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est indispensable pour son intérêt, comme pour l'humanité entière, qu'elle ne s'engage point dans une guerre dont les chances sont dangereuses et les résultats incalculables.

Afin de parvenir à ce but si désirable, la cour de France a chargé le soussigné de signaler les écueils qu'elle a vus, et que le soussigné avait fait remarquer à la Sublime-Porte dans les représentations qu'il eut l'honneur de Ini adresser dès les premiers jours de juin. Il s'était efforce de lui montrer les causes prochaines de guerre dans la persécution religieuse qui pourrait lui être attribuée.

En accueillant alors favorablement ces observations, la Sublime-Porte en sentit toute la justesse : elle voyait bien qu'il serait impossible que des persécutions contre la religion que professent les Grecs ne fussent vivement ressenties par tous les Etats européens, et que la Russie, en particulier, pourrait justement se croire autorisée à employer toute sa puissance à protéger, dans le libre exercice de son culte, le peuple qui professe le même rite que ses sujets, lors même que ce privilége n'eût pas été garanti aux Grecs par les traités avec l'empire

ottoman.

« Le soussigné n'énumérera point ici les excès graves qui se commettent encore dans les différentes Echelles contre les sujets chrétiens de S. H. La Sublime-Porte les désavoue; mais sa dignité et son intérêt exigent qu'elle les punisse et les prévienne, et qu'elle prouve ainsi par le fait la protection réelle dont le culte chrétien jouit dans l'empire ottoman. Le soussigné attend, avec une vive impatience, le moment de pouvoir annoncer que ces excès sont réprimés, et que la tranquillité est rétablie dans les Echelles et autres lieux de l'empire, comme elle l'est dans la capitale.

Pendant que le soussigné remplit les instructions de sa cour, il reçoit le firman que la Porte a publié pour assurer la protection des sujets grecs restés fidèles, et de ceux qui, ayant cessé de l'être, sont rentrés ensuite dans le devoir. Il remarque avec satisfaction cet acte de modération et de justice; mais il désirerait vivement qu'il fût suivi d'une mesure de clé

mence générale, qui, fixant un terme au repentir, tendit à l'encourager. La Porte étoufferait ainsi la rébellion plus puissamment que par la force des armes. Elle ramènerait le cœur de tous ses sujets, et elle servirait sa cause et celle de l'humanité en arrêtant l'effusion du sang et en constatant aux yeux de l'Europe, par un généreux pardon, que sa conduite est conforme à son langage.

La cour de France recommandait encore au soussigné d'appeler l'attention la plus sérieuse de la SublimePorte sur sa conduite envers le ministre de Russie, et sur les suites des atteintes qui seraient portées aux droits sacrés des ministres étrangers, si ceux de ce ministre n'étaient pas respectés. Le soussigné a informé son gouvernement du départ du baron de Strogonoff, et il s'est félicité d'avoir à publier tous les bons et nobles procédés de la Sublime-Porte dans cette occasion.

Le soussigné a l'honneur de renouveler, etc.

RÉPONSE remise par la Sublime-Porte à M. le vicomte de Vialla, chargé d'affaires de France, le 3 septembre 1821. (Traduction.)

« La note, en date du 16 août passé, remise par notre très-sage ami, M. le vicomte de Vialla, chargé d'affaires de France près la Sublime-Porte, a été traduite et est parvenue à la connaissance du Grand-Seigneur. S. H. attache le plus grand prix aux déclarations sincères qu'y fait notre ami, M. le chargé d'affaires relativement à l'amitie pure que la cour de France conserve pour la Sublime-Porte, et elle y a remarqué avec plaisir la preuve des sentimens particuliers de M. le chargé

d'affaires.

« Mais notre ami, M. le chargé d'affaires, voyant, dans les mesures que la Sublime-Porte est obligée d'employer pour la punition de ses sujets rebelles, des points qu'il croit toucher à la Russie, a mis dans sa note quelques phrases tendantes à en adoucir la rigueur, dans la vue de conserver les relations de paix et d'amitié entre les deux puissances.

