La campagne de l'Argonne (1792)

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L. Cerf, 1886 - Napoleonic Wars, 1800-1815 - 541 pages
 

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Popular passages

Page 512 - Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèles à la nation , de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir à notre poste. Nous ne sommes pas des parjures. Signé : André, maire, et Rohart, secrétaire greffier.
Page 318 - Ce qui entrave tout, c'est notre folle Commune; elle lutte avec le Corps législatif, elle dérange toutes les combinaisons du pouvoir exécutif; si cela continue, nous ne pouvons manquer de finir bientôt, et ce sera peut-être par le peuple de Paris, plutôt encore que par les Prussiens.
Page 370 - La suppression du roi, de toutes les fonctions qui lui avaient été réservées par cette même constitution, qu'on a si longtemps prônée comme le vœu de la nation entière, a été le dernier crime de l'assemblée nationale, qui a attiré sur la France les deux terribles fléaux de la guerre et de l'anarchie.
Page 293 - Elle décréta que le corps de Beaurepaire serait déposé au Panthéon3 et que cette inscription « II aima mieux se donner la mort que de capituler avec les tyrans » serait gravée sur son tombeau. Le président de l'Assemblée, Hérault de Séchelles, écrivit à la veuve de Beaurepaire que le commandant de Verdun laissait un grand modèle à tous les soldats de la liberté.
Page 416 - Conseil, après avoir délibéré sur cette communication, arrête qu'il sera répondu que la République française ne peut entendre aucune proposition avant que les troupes prussiennes aient entièrement évacué le territoire français *. Lebrun lut le 26 septembre cette déclaration superbe à la Convention.
Page 357 - ... prisonniers quarante-sept cavaliers de son escorte. Ce genre de guerre plaisait fort aux troupes légères qui devinrent très-riches. Le colonel Manstein vint, le 24? dîner chez le général. On traita du cartel d'échange. Il voulut parler des émigrés : il lui fut représenté que c'étaient des Français armés contre leur patrie, faisant la guerre en leur propre nom , avec des dénominations de troupes entièrement françaises , comme mousquetaires, gendarmes, régiment du roi, etc. ;...
Page 494 - A Arlon, nous aperçûmes sur la grande route une file de chariots attelés : les chevaux, les uns debout, les autres agenouillés, les autres appuyés sur le nez, étaient morts, et leurs cadavres se tenaient raidis entre les brancards : on eût dit des ombres d'une bataille bivouaquant au bord du Slyx.
Page 370 - Leurs majestés insistent de même, pour que la dignité royale, en France, soit rétablie, sans délai, dans la personne de Louis XVI et de ses successeurs ; et qu'il soit pourvu à ce que cette dignité se trouve désormais à l'abri des avanies auxquelles elle a été maintenant exposée.
Page 495 - Autant notre entrée en France avait été joyeuse et bruyante, autant notre sortie fut triste et déplorable. La consternation et la douleur étaient peintes sur presque tous les visages. Les murmures , les plaintes les plus amères et les invectives éclatèrent contre le roi de Prusse et son général Brunswick , qui avaient promis de livrer bataille aux patriotes le 27 ou 28 septembre, quelques jours avant notre départ de Verdun , après que les généraux autrichiens, et surtout Clairfait...
Page 371 - France et les souverains de l'Europe , ou pourra ouvrir la voie à des négociations pour le rétablissement de la paix , de l'ordre , et de la tranquillité , que ceux qui se qualifient du titre de dépositaires de la volonté de la nation sont les plus intéressés à rendre aussi prompte qu'il est nécessaire à ce fByaume.

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