Revue de ParisLouis Désiré Véron Bureau de la Revue de Paris., 1839 - French literature |
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... soleil qui n'aura point de couchant . Le monde où nous vivons maintenant n'est qu'une immense tente sous laquelle l'homme s'arrête un jour ; le but du voyage est plus loin . - « Tous mes voyages , poursuivit le faquir , je les ai faits ...
... soleil qui n'aura point de couchant . Le monde où nous vivons maintenant n'est qu'une immense tente sous laquelle l'homme s'arrête un jour ; le but du voyage est plus loin . - « Tous mes voyages , poursuivit le faquir , je les ai faits ...
Page 14
... soleil dorait de ses premiers feux les cimes majestueuses des monts Dyndimènes . Nous nous dirigeâmes au nord - est à travers une plaine tantôt maré- cageuse , tantôt couverte d'herbes qui nourrissent de nombreux trou- peaux de buffles ...
... soleil dorait de ses premiers feux les cimes majestueuses des monts Dyndimènes . Nous nous dirigeâmes au nord - est à travers une plaine tantôt maré- cageuse , tantôt couverte d'herbes qui nourrissent de nombreux trou- peaux de buffles ...
Page 50
... soleil est aux pauvres fleurs qu'autrefois vous me jetiez et qui , loin du soleil , se fanent et meurent . Dites - moi donc de mourir , Fatinitza ; oh mon Dieu ! c'est chose facile ; mais ne me dites pas de ne plus vous voir : c'est ce ...
... soleil est aux pauvres fleurs qu'autrefois vous me jetiez et qui , loin du soleil , se fanent et meurent . Dites - moi donc de mourir , Fatinitza ; oh mon Dieu ! c'est chose facile ; mais ne me dites pas de ne plus vous voir : c'est ce ...
Page 79
... soleil . Sous la première et sous la seconde race , quand les rois habitaient le Palais , la noblesse s'installa dans la Cité ; aussi Victor Hugo , ce merveilleux historien des choses bâties , sculptées , parlées et pensées au moyen ...
... soleil . Sous la première et sous la seconde race , quand les rois habitaient le Palais , la noblesse s'installa dans la Cité ; aussi Victor Hugo , ce merveilleux historien des choses bâties , sculptées , parlées et pensées au moyen ...
Page 81
... soleil , déjà élevé sur l'horizon , commence à pom- per la rosée ; à neuf heures , tout est sec . Le chasseur n'a alors qu'une idée , c'est de placer les perdreaux entre une lande et lui , de manière à les jeter dans l'ajonc . Son ...
... soleil , déjà élevé sur l'horizon , commence à pom- per la rosée ; à neuf heures , tout est sec . Le chasseur n'a alors qu'une idée , c'est de placer les perdreaux entre une lande et lui , de manière à les jeter dans l'ajonc . Son ...
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Common terms and phrases
Abailard amour armes arrive assez avaient Balzac beau belle bientôt c'était cabinet camisards canton de Vaud capitaine Céleste et Gabriel Cevennes Cevenols chambre charme château chose Civitot Clydesdale cœur contredanse coup d'Abailard d'Héloïse demande devant Dieu dire donner doute dragons duchesse enfans Éphraïm esprit eût évènemens Fatinitza femme Florac frère gens George Sand grace Héloïse heures homme Isabeau Israël j'ai j'avais jamais Jean Cavalier jeter jeune fille jour l'ami l'archiprêtre laisser Lélia lettre livre long-temps Louis XVIII main maison malheureux mari ment mère milieu ministre miquelets Mlle moabite monde monsieur montagnes mort n'avait Norrlandais nuit parler paroles passé passion pauvre pensée père Philidor politique Pont-de-Montvert porte première prophètes protestans Psyché Pulchérie qu'un Raymon regard religionnaires reste rien s'écria s'est s'était saint Saint-Andéol scène Seigneur semble sentimens sentiment serait Serre seul silence soir soldats sorte Taboureau tête tion Toinon trouver Vandenesse voilà voix yeux
Popular passages
Page 253 - Ah! voilà de la pervenche!' et c'en était en effet. Du Peyrou s'aperçut du transport, mais il en ignorait la cause; il l'apprendra, je l'espère, lorsqu'un jour il lira ceci. Le lecteur peut juger par l'impression d'un si petit objet, de celle que m'ont faite tous ceux qui se rapportent à la même époque.