Toutes les mesures mises à exécution par la Porte depuis la révolte de ses rajas n'ont pas moins incontestaBlement eu pour but d'éviter même le soupçon d'atteinte portée par elle à ses rapports d'amitié avec toutes les puissances amies en général, et particulièrement avec son amie et voisine la cour de Russie, que de pourvoir à l'ordre de ses Etats; et toutes ses pensées se sont dirigées vers le seul point essentiel, celui d'apaiser le trouble et le désordre, et de ramener un repos et une tranquillité durables; et, comme la route qu'a suivie la Porte, surtout dans le châtiment des rebelles, a été tracée par cette modération et cette justice qui l'ont toujours distinguée, qu'ainsi la vue d'une pareille conduite doit dissiper toute espèce de doute et de soupçons qui pourrait venir du dehors, il est certain que sous ce rapport personne ne pourrait avec raison fui adresser le moindre reproche.

« La vérité de tous ces faits se trouve également exposée et détaillée, soit dans la lettre en date du 27, de ramazan, écrite par S. A. le grand-visir à S. Éxc. M. le comte de Nesselrode, ministre des affaires étrangères de Russie, dont copie a été donnée confidentiellement à notre ami M. le chargé d'affaires, soit dans la réponse faite par la Sublime-Porte à la note du 16 juillet, présentée par M. le baron de Strogonoff, envoyé de Russie, réponse que cet envoyé refusa quand la Sublime-Porte la remit, et qui, puisqu'elle était rejetée ainsi sans motif, fut envoyée à la cour de Russie, conjointement avec une seconde lettre amicale, écrite encore par S. A. le grand-visir au même ministre, S. Exc. le comte de Nesselrode, desquelles réponses et lettres copie a également été donnée confidentiellement à notre ami, M. le chargé d'affaires; ces lettres et réponses ne laissent lieu à aucune réplique.

« Notre ami M. le chargé d'affaires eût done trouvé dans sa sagesse, en les méditant, que l'expose qu'elles renferment est en tout point conforme à la conduite qu'a tenue la Sublime-Porte; que toutes les mesures qu'elle a prises étaient voulues par le bien public, et sans qu'il fut besoin de revenir sur des objets auxquels,

indépendamment d'explications amicales et vraies, il a déjà été fait tant de réponses satisfaisantes, et qu'on a reconnu et avoué la justesse des reponses faites sur chaque article.

« L'unique but, l'unique désir, passé, présent et futur de la Porte, est en général l'ordre dans ses Etats, et la tranquillité de ses sujets. Partout où les rajas seront en révolte ouverte, ils seront, conformément à la loi, punis exemplairement ; ceux, an contraire, qui resteront fidèles à l'honneur et à leur devoir, ou qui, concentrant en eux-mêmes les mauvaises dispositions qu'ils pourraient avoir, ne les manifesteraient pas, ou même ceux qui, après s'être révoltés, retourneront au repentir et demanderont grâce, seront, comme par le passé, protégés et défendus. Tels sont les principes qui règlent la SublimePorte, et qui ont dicté les ordres et les instructions qu'elle a donnés à ses agens. La promulgation qui en a été faite en a informé tous ses Etats: tontes les mesures qui sont prises reposent sur ces seules bases.

Quant aux égards et au respect qui ont été constamment accordés à h cour de Russie, ainsi qu'aux procedes pleins de modération dont il a été use envers M. le baron de Strogonoff, envoye de cette puissance, le monde entier les connaît.

