..... et il porte que la conduite de M. le comie de Courtin, quoique blamable, ne cons tituant aucun crime pi délit, il a été renvoyé de la plainte et remis en liberté.

Quatre-vingt dix-huit témoins farent entendus dans cette cause, Presque toutes leurs dépositions confir

ment les détails donnés dans l'acte d'accusation. M. le comte de Courtin répéta, à quelques différences pres, ses dépositions précédentes; sur les propositions qui lui avaient été faites, soit par Hiel, pour l'aider à cacher son vol, soit par le sieur Loiseau pour en découvrir les auteurs, et obtenir la restitution, dépositions qui furent contredites en plusieurs points par la femme Hiel et par le sieur Loiseau, et qui attirerent à M. le comte de Courtin quelques reproches de M. le président, sur ce qu'il aurait dù faire ses révélations plus tôt.

Enfin à la troisième audience, les plaidoiries et le résumé du président entendus, la femme Hiel, déclarée coupable à la majorité de sept voix contre cinq, a été condamnée à dix ans de travaux forcés, au carcan, et à la restitution de 160,000 francs envers le sieur Loiseau. Nicole a été acquitté.

25. Paris. Tempête. - Le temps était orageux depuis plusieurs jours; hier, vers onze heures du matin, une pluie violente, mêlée de neige fondue, a duré presque toute la journée. Sur les onze heures du soir, une tempète horrible s'est déclarée: le barometre est descendu à 26 deg, — 81 — de Réaumur, et la tempele a duré toute la nuit. On craint d'en apprendre les suites desastreuses. ( Koy. 30 décem bre.)

26. Paris. Plaintes en diffamation Depuis plusieurs mois on est occupé des querelles de M. le vicomte f télégier et de M. le colonel Barbier Dufay. Après des provocations de tout genre, ils avaient porté plainte en diffamation réciproque devant le tribunal de police correctionnelle, qui vient de rendre le jugement dont voici les motifs et les dispositions.

En ce qui touche la plainte de général Montelegier;

« Attendu qu'il résulte de l'iostruction des debats que, vers le milien du mois dernier, le colonel Dufay a fait imprimer et distribuer un écrit contenant une lettre, datée du 20 mai, adressée par lui au général Montelégier;

« Que, dans cette lettre, il accuse le général Montelegier de l'avoir calompié de la manière la plus odicuse

et la plus méchante devant la première cour du royaume, et devant la France entière, ajoutant que la déclaration du général, seul auteur de cette fiction et de bien d'autres, est un mensonge impudent, et qu'il s'avilit trop de correspondre avec un être aussi lâche et aussi démoralisé ; qu'enfin il l'y provoque a un combat à outrance, dans les termes les plus grossiers et les plus injurieux;

Que cette lettre a été écrite le 20 mai, trois jours après la déposition du général à la cour des pairs, qui a eu lieu le 17;

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Que tous les journaux du lendemain 18, un seul excepté (les Débats), en rapportant cette déposition, ont cité le nom du colonel Fabvier, et non celui de Dufay; que Dufay n'a pu ni dú ignorer ce fait avant d'écrire cette lettre, où il dit que c'est le mème jour, 20 mai, qu'est tombé par hasard entre ses mains le journal des Débats du 18;

Que d'après cela il ne pouvait douter, dés ce moment, que le journal des Débats n'eut commis une eret que le général Montélégier ne l'avait pas réellement nommé, lors de sa déposition à la chambre des pairs;

reur,

Que, depuis, il en a pu d'autant moins douter, qu'une réponse à cette lettre, qu'il a aussi publice, émanant du géneral Montelegier, et datée du même jour, porte que jamais Dufay n'a été cité à lui, ni par lui;

Qu'ainsi c'est sciemment, méchamment et dans le dessein de contraindre le général Montélégier à en venir avec lui à un combat à outrance, que le colonel Dufay a fait imprimer et distribuer cet écrit diffamatoire;

Attendu que, le 26 juillet dernier, le colonel Dufay a fait imprimer et distribuer un second écrit dans le quel, dit-il, en parlant du général Montelegier, qu'il ne serait pas facile aux tribunaux de prononcer l'innocence de l'auteur d'un événement du general Bon; et plus loin, que, s'étant présenté le 23 janvier chez le general Montélégier, ce dernier lui avait présenté une paire de pistolets sur la poitrine, avait lâché la détente, mais que l'amorce n'avait pas pris feu; que ces faits diffama

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cause. »

En descendant de l'audience, le colonel s'est rendu au greffe, et y a interjeté appel du jugement qui venait d'etre prononcé.

