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dans une affaire de si haute importance, qui intéresse en même temps Phonneur et la félicité de toute la nation, qui me sont si chers, comme ils doivent l'être à tout bon citoyen, ayant uni strictement mes intérêts aux intérêts de la nation elle-même. La conduite qui a dirigé jusqu'ici toutes les mesures que vous avez prises me donne la sûre garantie que vous aurez plus que jamais pour guides l'honneur national, le respect pour le trône et l'ordre public, pour le maintien desquels je suis certain que le par lement aura recours aux moyens qui dependent du pouvoir législatif, et qui seront le plus convenables dans les circonstances présentes.

< Prenons des mesures sages et énergiques, et, toujours fidèle à mes sermens, je jouirai de me trouver au milieu d'une nation qui ne cesse de me manifester à chaque instant ses sentimens affectueux.

RAPPORT fait par M. le duc de Gallo, ministre des affaires étrangères des Deux-Siciles, au prince-Regent, le 15 février 1821. (Annuaire p. 1821, pages 698-700 ).

MANIFESTE du gouvernement napolitain, publié le 17 février 1821.

Le gouvernement constitutionnel de Naples, contre lequel le congrès de Laybach vient de lancer l'anathème, en se préparant à repousser. la plus injuste et la plus violente agression dont l'histoire fasse mention, en appelle à l'opinion de l'Europe et de toutes les nations civilisées. Mais, afin que chacun puisse égalemeut juger de quel côté est la raison, de quel côté est l'injustice dans une guerre qui vient à éclater dans notre malheureuse Italie après cinq années de paix à peine révolues, le gouvernement se doit à lui-même de publier toutes les causes qui l'ont conduit à l'état politique où il se trouve actuellement.

« Les besoins du peuple des DeuxSiciles, le degré de civilisation où il était arrivé, exigeaient depuis longtemps un changement dans le systéme intérieur de l'Etat. Dans les premiers

jours de juillet 1820, le vœu unanime de la nation demanda la constitution d'Espagne. Le roi y adhéra, sauf les modifications que les représentans auraient proposées, lesquels représentans avaient été convoqués principalement à ce sujet, avec l'obligation de respecter les bases de la constitution de Cadix. Le 13 du même mois, S. M. jura de l'observer après la junte provisoire, et le 19 il en donna communication officielle aux puissances étrangères avec lesquelles il se trouvaît avoir des relations amicales.

« Dans ces premiers momens, l'esprit de modération et un respect religieux pour l'indépendance, pour les Institutions et pour les droits des autres nations, formèrent la règle de conduite du gouvernement napolitain. Il en proclama même les maximes en présence du monde entier, refusant d'intervenir, quoiqu'il en fût prie, dans les affaires de Bénévent et de Ponte-Corvo. L'Europe ne peut pas ne pas être convaincue des principes et du désir de ce gouvernement de vivre en paix et bonne intelligence avec tous les autres, pour peu qu'elle examine, sans partialité, sa conduite tenue envers l'Autriche.

A peine la forme de notre régime politique fut-elle changée, que la première pensée de notre cour fut d'assurer le cabinet de Vienne qu'un pareil changement n'altérait en rien les rapports d'alliance et d'amitié qui existaient entre les deux Etats. Les premières ouvertures rejetées, le roi, mettant à part tout ressentiment, répliqua aux offres qui lui furent adressécs, expédia des ambassadeurs, tenta enfin toutes les voies d'accommodement, mais toujours inutilement. Malgré cette conduite dure de la part de ce cabinet, le roi correspondit toujours avec les mêmes égards avec l'ambassadeur, les consuls, et les sujets autrichiens. Néanmoins, la cour de Vienne, en alléguant que la réforme de notre constitution & abattait les

fondemens de l'édifice social, proclamait l'anarchie comme loi, me« naçait la sûreté des trônes, la sûreté « des institutions reconnues et le repos « des peuples », faisait précipitam-ment d'immenses préparatifs de guerre dans les Etats italiens, augmentait les

garnisons de Ferrare, de Plaisance et de Comachio, et excitait les puissances de l'Europe à se déclarer contre le gouvernement de Naples, à ne pas recevoir ses ministres, et à rompre avec lui toute communication.

