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sent avec le danger; leur voix fut entendue. Aussitôt les serviteurs fidèles du roi, sentant qu'ils n'étaient point abandonnes, employerent ce qu'il leur restait de ressources pour combattre les ennemis de la patrie et de la gloire nationale; le pouvoir légitime, quoique comprimé et paralysé dans son action, n'en sut pas moins soutenir sa dignité et ses droits et les secours arrivant au moment décisif de la crise, le triomphe de la bonne cause fut bientôt complet. Le Piémont a été délivré en peu de jours; et il n'est resté de rette révolution, calculée sur la chute de plus d'un gouvernement, que les souvenirs honieux emportés par ses coupables auteurs.

C'est ainsi qu'en suivant sans déviation les principes établis, et la ligne de conduite tracée dès les premiers jours de leur réunion, les monarques alliés sont parvenus à pacifier l'Italie. Leur objet direct est atteint. Aucune des démarches qui y ont abouti n'a démenti les déclarations que la vérité et la bonne foi leur avaient inspirées. Ils y resteront fidèles, quelque nouvelle épreuve que la Providence puisse leur avoir réservée. Plus que jamais appelés, ainsi que tous les autres souverains et pouvoirs légitimes, à veiller sur la paix de l'Europe, à la protéger non-seulement contre les erreurs et les passions qui pourraient la compromettre dans les rapports de puissance à puissance, mais surtout contre ces funestes tentatives qui livraient le monde civilisé aux horreurs d'une anarchie universelle, ils croiraient profaner une vocation aussi auguste par les cal culs étroits d'une politique vulgaire. Comme tout est simple, patent, et franchement avoué dans le système qu'ils ont embrassé, ils le soumettent avec confiance au jugement de tous les gouvernemens éclaires.

a La réunion qui va finir doit se renouveler dans le courant de l'année prochaine. On y prendra en considération le terme à fixer aux mesures qui, de l'aveu de toutes les cours d'Italie, et particulièrement de celles de Naples et de Turin, ont été jugees nécessaires pour raffermir la tranquillité de la Peninsule. Les monarques et leurs cabinets apporteront à l'examen de cette question le mème esprit qui

les a dirigés jusqu'ici. Des motifs d'ane gravité incontestable, et pleinement justifiés par les résultats, avaient determiné les souverains à intervenir dans les affaires de l'Italie; ils sont loir de vouloir prolonger cette intervention au-delà des limites d'une striete nécessité, désirant bien sincèrement que les circonstances qui leur ont imposé ce pénible devoir ne se reproduisent jamais.

« Nous avons cru utile, au moment où les souverains vont se séparer, de rappeler par le précédent exposé les principes qui les ont dirigés dans les dernières transactions.

« Vous êtes en conséquence charge de faire communiquer cette dépéche au ministre dirigeant les affaires étrangères de la cour près laquelle vous vous trouvez accrédité.

« Vous recevez en même temps une déclaration, conçue dans le même esprit, que les cabinets ont fait réd get et imprimer pour porter à la connaissance du public de l'Europe les sentimens et les principes dont les angustes souverains sont animés, et qu serviront constamment de guides à leur politique.

Recevez, etc. »

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avait arrêtées avec ses alliés, dans l'intérêt général du repos de l'Eu< rope.

Par notre circulaire du 27 février C (11 mars), nous vous informions << que, attendu les déterminations prises sous ce rapport par S. M. I., « elle s'était décidée à prolonger son séjour auprès de S. M. I. et R. apostolique, malgré la clôture du congrès de Laybach.

Nos dépêches du 8 (20 mars)

« à recourir à la force des armes, et les a intentions nobl s et pures qui en auraient toujours dirigé et modéré l'emploi.