27. Paris. Duel. MM. le vicomte de Montélégier et le colonel Barbier Dufay se sont rencontrés ce matin au bois de Boulogne avec des témoins. Ils se sont battus à l'épée, et après un combat qui a duré quelques secondes, M. le vicomte de Montélégier a eu le bras traversé d'un coup d'épée qui a terminé l'affaire. On ne croit pas la blessure dangereuse.

Id. Paris, Cour d'assises. Menaces d'assassinat contre S. A. R, le prin ce d'Orange. Un individu nommé

prince d'Orange pour lui demander de l'argent, ce que cette dame, appelée en témoignage, a nié avec la fermeté de l'innocence.

François Paul Désiré-Mary, d'abord pirée par la veuve Baude d'écrire an teinturier à Laon, ensuite marchand de vins à Saint-Quentin, à Cambray, et à Bruxelles, ayant mal fait ses affaires, imagina, pour les rétablir, de faire écrire au prince d'Orange, par un de ses amis nommé Vayron, élève à l'école vétérinaire d'Alfort, une lettre datée de Paris, du 22 mai 1821, dans laquelle il sommait S. A. R. de remettre à un S. Ledoux, propriétaire à Chevreuse près Paris, une somme de 20,000 fr.; faute de quoi, Mary était décidé à assassiner le prince, dont il disait suivre exactement les démarches.

Cette ridicule et impuissante sommation n'ayant pas produit l'effet que Mary en attendait, une autre lettre fut écrite au prince, le 13 juin 1821, sous la date de Paris, pour lui renouveler la demande, en lui donnant jusqu'au 20 juin pour y satisfaire. Cependant sur les informations données par le prince, le 20 juin, le juge d'instruction et le procureur du roi de Rambouillet, se transportèrent à Chevreuse et firent arrêter Ledoux, qui convint sur-le-champ que Mary lui avait annoncé qu'une somme de vingt mille fr. devait lui être envoyée à son domicile, mais qui soutint, comme il l'a toujours fait depuis, qu'il avait complètement ignoré les moyens criminels par lesquels cet argent devait être obtenu; qu'il avait cru que c'était un présent envoyé à Mary par la veuve Baude, chez laquelle il avait demeuré à Bruxelles. A la nouvelle de l'arrestation de Ledoux, Mary quitta Chevreuse, et alla à Soissons, d'où il envoya une troisième sommation dans le même style au prince d'Orange, donnant son adresse sous son vrai nom, et sous la qualité de marchand de vins restant à Cambray, avec nouvelles menaces de l'assassiner, et des particularités singulières sur le moyen qu'il avait d'y parvenir......... Mais déjà Vayron était au pouvoir de la justice, Mary ne tarda pas à y tomber lui-même, et tous deux furent traduits devant la cour d'assises. Vayron s'excusa d'avoir écrit la première lettre, sur ce qu'il était dans un état d'ivresse: Mary a prétendu qu'il était au désespoir et avait perdu la tête lorsqu'il mit à exécution l'idée qui lui avait été ins

En définitif, Mary, soupçonné de plusieurs autres vols et escroqueries, a été condamné à sept ans de travaux forcés et au carcan. Vayron, déclaré non coupable à l'unanimité des roix du jury, a été acquitté.

29. Paris. Cour de cassation. Ques tion de droit criminel. — D'après le code pénal le vol commis la nuit dans un lieu habité ou servant à habitation est puni de la peine infamante de la réclusion et du carcan. Le vol qui n'a été accompagné d'au

une circonstance aggravante est puni de la simple peine correctionnelle de l'emprisonnement. La peine est appliquée, au premier cas, par les cours d'assises, et, au second cas, par les tribunaux correctionnels.

Le nommé Mailles, ayant été arrêté comme prévenu d'avoir tenté de voler, la nuit, dans une église, une croix d'argent, la cour royale de Pau, chambre des mises en accusation, décida qu'une église n'était pas une maison habitée ou servant à habitation. Elle renvoya conséquemment le prévenu devant la police correctionnelle.

Sur le pourvoi du ministère public, la cour de cassation cassa cet ar rêt, en considérant qu'une église de vait être regardée comme une maison habitée.