<< Notre ami M. le chargé d'affaires trouverait, soit dans les deux lettres et la réponse précitées, soit dans les sublimes firmans rendus derniérement, et publiés dans chacune des trois divisions de la Romélie, dont copie lui a été donnée, toutes les reponses à faire sur les parties de la note qui traitent de ce point; la Seblime-Porte croit que, s'il veut bien y porter l'œil de sa sagesse et de sa pénétration, et les meuiter avec soin et impartialité; il devra avouer que, dans toutes ces circonstances, la conduite de la Porte a été à l'abri de tout reproche, et les renseignemens qu'il donnera à la cour de France, la meilleure amie de la Sublime-Porte, devront être conformes à cette conviction.

« Ce 2 septembre 1821. >

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NOTE OFFICIELLE de la Porte ottomane, à S. Exc. lord Strangford, ambassadeur d'Angleterre, en date du 2 décembre.

« Communication ayant été faite à tous les ministres de la Sublime Porte, ainsi qu'à chacun des membres du conseil, du contenu des deux pièces renfermant les instructions que le trés-distingué ambassadeur extraordinaire de la cour d'Angleterre près la Porte-Ottomane, lord Strangford, notre ami, a données à son drogman, lesquelles pièces, présentées précédemment et en dernier lieu à la S......Porte, ont confirmé tout-à-fait les communications faites par le très-distingué ambassadeur d'Autriche, notre ami, dans la conférence qui vient d'avoir lieu avec lui, où l'on a agité les points qui sont actuellement en discussion entre la S.....-Porte et la cour de Russie, et qui sont relatifs à quelques autres représentations, et le résultat de cette conférence ayant aussi été communiqué auxdits ministres et membres du conseil, le tout est parvenu à leur connaissance.

Il est superflu de dire qu'il est aussi peu nécessaire de donner des preuves de la bonne opinion que la S... Porte a eue de tout temps de la cour d'Angleterre, sa plus grande et sa plus affectionnée amie, de sa confiance en elle, et de l'amitié réelle et non équivoque qui subsiste réciproquement entre les deux illustres cours, qu'il l'est de déclarer que la Porte a égale ment en vue, d'accord avec les puissances amies, la continuation de la tranquillité générale ; qu'elle n'a d'autre but que celui-là; qu'elle ne voudra jamais commettre l'action détestable de violer les traités, et de commencer la première la guerre, et que son attention et ses soins scrupuleux à remplir exactement et à la lettre les traités conclus envers la cour de Russie sont constamment prouvés.

que

ment éprouver aucun retard), elle
a signifié que, dans les circonstances
actuelles, elle ne peut pas, quel qu'en
soit le motif, rendre les transfuges
la S... Porte lui demande en verti
des traités, et parce qu'elle considère
cette extradition comme essentielle
au rétablissement de la tranquillité.
Quant à la nation grecque, qui forme
des projets imaginaires de se créer
une patrie, et de se rendre indépen-
dante, elle a commencé par se révol
ter d'abord dans les deux principau-
tés, puis dans quelques autres en-
droits de l'empire ottoman. Comme
jusqu'à ce moment-ci elle lève l'éten-
dard de la révolte, et fait la guerre
dans différentes provinces, la S... Porte,
dans le seul but de maintenir le bon
ordre dans ses Etats, et de rétablir la
tranquillité publique, procède à la
punition des rèbelles suivant l'impul-
sion de la nécessité, et d'après ce
qu'exigent les droits de la souverai-
neté et l'intérêt de ses affaires inté-
rieures. Dans cet état de choses, il y
aurait beaucoup d'inconvéniens à re-
tirer les troupes ottomanes de la Va-
lachie et de la Moldavie,
à y envoyer des princes, car ces pro-
vinces seraient alors l'asile et le refuge
des rebelles et des brigands.