L'expérience de tous les âges et « de tous les pays avertit les peuples des calamités qui forment l'inévi <table cortège du crime et de la rés bellion. Mais l'année dernière, ces hautes et éternelles leçons des siècles⚫ furent méconnues. Les catastrophe se pressèrent avec une effrayante ra

vidence les dangers d'un pernicieu a exemple. Devenu lui-même le foyer de la révolution et le centre de l'ac tivité des sectes, cet Etat menaça l'Italie d'une conflagration générale; et l'Autriche, voyant une partie de ses provinces exposée à un imminent péril, réclama d'abord « l'appui moral de ses alliés. Ami.

Vous apprirent bientôt que la pré-pidité. Naples démontra jusqu'à l'évoyance de l'empereur n'avait été que trop complètement justifiée, et que, fidèle à ses promesses, la Russie, sur la demande de l'Autriche et < du souverain légitime du royaume << de Sardaigne, avait fait marcher une armée de 100,000 hommes, afin « de prévenir les funestes et trop probables effets de la révolte militaire qui venait d'éclater dans le Pié⚫ mont.

D'heureux événemens ont succé.

dé à ceux qu'avaient provoqués les artisans de troubles et de discorde. • Tout nous autorise à espérer que < l'ordre achèvera de se rétablir dans ⚫ les Etats de S. M. sarde. Le gou< vernement royal y a profité de la proximité du royaume lombardovénitien, et c'est l'assistance temporaire d'un corps d'occupation, Composé de troupes autrichiennes, qu'il a réclamée, pour rendre au Piemont le bonheur d'une paix domestique profonde et stable.

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sincere de S. M. I. R. apostolique, « et convaincu comme elle des maux qui auraient encore une fois accablé le monde, si l'oubli de tous les devoirs avait pu obtenir l'apologie « d'un triomphe durable, l'empereur « embrassa avec franchise une cause que sa conscience lui disait être celle de l'Europe, des lois et des traités. Il fit plus. Comme une intime union a été établie, par des << actes solennels, entre toutes les < puissances européennes, l'empereur offrit à ses alliés le secours de ses armes, pour le cas où des bouleversemens nouveaux feraient craindre de nouveaux dangers. Nous avons déjà vu comment se vérifiérent les pressentimens de S. M. I. Des sectaires, agissant dans les ténèbres, dont ils ont besoin de couvrir leurs coupables projets, excitèrent en Piémont une insurrection qui pouvait, par ses suites, retarader les progrès du bien dans les

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• Tous nos Vœux appellent ce grand et salutaire résultat. Mais, comme la mesure de sûreté qu'il exige, et que le gouvernement sarde a sollicitee lui-même, va faire l'objet d'un arrangement direct entre la Sardaigne et l'Autriche, sous la garantie des cours alliées; et, comme la présence de nos troupes serait désormais inutile, l'ordre de retrograder leur a déjà été transmis. D'une autre part, plus la résolution de les faire agir était énergique, * plus a été utile et vive l'impression produite par la seule nouvelle de ⚫ leur mouvement, et plus il est essentiel aux yeux de l'empereur que tons les cabinets de l'Europe connaissent et apprécient les graves « ⚫ considérations qui ont porté S.M.I.

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Deux-Siciles, et, en compromettant l'armée qui s'avançait vers Naples, encourager la révolte dars tout le reste de la péninsule. Déjà « même d'alarmans symptômes autorisaient des inquiétudes pour d'au• tres contrées; dès-lors les troupes « russes dûrent marcher. Elles marchaient en effet, elles marchaient, non pour étendre la puissance dé la Russie, ou porter la plus légère

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« atteinte à l'état de possession terri«toriale, garanti à tous les gouver<< nemens de l'Europe par les traités << conclus depuis l'année 1814, mais « pour secourir les alliés de l'empe«reur, et, ainsi que nous l'avons dit plus haut, sur la demande expresse a de S. M. I. R. apostolique, et de S. A. R. le duc de Genevois. Elles marchaient, non pour renverser les << institutions émanées de l'autorité légitime, mais pour empêcher que « l'insurrection n'usurpât un pouvoir « qui serait un fléau universel. Elles << marchaient enfin, non pour entra«ver le développement de la prospérité publique, dans quelque Etat que ce fût, mais pour favoriser le « rétablissement de l'ordre dans les pays où des hommes de malheurs ont fini par rendre indispensable l'assistance d'une force étrangère.

