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Ouen, seigneur de Dampierre, de Folny et de Humesnil, son 5e aïeul, vivant en 1515. Elle est morte dans cette maison royale le 14 septembre de la même année 1740.

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XVI. François Louis DE SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Pierrecourt, de Gourchelles, de Pelvert et autres lieux, né le 16 novembre 1719, lieutenant au régiment de Bourbonnais, infanterie, en 1734, s'est trouvé au siége de Philisbourg et à l'affaire de Clausen. Il a quitté le service en 1738, après le décès de ses père et mère, pour se mettre à la tête des affaires de sa famille, et prendre la tutelle de ses frères et sœurs. Il a passé une transaction, le 4 février 1740, avec MM. de Saint-Ouen de Boquestan, et est décédé à Gourchelles, près d'Aumale, le 7 mars 1781. De son mariage avec DE LA POTERIE: Angélique-Catherine-Geneviève-Agathe DE LA POTERIE, d'argent, au tau décédée à Aumale, et inhumée à Gourchelles en 1786, fille de messire Philippe de la Poterie, chevalier, seigneur de la Mérie, de Pommereu, etc., et de dame Catherine-Angélique de Cacqueray, sont issus, outre cinq enfants morts en bas âge :

de sable.

1o. Aimable-Antoine, dont l'article suit;

2o. Jean-Baptiste-Catherine, chevalier de Saint-Ouen, ancien
garde-du-corps du Roi, décédé à Richemont, laissant de son
mariage avec mademoiselle de Boismont, deux fils, dont l'an
est décédé sans postérité, l'autre :

Charles-Henri de Saint-Ouen a épousé mademoiselle de la
Berquerie, dont il est veuf ayant une fille ;

3°. N..... chevalier de Saint-Ouen, décédé lieutenant;
4°. Charles-René de Saint-Ouen, né à Gourchelles le 21 février
1748, officier de chasseurs, décédé à Carcassonne le 19
1785;

août

5o. Marie-Catherine-Louise Nicole de Saint-Ouen de Gourchelles, décédée à Aumale le 5 août 1817;

6o. Marie-Louise-Geneviève de Saint-Ouen, décédée à Neufchâtel ;

7. Marie-Gabrielle de Saint-Ouen de Pierrecourt, décédée à Aumale le 22 novembre 1815;

8°. Marie-Madelaine-Rosalie de Saint-Ouen, reçue à Saint-Cyr le 31 mai 1762, décédée le 1er juin 1820;

9° Agathe-Félicité-Angélique-Louise - Gabrielle de Saint-Ouen de Saint-Beuve, décédée à Quincampoix, près Aumale.

XVII. Aimable-Antoine DE SAINT-QUEN DE PIERRE

COURT, chevalier, seigneur et patron de Gourchelles, de Bailly-en-Rivière, de Sainte-Beuve, de Saint-Agnan, de Saint-Martin-le-Gaillard et autres lieux, né à Gourchelles en 1743, ancien capitaine de cavalerie, épousa, par contrat du 11 janvier 1784, passé devant Claude= François Delanef, notaire au bailliage de Neufchâtel, résidant à Gournay, Angélique-Henriette-Charlotte LE VAILLANT DE LA FIEFFE, née à Montroty, près Gour- LE VAILLANT: nay, le 15 décembre 1759, décédée à Rouen le 14 chère avril 1816, fille de Claude-Augustin le Vaillant, écuyer, gent, paré de sieur de la Fieffe, et de Marie - Madelaine - Charlotte gueules, tenant Dary. Aimable - Antoine de Saint-Ouen est décédé à garnie d'or. Gourchelles le 12 juin 1790, ayant eu, outre un fils et une fille morts en bas âge :

TEL

1o. Antoine-Alexandre, qui suit ;

2o. Alexandrine-Marie de Saint-Ouen de Pierrecourt, né à Gour-
chelles en 1789, mariée, 1o avec Laurent-David Gueroult du
dé-
Metillon, ancien conseiller au parlement de Normandie,
cédé sans postérité; 2° avec Charles-Auguste le Roux d'Ignau.
ville, seigneur des Trois-Pierres, d'Auberville, etc., ancien con-
seiller au même parlement, décédé au château d'Auberville le
31 janvier 1827. Elle en a eu plusieurs enfants, dont ceux qui
vivent sont nommés:

A. Alexandre-Auguste le Roux d'Ignauville;

B. Georges le Roux d'Ignauville;

C. Caroline-Fortunée le Roux d'Ignauville, née le 18 mars
1815;

D. Alexandrine-Antoinette le Roux d'Ignauville, née le 11
août 1816.

d'azur, au dextro

mouvant d'une nuée d'ar

une épée d'argent

DE MÉDINE :

d'or; aux 2 et 3

XVIII. Antoine-Alexandre DE SAINT-OUEN DE PIERRECOURT, chevalier, né à Gourchelles le 7 avril 1787, habitant le château du Bosgouet, près Bourg-Achard, a épousé, 1° par contrat passé à Rouen chez Delabarre, écartelé en sau. notaire, le 28 décembre 1813, Thérèse - Caroline DE à la fleur de lys MÉDINE, née à Butot le 16 mai 1790, décédée au Bos- d'argent, au lion gouet le 25 août 1822, fille de feu messire Charles- et armé de gueu Alexandre-Isambard de Médine, ancien chevau - léger cond contourné de la garde du Roi, chevalier de l'ordre royal et mi- l'arbre terrasse de litaire de Saint Louis, décédé le 4 février 1827, sinople, au pied et de Julie-Adélaïde le Boullanger, et nièce du comte renard de gueude Médine, vice-amiral et cordon-rouge; 2° par contrat

de sable, lampassé

les, celui du se

duquel passe un

les.