Cependant, tandis qu'il est nécessaire qu'en revanche la Russie, de son côté, observe d'abord, avant l'exécution d'aucun autre article, celui de l'extradition des transfuges (premer point de discussion, mais qui nest sujet à aucune interprétation, et qui, vu l'état de rébellion, ne doit absolu

nommer et

le

« Quoi qu'il en soit, il paraît qu'en mettant cette prétention en avant, but de la Russie est de s'acquérir du relief en Europe, en faisant faire ce qu'elle veut. Mais le fait est que, pour la S... Porte, le point en question est sujet (et cela est clair comme le jour) à toutes sortes d'inconvéniens, soit sous les rapports civils et nationaux, soit sous ceux de la loi et de la religion. C'est peut-être une chose qui, comme on l'a déjà vu par les communications que la S... Porte a faites par le passé et en dernier lieu, peut conduire à troubler de nouveau cette même tranquillité qu'on désire rétablir, et à porter atteinte à son autorité et à ses droits.

« La S... Porte s'empresse donc de déclarer sincèrement à ses amis qui veulent la tranquillité générale, et qui reconnaissent pour juste la raison évidente qu'elle a pour différer son consentement à ce point, du moins dans ce moment-ci, que, puisqu'on annonce que la Russie ne peut pas rendre ac

tuellement les transfuges, quel qu'en soit le motif, tout ce que la Porte peut faire, et cela uniquement dans la vue de conserver la paix avec la Russie, et par égard pour les représentations bienveillantes que la cour d'Angleterre vient de faire à ce sujet, c'est d'ajourner sa juste prétention sur les transfuges.

Mais, quant au point d'évacuer les deux principautés, et d'y envoyer de nouveau des princes, comme les Grecs se sont soulevés en annonçant qu'ils voulaient délivrer la Grèce ; qu'ils se sont révoltés en divers endroits, et qu'ils sont encore aujourd'hui en état de révolte; enfin, comme la première rébellion a éclaté au milieu de la Valachie et de la Moldavie, il est impossible pour le moment, c'est-à-dire tant que la révolte des Grecs n'est point apaisée, soit par la punition, soit par la soumission des rebelles, et par leur recours à la clé mence, et tant que la S... Porte ne sera pas convaincue qu'il n'y a plus rien à appréhender de leur part, de nommer princes deux individus d'entre eux, et de leur confier l'administration de deux riches et fertiles provinces faisant partie des Etats héréditaires de Sa Ilautesse.

« Personne ne doit révoquer en doute que la cour de Russie, en persistant dans sa demande sur un point tel que celui-ci, point tout-à-fait incompatible avec les règlemens interieurs de la S... Porte (ce qui est clair comme le jour), ne fasse une chose contraire au droit des gens et des gouvernemens.

On peut donc modifier cette affaire en dernier ressort de la manière suivante; savoir que, jusqu'à ce que la rébellion cesse, la S... Porte fasse garder les deux provinces par les officiers qu'elle y a établis, seulement avec le nombre de troupes suffisant pour protéger le pays contre les brigands, sans que les rajas soient molestés et vexés le moins du monde ; qu'elle remette aux Grecs les affaires qui concernent les principautés, ainsi que cela se Pratique aujourd'hui par les caimacans, qui sont aussi Grecs, et que, quant à présent, l'évacuation des provinces et la nomination des princes soient différées.

« Quant à l'affaire des églises, qui est un des points en discussion, aussitôt que la révolte sera apaisée, on consentira, autant que la loi le permet, à la réparation et à la reconstruction de celles qui existaient autrefois, de quelque manière qu'elles aient été endommagées.

Pour ce qui regarde le libre exercice de la religion chrétienne, comme par le passé, la S... Porte n'a, en aucun temps, rien dit contre cet exercice.

Les punitions que la Porte inflige aujourd'hui se bornent aux seuls individus qui, en rébellion ouverte, refusent l'amnistie, et il est connu que l'on continue de protéger ceux qui n'ont point levé l'étendard de la révolte. Dès le moment que la rébellion aura cessé, les punitions cesseront aussi. On met encore, comine on l'a toujours fait, le plus grand soin à distinguer l'innocent du coupable, au point que, bien que l'on sache que la conjuration est générale, s'attachaṇi toutefois aux apparences, on ne dit absolument rien à ceux d'entre les Grecs qui n'ont point levé l'étendard de la révolte, et ils sont même protégés comme autrefois. Tout cela étant généralement connu, et S. Excellence M. l'ambassadeur convenant de la vérité de tous ces faits, il est superflu de les répéter ici.

