La terreur dans le Pas-de-Calais et dans le Nord: Histoire de Joseph Le Bon et des tribunaux révolutionnaires d'Arras et de Cambrai |
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accusés Arch Archives départementales aristocrates Arrachart Arras arrêté assignats Augustin Robespierre avaient Bapaume Baudets Béthune Beugniet brumaire Carlier Caron Caubrière certificats de résidence chargé chicourt citoyen Comité de salut comité de surveillance commissaires commune Conseil d'Artois conseil général Considérant contre-révolutionnaires Convention Convention nationale curé d'émigration Daillet Darthé Dauchez déclara décret Demuliez dénoncé département du Pas-de-Calais détenus directoire district d'Arras Doullens Duquesnoy Élie Lacoste émigrés envoyé fanatisme femme frimaire germinal Greffe d'Amiens Guffroy guillotine Jean Payen Joseph Le Bon jour juge de paix jurés jury l'accusateur public l'arrestation l'arrêté l'assemblée Lallart ledit Béthune Leducq Lefetz lettre liberté liste maire maison d'arrêt mars membres ment Mme Bataille Montgon naire nationale Neuville Neuville-Vitasse nivôse nommé officiers municipaux ordonna Pas-de-Calais patriotes pluviôse président prêtres prévenus prison Procès registre représentant du peuple République Révolution Robespierre Saint-Omer Saint-Pol salut public sans-culottes séance sera Société populaire suspects tion tribunal criminel tribunal révolutionnaire ventôse
Popular passages
Page 200 - Sont déclarés traîtres à la patrie, et seront punis comme tels, ceux qui seront convaincus d'avoir de quelque manière que ce soit, favorisé dans la République le plan de corruption des citoyens, de subversion des pouvoirs et de l'esprit public; d'avoir excité des inquiétudes à dessein d'empêcher l'arrivage des denrées à Paris; d'avoir donné...
Page 171 - Marche donc le flambeau d'une main : éclaire ceux que d'antiques préjugés aveuglent encore ; le glaive de l'autre, frappe les scélérats, qui ne prêchent le ciel que pour mieux dévorer la terre; tolérant pour les premiers, sois terrible aux conspirateurs.
Page 220 - Les propriétés des patriotes sont inviolables et sacrées. Les biens des personnes reconnues ennemies de la révolution seront séquestrés au profit de la République; ces personnes seront détenues jusqu'à la paix , et bannies ensuite à perpétuité.
Page 236 - Continuez votre attitude révolutionnaire; l'amnistie prononcée lors de la Constitution captieuse, et invoquée par tous les scélérats, est un crime qui ne peut en couvrir d'autres. Les forfaits ne se rachètent point contre une République; ils s'expient sous le glaive. Le tyran l'invoqua, le tyran fut frappé.
Page 90 - Plus heureux le 1 7 septembre, il fait décréter que tout prêtre qui se sera marié et qui sera inquiété à ce sujet par les habitants de la commune de sa résidence pourra se retirer dans tel lieu qu'il jugera convenable; son traitement lui sera payé aux frais de la commune qui l'aura persécuté.
Page 207 - Citoyens collègues, j'ai à peine le temps de vous écrire; je crois que tous les ci-devant ducs, comtes, vicomtes, marquis et leurs familles sont dans ce pays. D'arrestation en arrestation, j'extirperai ce chancre et le département ne demandera plus que des soins.
Page 223 - II, que les plus intimes confidents des suspects restent en liberté pour blasphémer contre les mesures révolutionnaires, et pour solliciter par mille intrigues la sortie des aristocrates qui leur sont chers. En conséquence, tous les Districts du département du Pas-de-Calais donneront des ordres pour que, dans les vingt-quatre heures, toutes les femmes des hommes suspects détenus soient mises en arrestation, à moins qu'elles n'aient évidemment et constamment improuvé l'aristocratie de lenrs...
Page 114 - Ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, les femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution ; 6°...
Page 259 - Si le comité de surveillance exige des formes éternelles, lorsque » les conspirateurs nous assassinent sans forme de procès, et que > je peux à peine suffire à leur scélératesse, je m'adresserai à » des hommes plus dignes d'opérer le salut public.
Page 312 - Toute manœuvre, toute intelligence avec les ennemis de la France, tendant soit à faciliter leur entrée dans les dépendances de l'empire français ; soit à leur livrer des villes, forteresses, ports, vaisseaux, magasins ou arsenaux appartenant à la France, soit à leur fournir des secours en soldats, argent, vivres ou munitions, soit à favoriser d'une manière quelconque le progrès de leurs armes sur le territoire français, ou contre nos forces de terre ou de mer, soit à ébranler la fidélité...