Telle a été, telle sera toujours « l'unique intention de l'empereur, si jamais il se trouvait encore dans la « nécessité de mettre ses armées en mouvement. Aucune charge ne se«rait même résultée de leur passage, « ni de leur présence momentanée.

Elles auraient traversé paisiblement << les immenses espaces qui les sépa<< rent de l'Italie; et dès que le but pour lequel deux princes les avaient appelées eût été atteint, l'empereur « leur aurait donné l'ordre de rentrer a dans ses Etats.

« Il nous est donc permis de répé«ter et d'affirmer que jamais l'amour « de la guerre, jamais l'ambitieuse « idée d'exercer une influence exclu<< sive dans les conseils des autres mo<< narques, ni sur les destinées des << peuples dont la Providence leur a a confié le soin, n'ont été et ne se<ront les mobiles de la politique de « S. M. I.

Des faits irrefragables attestent aujourd'hui la sincérité de ce lan« gage.

« La malveillance prêtait à la Rus« sie des vues hostiles contre la Porte. « Des troubles se sont manifestés en << Valachie et en Moldavie, et notre

«

conduite, ainsi que nos déclarations, sont venues démontrer que << nous observions les règles du droit « des gens, et la foi des traités dans

« nos relations avec le gouvernement

<< turc.

« On s'est plu à répandre ensuite « que nous avions abandonné nos « projets contre la Turquie, pour « envahir les contrées occidentales de « l'Europe. Un éclatant démenti a « confondu les auteurs de ces odieuses << accusations; et celle de nos armées qui marchait, suivie et appuyee de toutes les forces de l'empire, • s'est arrêtée dès que nous avons eu la certitude que le gouvernement légitime avait recouvré la plénitude « de son autorité dans le royaume de Sardaigne.

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• Ainsi, monsieur, c'est avec la « conscience d'avoir rempli les devoirs • d'ami et d'allié, c'est avec le dessein

de toujours les remplir, et la « consolante persuasion d'avoir contribué à la tranquillité de l'Italie et de l'Europe, que l'empereur va quitter Laybach.

Il partira le 1o — 13 mai, et se rendra par Varsovie à Pétersbourg, « heureux de prêter son assistance à « ses alliés, si elle leur devenait « nécessaire ; plus heureux encore de jouir long-temps du spectacle d'une paix dont la Russie goûte les douceurs et qu'elle est intéressée, autant <qu'une autre puissance, à maintenir « et à consolider.

R

« Le système politique de notrť << auguste maitre ne devant éprouver aucun changement, tous ses ministres et agens continueront à suivre et à exécuter les instructions gene<rales qu'ils ont reçues jusqu'à ce « jour.

La présente eirculaire réglera « leur langage sur les événemens dont elle parle, et l'empereur vous au<torise même, monsieur, à en donner lecture et copie au gouvernement « auprès duquel vous êtes accrea dité, etc.

« Laybach, 28 avril (10 mai) • 1821.

a

Signé Nesselrode. »

CONVENTION entre l'Autriche et la Sardaigne pour l'occupation d'use ligne militaire dans les Etats de se majesté sarde.