parti d'hermins et de gueules.

passé devant Lebourgeois, notaire à Rouen, le 25 mai DE BAILLEUL: 1825, Louise-Sophie DE BAILLEUL, fille de feu messire Nicolas - Charles-Armand, marquis de Bailleul, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien président à mortier au parlement de Normandie, grand-bailli d'épée du pays de Caux, etc., et de MarieLouise-Félicité-Alphonse de Civille de Rames. M. de Saint-Ouen de Pierrecourt n'a qu'un fils issu de son premier mariage et nommé :

Alexandre-Louis de Saint-Ouen de Pierrecourt, né à Rouen le 6 février 1819, auquel appartient le château du Bosgouet, au droit de sa mère, suivant lots et liquidation des 6 mars et 23 juin 1828, devant Picart, notaire à Rouen.

Cette généalogie est extraite du certificat dressé sur les titres originaux et délivré par M. de Courcelles, généalogiste honoraire du Roi, le 25 mai 1830.

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Marquis DE LURCY - LEVIS, barons DE CHAMPROUX et DE MONTVRIN, seigneurs DE LURCY, DE COULEUVRE, DE FRANCHÈSE, DE POUZY, DE SAINT PLAISIR, DE MEZANGY, DE NEURE, D'AUGY, DE POULIGNY, DE BLANCFOSSÉ, DE LAVAULT, DE MAZIÈRES, DE BOUQUETRAUD, D'AVREUIL, DE LA PRUGNE, DE PLAISANCE, DE NEUREUX, DES GENETAIS, DE LA VALLEÉ, etc., etc., en Provence, en Bourbonnais et en Berry.

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ARMES: d'azur, au cygne d'argent, ayant le cou passé
dans une couronne à l'antique de gueules. L'écu tim-
bré d'une couronne de marquis. Supports: deux
cygnes essorants semblables à celui de l'écu. De-
vise VIRTUTE NITET.

Le nom DE SINETY (1) est distingué par les grandes alliances, les charges à la cour, les honorables services militaires, et la possession de nombreux omaines (2) qui s'y rattachent.

(1) L'orthographe originaire, c'est-à-dire italienne, était Sinetti (dans les titres en latin Sineti). Elle s'est francisée par Sinetty et Sinety. Cette dernière orthographe a prévalu depuis le seizième siècle.

(2) La branche cadette possédait encore, il y a peu d'années, la

Sans mettre aucune importance aux assertions de l'auteur, d'ailleurs très - érudit, de l'ouvrage intitulé: de l'Origine des premières Sociétés, relativement à cette maison, on peut du moins adopter son opinion sur les armes qui lui appartiennent et les considérer comme parlantes.

Les titres justifient d'une filiation de plus de 400 ans, à partir de Bertrand Sinetti, seigneur napolitain, qui vivait à la fin du 14° siècle, et qui fut père de Serge Sinetti, commandant d'une bande d'Italiens, au service du roi René (1), lequel étant resté attaché à ce prince, après la perte de ses états d'Italie, l'accompagna en Provence, où il s'est fixé en 1442. Ses descendants ont toujours tenu à plusieurs maisons marquantes de cette province, et ont fourni un nombre remarquable d'officiers aux armées françaises. Une branche a été admise plusieurs fois aux honneurs de la cour depuis 1760 (2).

Les preuves de cette famille ont été faites: 1o pardevant M. le Bret, intendant de Provence, le 6 février

terre de Lurcy-Levis, située en Bourbonnais, et qui formait autrefois le duché-pairie de Levis, éteint avec une branche de cette maison du nom de Ventadour. En 1770 la terre de Lurcy-Levis fut érigée en marquisat pour messire André de Sinety. Elle se composait avant la révolution de six bourgs et paroisses, de vingt-quatre seigneuries, du nombre desquelles dix avaient des châteaux. Elle comprenait en outre quarante-un domaines ou moulins, et enfin 4000 arpents de bois, 700 arpents d'eau, une verrerie et deux tuileries. L'hospice, le palais de justice et la halle du bourg principal appartenaient au seigneur. Lorsque cette terre a été aliénée par le marquis André-Marie de Sinety, en 1823, elle était encore d'une contenance de 9000 arpents, quoique plusieurs domaines importants en eussent été distraits pour acquitter la dot de sa sœur, madame la duchesse de CaderousseGramont. M. de Sinety, chef de la branche aînée qui subsiste en Provence, y possède la terre d'Esparron, ancien marquisat qui a appartenu aux plus nobles familles de cette province.

(1) Voyez les lettres-patentes d'érection du marquisat de LurcyLevis, du mois d'août 1770, lettres dans lesquelles sont rappelés dans les termes les plus honorables les services rendus à nos rois par cette famille.

(2) Voyez l'Almanach de la cour, la Gazette de France, octobre 1760, avril 1778, et mars 1787, et la nomenclature des personnes qui ont joui des honneurs de la cour, dans l'Etat général de la France, par Warroquier, 1789, t. II, p. 528.

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