La chambre d'accusation de la cour de Toulouse, saisie de l'affaire, ayant rendu un arrêt conforme à celui de la cour de Pau, un nouveau pourvoi avait été formé par le ministère public, les trois sections de la cour de cassation se sont réunies aujourd'hui, sous la présidence de M. de Peyronnet, garde - des- sceaux, pour prononcer sur la question.

Le rapport fait par M. le conseiller Olivier, M. le procureur - général Mourre a conclu à la cassation de l'arrêt de la cour de Toulouse, et l'arrêt a été cassé et annulé par la cour de cassation, qui a persisté à penser qu'un édifice public, ouvert aux citoyens pour l'exercice de leur culte, doit être assimilé à une maison habi

tée ou servant d'habitation. L'affaire est renvoyée devant la cour royale de Bordeaux.

31. Paris. Tempêtes. Naufrages, Depuis une dizaine de jours, on éprouve des tempêtes dont les effets se font particulièrement sentir en mer et sur les côtes. La correspondance avec les ports est remplie de details affligeans sur les désastres occasionnés par les coups de vent. Plusieurs navires ont peri, d'autres ont reçu des dommages, et un plus grand nombre a été forcé de chercher un refuge dans les ports. Les rivages de la Bretagne sont couverts de debris de navires engloutis au large et d'objets de cargaison que la mer a jetés et ne cesse de jeter. On ressent aussi sur terre toute la violence des tempêtes qui regnent avec une constance extraordiLaire.

Il résulte de tous les renseignemens recueillis, que l'ouragan s'est généralement fait sentir dans sa plus grande violence pendant la nuit du 24 au 25, au moment de la messe de minuit, et que partout il a été accompagne des ménies effets et des mêmes phé

nomènes.

A Troyes (Aube), dans la soirée Ju 24 et pendant la nuit et une partie le la journée qui l'ont suivie,, le Jarometre est resté descendu plus bas qu'on ne l'avait encore observé. A nze heures trente minutes du soir, I marquait 26 pouces 5 lignes 172 71 centim. 7 millim. ) Ce n'est que ers deux heures et demie du matin qu'il a semblé vouloir remonter. Ce Louvement d'ascension a été très-lent. A huit heures du matin, il marquait 6 pouces 6 lignes 172; à huit heures u soir, il était encore au-dessous de empête. Le 26, à huit heures du main, il marquait 26 pouces 9 lignes, t descendait de nouveau.

— A Dijon, où l'orage à parcouru n rayon de plusieurs lieues, le vent, s éclairs et le tonnerre ont été si efayans dans une commune rurale de Côte-d'Or, dont les habitans étaient unis à l'office, que la peur leur a it à tous déserter l'église, où ils ne se royaient plus en sûreté.

A Vienne (Isere ), le ciel était n feu; des coups de tonnerre, dont eux assez forts, se sont fait entendre Annuaire hist. pour 1821.

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A Clermont (Puy-de-Dôme), les habitans ont entendu, le 24, à neuf heures du soir, le tonnerre gronder comme aux jours brûlans de la canicule. A une heure du matin, le jour de Noël, l'orage de la veille s'est renouvelé; cependant le Puy-de-Dôme et les monts qu'il domine attestaient par leur blancheur éblouissante que, malgré le tonnerre et les éclairs, on est dans la saison des frimas.

A Marseille, deux bâtimens qui étaient dans la rade, en attendant d'avoir l'entrée du port, ont péri sans qu'on ait pu leur porter aucun secours; vainement ils ont tiré le canon d'alarme, il était impossible de tenir la mer pour arriver jusqu'a eux. L'un de ces deux navires était américain. Plusieurs hommes ont été noyés.

Entre trois et quatre heures de l'après-midi, dans la journée du 24, la foudre est tombée à Langon (Gironde), sur le bâtiment où est placée l'horloge de la ville, et a brisé, sur les deux côtés, une quantité prodigieuse de carreaux de vitre, et a fait écrouler une dalle en pierre de deux pieds et demi de long."

-A Bordeaux, trois naviresontpéri, corps et biens, sur la côte d'Arcabon. La foudre est tombée en plusieurs endroits. Une partie de la galerie de la cathédrale s'est écroulée.