« S. M. le roi de Sardaigne ayan!,

en conséquence des événemens qui ont troublé pendant un court intervalle l'ordre public dans ses Etats, fait connaître aux cours alliées, que, toujours disposée à contribuer au maintien de la tranquillité générale, et à offrir à ses hauts et puissans alliés toutes les garanties qui peuvent l'assurer à l'Europe, elle désirait l'occupation d'une ligne militaire dans ses Etats par un corps d'armée de troupes alliées;

et

Que, pénétrée profondément de la nécessité de cette occupation comme étant l'unique moyen de tranquilliser les individus bien intentionnés, de tenir en bride les perturbateurs, d'assurer l'Europe contre toutes inquiétudes ultérieures, elle ne se senpas moins obligée de faire en sorte que cette occupation militaire eût lieu de la manière la moins onéreuse possible pour ses peuples, déja assez chargés par une réorganisation dispendieuse;

tait

« Enfin que, mettant une confiance sans bornes dans chacun de ses hauts alliés, elle ne pouvait néanmoins s'empêcher de faire l'observation que, relativement à la situation géographique du royaume lombardo-vénitien, le but désiré pourrait être rempli par un corps d'armée autrichien peu considérable, et par conséquent à moins de frais, pour un temps déterminé dont la durée devrait être réglée par une convention, ainsi que tout ce qui concerne le maintien de l'indépendance du royaume et de son gouver nement;

• LL. MM. l'empereur d'Autriche, l'empereur de Russie et le roi de Prusse, ayant extrêmement à cœur de prouver à S. M. le roi de Sardaigne le vif et sincère intérêt qu'ils prennent à son auguste personne, au bien de sa monarchie, et à la prospérité de l'Europe, où cette monarchie occupe une place si importante, LL. MM. ont reçu cette communication avec les dispositions les plus amicales, et elles ont nommé sans délai des plénipotentiaires pour discuter, régler et signer, avec celui de S. M. sarde, les conditions d'une convention qui réponde à l'objet de leur sollicitude. »

(L'Autriche a nommé M. le lientenant-général comte de Bubna et M. le

baron François de Binder-Kriegelstein; la Russie, M. le comte Georges de Mocénigo; la Prusse, M. PetitPierre, son chargé d'affaires à Turin; la Sardaigne, M. le comte Victor de la Tour.)

d'arcorps « Art. 1er. La force du mée autrichien destiné à occuper, au nom et conformément, aux engagemens généraux des puissances alliées, une ligne militaire dans les Etats de S. M. le roi de Sardaigne, doit monter à douze mille hommes; savoir : huit bataillons d'infanterie de ligne, un escadron de hussards et trois batteries d'artillerie.

« Ce corps qui, sous le rapport de son organisation intérieure, dépend de l'armée autrichienne du nord d'Italie, dont il fait partie, est mis, comme corps auxiliaire, à la disposition de S. M. le roi de Śardaigne. Le renouvellement de ce corps, soit en entier, soit en partie, relativement au nombre fixé, est réservé au général autrichien revêtu du commandement en chef de ce corps. Il formera, autant que possible, un corps entièrement séparé. Destiné exclusivement à maintenir, concurremment avec les troupes de S. M. le roi de Sardaigne, la tranquillitéintérieure duroyaume, ce corps n'exercera absolument aucune juridiction sur la partie du pays qu'il occupera, et n'entravera d'aucune manière les fonctions des autorités civiles et militaires établies par le souverain; mais, au contraire, sur leur réquisition, il leur donnera une active assistance.

« Dans le cas où des circonstances imprévues feraient désirer à S. M. le roi de Sardaigne que ce corps fût renforcé, le commandant général en Lombardic est autorisé à le faire, sans demander préliminairement des ordres de sa cour. Cependant, il s'entend de soi-même que ce renfort neresterait dans les Etats de S. M. qu'aussi long-temps qu'elle le jugerait nécessaire, et que pendant cet intervalle il doit étre pourvu à son entre-' tien sur le même pied que cela a eu lieu pour le corps d'occupation.

2. Le corps auxiliaire autrichien occupera la ligne militaire suivante : Stradella, Voghera, Tortone, Alexan-' drie, Valence, Casal et Verceil. Les lignés de communication entre ces

diferentes parties seront tracées par Pavie et Buffalora.