« S. M. ordonna ensuite à son secrétaire d'Etat ministre des affaires étrangères, duc de Campochiaro, de demander en son nom à cette cour une explication catégorique sur ses armemens, et sur l'attitude qu'elle prenait envers nous. Mais la note adressée à ce sujet au priuce de Metternich, le jour même où le roi, ouvrant la première séance du parlement national, renouvela son serment d'ètre fidèle à la constitution; cette note, dans laquelle il répondait à toutes les accusations portées contre notre système politique, est restée sans réponse. Les souverains d'Autriche, de Russie et de Prusse, avec leurs plénipotentiaires et ceux de France et d'Angleterre, se réunissaient au même instant à Troppau. L'objet de cette réunion fut de prendre en considération les affaires de Naples, et le résultat d'inviter le roi à se rendre à Laybach pour coopérer avec les souverains alliés, < afin de concilier les intérêts et le bon heur de son peuple avec les principes « qu'ils désiraient eux-mêmes voir « régner sur leurs Etats et sur le « monde. »

«S. M. accepta une mission qu'on lui proposait, « au nom d'une alliance tutelaire, uniquement destinée à garautir de toute attaque l'indépendance politique des Etats. Le parlement consentit au départ du monarque; et, de cette manière, repoussant les calomnies que l'on répandait sur l'état de violence dans lequel on retenait le roi, il montra la noble confiance qui reposait dans l'auguste médiateur. Il partit en effet, accompagné par les Voeux de son peuple; mais, à peine arrivé à Laybach, on le priva des conwils de son ministre qu'il avait amené avec lui, et il fut menacé d'une guerre désastreuse et inégale, pour l'obliger. à obtempérer aux principes et aux m sures violentes décidées à Troppau. Tous les moyens qu'il employa pour Feloigner furent inutiles. On fit alors connaître les délibérations prises par les puissances au congrès de Laybach;

elles étaient telles, qu'après plusieurs batailles gagnées, on aurait pu les imposer à une nation vaincue et humiliée. Les envoyés de Russie et de Prusse, et le chargé d'affaires d'Autriche, les communiquèrent à S. A. R. le princerégent, le 9 de ce mois, et déclarèrent qu'une armée autrichienne s'avancait pour occuper le royaume hostilement, à moins que l'on ne fit cesser immediatement l'ordre de choses établi depuis le 6 juillet, et que, dans le cas où on se soumettrait de suite et entièrement, cette armée occuperait le pays amicalement, pour soutenir le nouvel ordre de choses que l'on voulait substituer.

C'est alors que S. A. R. fit any diplomates déjà nommés ces réponses loyales, qui, après avoir excité leur admiration et leur respect, prodnisid'être communiquées, un transport rent au parlement, où elles venaient d'enthousiasme qui se répandit parmi tous les Napolitains. Chacun sut desormais que ce magnanime prince ne voulait rien résoudre sans consulter les députés de la nation, auxquels il se détermina à communiquer les propositions qui avaient été faites, afin qu'ils résolussent le parti qu'il conve nait de prendre dans les circonstances difficiles où se trouvait la monarchie, et que, quant à lui, fidèle à ses serle sort de la nation, de laquelle il n'aumens, il protestait qu'il voulait courir rait jamais pu se séparer.

Le parlement extraordinaire, avant rable séance du 15 qu'il ne pouvait été assemblé, déclara dans sa memoadhérer à aucune des propositions; qu'il regardait S. M. comme n'étant pas libre; que durant cet état de choses, S. A. R. continuerait à exercer la régence, et qu'enfin on devait prendre toutes les mesures pour la sûreté de P'Etat.

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les intérêts ne peuvent se séparer de et le fouler aux pieds, n'est pas toujours le plus faible.

ceux de son peuple.