Page 21 - Avec une audace et une assurance véritablement fabuleuses, il établit violemment entre des substantifs dont il ne connaît ni la signification précise ni l'origine, et des adjectifs dont il ignore les obligations particulières, des alliances que réprouvent tout à la fois la tradition, le vocabulaire et le goût. Quant aux pronoms relatifs ou possessifs, et aux adverbes, le romancier s'en sert comme de ces détachements de cavalerie légère qu'on lâche au milieu d'une armée en déroute, pour...
Page 226 - Je me replie sur moimâme avec un calme et sombre désespoir, et nul ne sait ce que je souffre. Les brutes dont la société se compose se demandent ce qui me manque, à moi dont la richesse a pu atteindre à toutes les jouissances, dont la beauté et le luxe ont pu réaliser toutes les ambitions. Parmi tous ces hommes, il n'en est pas un dont l'intelligence soit assez étendue pour comprendre que c'est un grand malheur de n'avoir pu s'attacher à rien , et de ne pour voir plus rien désirer sur...
Page 222 - Je le cherche, parce que je voudrais l'éteindre, le maudire et le terrasser. Ce qui m'indigne et m'irrite contre lui, c'est qu'il m'ait donné tant de vigueur pour le combattre et qu'il se tienne si loin de moi ; c'est qu'il m'ait départi la gigantesque puissance de m'attaquer à lui et qu'il se tienne là-bas ou là-haut, je ne sais où, assis dans sa gloire et dans sa surdité, au-dessus de tous les efforts de ma pensée.
Page 31 - Mais figurez-vous ma pauvre maîtresse enchaînée par le milieu du corps, assise sur quelques poignées de paille, la tête appuyée languissamment sur un côté de la voiture, le visage pâle et mouillé d'un ruisseau de larmes, qui se faisaient un passage au travers de ses paupières quoiqu'elle eût continuellement les yeux fermés! Elle...
Page 252 - Je jetai seulement en passant un coup d'oeil sur celle-là, et près de trente ans se sont passés sans que j'aie revu de la pervenche ou que j'y aie fait attention. En 1764, étant à Cressier avec mon ami M. du Peyrou, nous montions une petite montagne au sommet de laquelle il a un joli salon qu'il appelle avec raison Belle- Vue.
Page 30 - Je te jure, mon cher Chevalier, que tu es l'idole de mon cœur, et qu'il n'ya que toi au monde que je puisse aimer de la façon dont je t'aime; mais ne vois-tu pas, ma pauvre chère âme, que, dans l'état où nous sommes réduits, c'est une sotte vertu que la fidélité? Crois-tu qu'on puisse être bien tendre lorsqu'on manque de pain? La faim me causerait quelque méprise fatale; je rendrais quelque jour le dernier soupir, en croyant en pousser un d'amour.
Page 252 - Jean-Jacques, puisqu'il avait placé cet échantillon entre les pages d'un livre ami, et c'était bien déjà quelque chose, mais j'eus à peine entrevu cette demande à son libraire, et cette date de 1763, qu'il me revint dans l'esprit, comme un éclair, que c'était précisément vers cette époque, qu'en se promenant avec M. Dupeyrou, il avait aperçu la fleur que son exclamation a rendue depuis si célèbre. Je cours vérifier la chose avec une espèce de tremblement nerveux, et je trouve en...
Page 251 - II ya deux ou (rois jours seulement que, parcourant le premier volume des Œuvres inédites de Jean-Jacques, publiées dans le temps par M. de Musset-Pathay, je tombai sur une lettre adressée de Motiers-Travers au libraire Duchesne, le 20 janvier 1763, et vers la fin de laquelle Rousseau écrivait ce qui suit : "Voici des articles que je vous prie de joindre à votre premier envoi : "Pensées de Pascal, Œuvres de La Bruyère, Imitation de JésusChrist, latin.
Page 252 - En 1764, étant à Cressier avec mon ami M. du Peyrou, nous montions une petite montagne au sommet de laquelle il a un joli salon qu'il appelle avec raison Belle- Vue. Je commençais alors d'herboriser un peu. En montant et regardant parmi les buissons, je pousse un cri de joie: 'Ah! voilà de la pervenche!