--«Toutes la semaine dernière, écriton de Nantes, en date du 26, n'a été qu'une suite de violens ouragans. Le baromètre s'est tenu constamment audessous de 27 pouces 6 lignes. Le 23, il est descendu à 27 pouces 4 lignes. Le 24, à six heures du matin, il n'était plus qu'à 27 pouces 2 lignes et demie;

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de sept heures à deux heures et demie elle ressemblait à un grand bassin après midi, il a progressivement baissé jusqu'à 26 pouces lignes et demie; et ensuite, baissant pour ainsi dire à vue d'œil, on a vu le mercure descendre d'une demi-ligne en une demiheure, pour remonter d'une demiligne en moins d'un quart d'heure. Toutes les nuits, ajoute la lettre, on a entendu des coups de vent affreux, qui ont été accompagnés d'assez forts coups de tonnerre et d'abondantes pluies à

verse. D

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On a fait à Brest les mêmes remarques sur les variations du baromètre. La pluie, la grele, les éclairs et le tonnerre contribuaient à augmenter la tristesse et l'effroi que causaient une tempête continuelle, et la crainte trop fondee de nombreux naufrages. Un bâtiment et son équipage avaient péri dès le 21, en avant du Gonquet, sur les rochers de la pointe de SainteBarbe.

En Angleterre, les journaux sont remplis du récit des nombreux naufrages qui ont lieu journellement sur les côtes de la Grande-Bretagne et de l'Irlande. Les pluies continuelles et les inondations extraordinaires de la Tamise occupent presque exclusivement l'attention des habitans de Londres. Les eaux sont montées hier, dans le quartier de Westminster, jusqu'à la place Vincent. Aux environs d'Eton et de Windsor, les prairies sont complètement sous l'eau; on s'est vu obligé de sauver les bestiaux et de planter des pieux le long des routes inondées, pour empêcher les voitures de se perdre; malgré cette précaution, plusieurs routes sont impraticables.

entouré de portiques. Les barques pouvaient commodement en faire le tour; l'archiduc vice- roi, l'archiduchesse vice- reine, en firent effectivement le tour dans une barque. Ce phénomène n'avait jamais eu lieu hors le temps de la pleine lune, et les personnes les plus âgées ne se rappellent l'avoir vu qu'une seule fois et le même jour de Noël de l'année 1794. Cependant en 1794, l'elevation de la maree fut un peu moins considérable. L'eau qui s'est introduite dans les magasins de terre y a occasionné de grands dommages, et bear coup de réservoirs en ont également souffert.

A Gènes, la furie des vagues a été telle dans le port, que la pointe du vieux môle, sur laquelle se trouvait une batterie, a été emportée, et que deux canons de gros calibre ont été engloutis. C'est là le plus grand dominage que ce port sit éprouvé.

Tout le commerce de Gènes attendait avce anxieté les lettres de Livourne. Plusieurs centaines de batimens français se trouvent dans ce port, et chaque armateur avait les plus grandes craintes. On est rassuré maintenant, car des lettres de cette place, datees du jour de Noël, ne parlent d'aucune tempête. It parait qu'elle ne s'est fait ressentir que jusqu'à la Spezzia.

OBSERVATIONS météorologiques faites à Paris en 1821.

La température de cette année a offert des différences frappantes avec A Venise, le vent de Sciroco, celle de 1820. La moyenne de l'annee qui soufflait constamment depuis plu- entière (la douzième partie de la sieurs jours, a fait élever la marée somme des températures moyennes à une hauteur extraordinaire, en de chaque mois, prise à huit heures sorte que cette ville est devenue un du matin ) a été de So ( centigrades ) vaste lac pendant la journée de Noël ou 9o (Réaumur). Le jour le plus et celle du lendemain. Dans le pre- froid de l'année a été le 1er janvier, mier jour, l'élévation la plus consi- où le thermomètre de Réaumur est dérable eut lien vers les onze heures; descendu à 9° 5' au-dessous de zéro. et le lendemain, sur le midi, la ma- Le 11 janvier, il a monté à 10o 6' aurée avait dépassé sa hauteur accou-dessus de zero, et dans le mois de fetumée d'environ trois pieds. Le 26, elle diminua de onze centimètres; la grande place Saint-Marc présentait aux yeux un spectacle singulier :,

vrier, la température moyenne a elé de 2o au-dessous de zéro. En juillet et août, la chaleur a continué 32 jours, s'est élevée le 24 août à 24o 8”,

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