«Enfin, le gouvernement de NaJalouse de la constitution qui, par par un bienfait de notre roi, forme le ples, quoiqu'il n'ait provoqué perpalladium de la monarchie des Deux- sonne, quoiqu'il ait opposé une moSiciles, la cour de Vienne en prétend dération honorable aux nombreux oul'abolition; et parce qu'un pays, qui trages dont il a été accablé de mille vient de renaitre à la liberté et à l'in- manieres par ceux qui, à Troppau et dependance, ne vent point obtempérer à Laybach, conjurerent sa ruine, se à ses volontés, elle a fait tous ses ef- voit aujourd'hui attaqué par une armée forts pour faire croire que les intérêts autrichienne qui prétend lui donner de sa politique étaient ceux de l'Eu- des lois. Mais puisque ni les troupes rope, et a juré de renverser, jusque russes, ni les troupes prussiennes ne marchent point contre notre territoire, dans ses fondemens, tout notre syshous sommes forcés d'opposer au seul tème civil. Déjà ses troupes s'avancent sur nos frontières à cet effet. L'épée gouvernement autrichien la résistance est tirée et va désoler l'Europe par une qu'exige notre propre défense. guerre sans exemple, dirigée par des principes destructifs des idées libérales et de l'indépendance des peuples. Ja mais on n'a vu un abus aussi odieux de la force. On ne devait pas craindre que ces mêmes armées, réunies il y a peu temps, au nom de l'ordre social, pour délivrer l'Europe de l'oppression, se tourneraient contre une nation à laquelle on ne peut reprocher aucune faute contre le droit des gens, et qui, sans troubler ses voisins, sans offenser la légitimité, en professant la vénération la plus respectueuse envers son roi et son auguste dynastie, cherche tranquillement à améliorer son administration domestique.

Les puissances du second ordre doivent voir dans ce qui arrive an royaume de Naples le danger imminent qui plane sur elles. Le jour où notre cause sera perdue sera le dernier pour leur indépendance et la liberté de l'Europe.

<< Mais une cause protégée par la justice et par l'opinion publique, qui intéresse tous les gouvernemens prévoyans et tous les peuples qui sentent leur dignité; une cause qui sera défendue par la nation entière des DeuxSiciles, dont le vœu unanime et fort s'est manifesté en cette solennelle circonstance; une cause qui est devenue désormais chère à l'Europe, et qui renferme avec soi les destinées du genre humain, mérite de triompher. Le désespoir combattra contre la force; mais celui qui défend ses lois constitutives, l'indépendance de sa patrie, qui combat contre l'étranger qui vient l'asservir

« S. A. R. se flatte que les augustes monarques réunis à Laybach, voyant le noble sentiment qui réunit les habitans des Deux-Siciles, et leur volonté unanime de défendre leurs franchises et l'honneur de leur nation, en effacant des esprits les fausses préventions qu'on a conçues, laisseront en paix un peuple innocent. qui ne désire rien plus ardemment que de jouir des bienfaits de son nouvel ordre politique à l'ombre d'un trône légitime constitutionnel; un peuple qui, pendant l'espace de sept inois, a tenu ce noble maintien, et ce respect envers le roi et la famille royale, qui ont fait dire à l'Europe qu'il s'était montré digné de la liberté; un peuple enfin qui, ne prenant aucune part aux affaires des autres pays, a bien droit de s'attendre que personne ne s'ingé

rera dans les siennes.

« S. A. R. se flatte aussi que les autres puissances de l'Europe, étrangères à la présente contestation, voudront bien contribuer par la persuasion et par leurs bons offices, à faire cesser les désastres que la guerre, prète à éclater sur nos contrées, menace de répandre sur la malheureuse humanité. Si l'incendie éclate au milieu de l'Italie, qui ne doit pas en craindre les suites, et qui peut dire où s'arrêteront ses terribles ravages? Mais si malheureusement on ne peut éviter une guerrc exterminatrice, le prince-régent et son auguste frere se porteront à la tête de l'armée napolitaine, et, confondant leur sort avec celui de la nation, combattant avec elle jusqu'à l'extrémité pour repousser l'invasion étrangère

ils invoqueront le supreme arbitre des empires qui protége l'innocence et la raison, et tôt ou tard punit les abus de la force, de l'injustice et de l'oppression.