Si cependant S. M. le roi de Sardaigne jugeait à propos de transférer une partie de ce corps auxiliaire sur des points de son royaume situés hors de ces lignes, le général commandant autrichien se conformerait de suite aux intentions de S. M., et prendrait les mesures nécessaires pour remplir le but qu'elle s'est proposé.

Le gouvernement sarde devant se charger de l'entretien de ce corps, il y pourvoira de la manière suivante:

3. Le logement, le chauffage, l'éclairage, la nourriture et les fourrages seront fournis en nature. On est Convenu que le total des rations n'irait jamais au-delà de 13,000 pour les hommes, et de 4,000 pour les chevaux, et que ces rations seraient livrées d'après le tarif joint à la présente convention. Quant à la solde, l'équipement, T'habillement et les autres articles accessoires, le gouvernement sarde couvrira les frais nécessaires à cet égard et une somme de 300,000 fr. par mois, qui sera payable dans la première quinzaine de chaque mois, à compter du jour de la signature de cette con

vention.

4. S. M. I. et Apost. renonce à une indemnité pour les frais de mobilisation du corps de troupes auxiliaires envoyé à S. M. le roi de Sardaigne; mais il sera nommé de suite des commissaires autrichiens et sardes, pour procéder à la liquidation des frais d'entretien accumulés depuis le jour de l'entrée de ce corps sur le territoire piémontais, jusqu'au jour de la signature de la présente convention. On prendra pour base de ce travail les mémoires dressés, à cet égard, conformément au règlement autrichien, et la force des corps sera calculée d'après son état effectif aux différentes époques. Lesdits commissaires s'accorderont en même temps sur les termes du paiement de cet arriéré, qui doit néanmoins être acquitté dans l'intervalle de quatorze mois, à compter de la signature de la présente con

vention.

5. Toutes les lettres qui concernent le service intérieur des troupes et les rapports officiels avec les autorites sardes, et qui sont munies du

scean des bailliages, seront reçues ant postes ordinaires, et expédiées gratis. Les estafettes et les lettres particulières des militaires se paieront suivant le tarif ordinaire. Les courriers et les personnes qui voyagent pour le service militaire sont obligés de payer exactement aux postes ce qui est dû pour les chevaux et les autres objets fournis en même temps.

6. Pour prévenir tous les abus qui pourraient avoir lieu au préjudice des règlemens sur les douanes, les objets destinés à l'habillement et à l'équipement, ou aux autres besoins du corps auxiliaire autrichien, ne pourront être introduits qu'autant qu'ils seront accompagnés 'd'un certificat d'origine, et que l'introduction en aura été déclarée par les commandans des différens corps d'armée au général en chef autrichien, qui en donnera connaissance au gouvernement sarde, afin que celui-ci puisse de son côté donner à l'administration des douanes les ordres nécessaires à cet égard.

« Les objets d'équipement et autres, destinés au corps auxiliaire autrichien, seront francs de droits d'entrée en produisant des certificats en bonne forme. Les militaires qui se rendent à leurs corps, ou qui reviennent du Piemont, sont exempts de tous droits de douanes pour les objets destinés à leur usage personnel ou à celui des troupes.

7. Les gouvernemens autrichien et sarde nommeront des commissaires auprès des autorités militaires respertives, pour les difficultés qui pourraient naitre sur des objets particuliers pendant la durée de l'occupation militaire.

« 8. Les hautes parties contractantes, désirant avec une égale vivacité que l'occupation militaire ne se prolonge pas au-delà du temps néces saire pour la réorganisation du royaume de Sardaigne et l'affermissement de son gouvernement, on a résolu provisoirement que cette mesure durera jusqu'au mois de septembre 1822, époque à laquelle les souverains alliés, se réunissant à Florence, pren dront en considération la situation du royaume, de concert avec S. M. sarde, et d'après un accord mutuel, se résoudront ou à prolonger ou à

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