« On aime à croire que, de la mème manière que tous les amis de la Porte, en écoutant avec un esprit de moderation ses justes plaintes sur les points ci-dessus, qu'elle a prouvé être toutes fondées sur la justice, et toutes conformes aux droits, à l'équité et à l vérité, avouent sans hésiter qu'elles sont telles, de même la cour de Russie aura, aussi de son côté, égard à ce qui est de droit et de justice.

Dans cet esprit, la S... Porte prie la cour d'Angleterre, dont la bienveillance en vers les deux parties n'est pas douteuse, qu'en mettant en œuvre ce que son amitié sincère et la justice exigent, elle veuille employer ses bons offices à l'effet d'aplanir finalement, de la manière ci-dessus, les différends existant entre la S.... Porte et la cour de Russie. C'est à cette fin que la présente note a été rédigée et remise à S. Exc. M. l'ambassadeur. »

a

ESPAGNE.

DISCOURS prononcé par le roi à l'ouverture de la session ordinaire des cortès, le 1er mars 1821.

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« Messieurs les députés,

En me voyant pour la seconde fois environné des dignes représentans de cette nation héroïque qui a donné de si grandes et de si éclatantes preuves de son amour et de son dévoùment à ma royale personne, mon cœur ému ne peut que remercier le Tout-Puissant, qui, m'ayant placé sur le trône de mes ancêtres par la valeur de mes fideles sujets, a daigné le consolider en lui donnant pour base la constitution sanctionnée par les cortès extraordinaires, que, conformément au vœu de la nation, j'ai jurée sponta

nément.

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« Je sais que, malgré tant d'efforts, les plaies de la nation ont besoin du secours du temps pour se cicatriser. Les désordres et les bouleversemens qu'a occasionnés la guerre, les malheurs dont elle a été accompagnée, la perte de beaucoup de capitaux, la confusion que produisent les différens usages et coutumes des provinces, et un mode d'administration vicieux et compliqué; ces obstacles et le besoin de subvenir sans retard aux dépenses urgentes de l'Etat n'ont pas permis encore d'établir, comme je l'aurois désiré, un système de finances uniforme et analogue aux nouvelles institutions qui nous régissent. J'espère que les cortès, dans la sesion actuelle, porteront toute leur attention sur un objet aussi important. La perfection d'un semblable système ne peut être que l'ouvrage du temps, et, pour l'obtenir, les cortès doivent compter sur ma ferme et invariable volonté, comme je compte sur leur fidèle assistance et coopération.

« Le ministre des finances présentera en temps opportun le budget des dépenses de la prochaine année financière; ceux de la guerre et de la marine feront connaitre le besoin de mettre l'armée sur le pied où elle doit être dans les circonstances actuelles, et les soins que réclame impérieusement la décadence de notre marine nationale.

«En attendant, j'ai la consolation de faire connaitre aux cortès l'activité générale que l'on commence à remarquer dans toutes les provinces de la monarchie, et qui nous annonce pour l'avenir un état plus prospère par les améliorations progressives de l'agriculture, des arts et du commerce. Notre crédit commence à se consolider chez l'étranger, et il en sera de mème dans l'intérieur, lorsque les puissans moyens qu'a à sa disposition une nation gouvernée par un roi constitutionnel et par un système représentatif, se seront développés dans toute leur étendue.

« Si l'état actuel de l'Amérique n'a pas changé relativement à nous, la guerre a au moins suspendu ses ravages sur la côte ferme ; et l'effet que doivent produire dans ces contrées les grands événemens de la péninsule

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