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Naples, 17 février 1821. »

ronées qu'injustes sur les intentions des grands monarques, au milieu desquels ils disent que nous sommes dans la contrainte. Les faits répondent à des imputations aussi vaines que conpables; maintenant que, par l'effet de ces pernicieuses suggestions, notre séjour au milien des souverains nos alPROCLAMATION du roi des Deux-liés n'a plus pour objet l'utilité qu'on Siciles, publiée à Laybach le 23 pouvait espérer, nous nous mettons février 1821. immédiatement en route pour retour. ner dans nos Etats.

« Ferdinand Ier, par la grâce de Dieu, roi du royaume des DeuxSiciles, etc.

« L'empressement avec lequel nous avons fait connaitre nos intentions dans la lettre écrite par nous le 28 janvier dernier, à notre cher fils le duc de Calabre, et la déclaration uniforme faite en même temps par les représentans des monarques alliés, n'ont pu laisser aucun doute à nos peuples sur les conséquences des événemens déplorables du mois de juillet dernier, et sur les effets progressifs auxquels ils exposent aujourd'hui notre royaume. « Nous avons nourri dans notre cœur paternel la plus ferme espérance que notre pressante exhortation aurait fait prévaloir les conseils de la prudence et la modération, et qu'un fanatisme aveugle n'aurait pas attiré sur notre royaume le mal que nous nous sommes constamment occupé à lui éviter.

« Uniquement pénétré d'une telle espérance, nous avons cru devoir prolonger notre séjours dans le lieu où se trouvaient réunis les potentats nos alliés, dans le but de seconder de toutes nos forces la détermination qui aurait été prise à Naples, afin de parvenir au résultat auquel tendaient nos voeux les plus ardens comme conciliateur et comme pacificateur, seule consolation qui, dans notre âge avancé, pouvait compenser nos tourmens et les incommodités de la saison rigoureuse au milieu de laquelle nous avons fait un long et pénible voyage.

Mais les hommes qui momentanement sont en possession du pouvoir à Naples, opprimnés par la perversité d'un petit nombre, sont restés sourds à notre voix. Ils veulent fasciner l'esprit de nos peuples, en faisant des inductions et des suppositions aussi cr

Dans une telle situation de choges, nous considérons comme un devoir envers nous-même et euvers nos

peuples de leur manifester nos sentimens royaux et paternels.

Une longue expérience acquise pendant soixante années de règne nous a appris à connaitre l'esprit et les vrais besoins de nos sujets. Nous con fiant dans leurs bonnes intentions, nous espérons, avec l'aide de Dren, satisfaire à leurs besoins par un acte juste et durable.

Nous déclarons en conséquence que l'armée qui s'avance vers notre royaume doit être regardée par tons nos fidèles sujets, non comme ennemie, mais seulement comme des tinée à protéger et à contribuer à consolider l'ordre nécessaire pour le maintien de la paix intérieure et extérieure du royaume.

Nous ordonnons à notre propre armée de terre et de mer de eunsiderer et d'accueillir celle de nos augustes alliés comme une force qui agit seulement pour le véritable interct de notre royaume, et que, loin de provoquer les fléaux d'une guerre inutile, elle réunisse, au contraire, ses fores pour assurer la tranquillité, et pour protéger les amis du vrai bien et de la patrie, qui sont les fidèles sujets de leur roi.

a

Laybach, le 23 février 1821. Signé, FERDINAND. 3

Adresse du parlement napolitain en roi, adoptée dans la séance du 11 mars, et portée à S. M. à Floren ce, par le genéral Fardelta.

« Sire,

• Permettez-nous, par suite des circonstances dont les principales vous

sont connues, de verser dans votre sein notre profond chagrin. Nous vivions tranquillement dans nos foyers, et le 2 juillet 1820 ne nous en avait pas éloignés. V. M. crut devoir nous les faire quitter, lorsque, par l'organe de S. A. R. son fils, elle convoqua les assemblées électorales où nous fumes nommés députés. V. M. nons fit remettre elle-même la formule de nos pouvoirs, et nous prescrivit les bases de notre serment. Nous avons cru dans toutes nos fonctions ne rien faire qui ne fût conforme à votre volonté, d'accord avec les vœux de son peuple. Lors de votre départ pour le congres de Laybach, vous avez daigné vous charger de la mission de nous conserver notre constitution actuelle. Mais, dans les actes rédigés à Laybach, vous exprimez clairement la situation pénible et les circonstances critiques où vous vous trouviez alors, parce que vous ne pouviez rien changer aux résolutions de vos illustres allies. En nous rappelant tout ce que V. M. avait dit, et ce que le princerégent et nous avions entendu de sa bouche, nous étions fondés à croire qu'en déclarant alors le contraire, V. M. se trouvait dans un état de contrainte.

Dans ces entrefaites, on avait répandu en votre nom une publication qui faisait connaitre que vous étiez libre, et qui néanmoins improuvait le Systeme que V. M. avait établi entre nous. Nous avons en outre appris que V. M. se trouvait à Florence, et qu'elle allait se rendre à Rome. En même temps, nous vimes une forte armée franchir nos frontières et menacer ce que nous avions de plus cher.

Sire, la volonté de V. M. a toujours été chère à notre nation; si jaimais votre nom a été prononcé avec amour et respect, ce fut depuis le moment où V. M. voulut bien introduire parmi nous une constitution. Toutes nos adresses, tous nos actes ont porté l'empreinte du plus vif amour pour votre personne. Nous n'avons joui d'aucune autre liberté que de celle qui était renfermée dans les bornes que vous aviez prescrites, et conforme au mode que vous aviez Sous-même approuvé. Si V. M. croit

maintenant devoirs'écarteren quelque chose du système qu'elle avait commencé à suivre, qu'elle daigne paraitre au milieu de son people, dévoiler en toute confiance ses intentions, et faire connaître, le plus tôt possible, avec toute l'effusion d'un cœur paternel, les améliorations dont elle croit que notre situation actuelle pourrait avoir besoin.

< Votre peuple, Sire, désire bien sincèrement conserver avec V. M. cette noble et juste harmonic, dont il s'est fait honneur jusqu'à présent, et dont Sire, il se fera un devoir. Seulement, que les étrangers ne s'interposent point entre votre peuple et son chef, afin qu'on ne puisse pas dire qu'on ait eu besoin de leurs forces pour inspirer l'obéissance, le dévoùment et la fidelite envers son souverain, à un peuple qui l'aime et le révere; afin que nos lois ne soient pas teintes du sang de nos ennemis ou de celui de nos freres; mais pour que le trône de V. M. ne soit basé que sur le cœur de ses peuples, et non sur le glaive des ultramontains. Nous confions, Sire, l'accomplissement de nos voeux au mème Dieu qui a été témoin de nos engagemens réciproques, de la droiture de, nos intentions et de vos soins paternels pour nous. Nous ne doutons pas que le cœur bienfaisant de V. M. ne les agrée et ne les réalise, et nous osons seulement encore exprimer l'assurance qu'ils tourneront gloire, à notre bonheur et au bien général. Que V. M. veuille, en attendant, être convaincue que tout ce que nous avons fait jusqu'à présent, ou ce que nous sommes sur le point de faire, a été et sera toujours conforme à ces sentimens, qui du reste sont aussi ceux de V. M. »

votre

LETTRE du roi des Deux-Siciles à

son fils, de Florence 19 mars 1821, et PROCLAMATION du duc de Calabre, publiée à Naples le 23 mars.

« Les intentions paternelles du roi mon auguste père viennent de m'ètre pleinement declarées par les dernières communications qu'il m'a adressées de Florence, en date du 19 du courant, et qui m'ont été apportees par le gé

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