La dépense totale s'est élevée à 1.128.223 fr. 00. L'exécution des travaux de dragages a donné lieu à quelques difficultés provenant de la dureté du terrain rencontré: on a dû enlever au caisson un cube de 7.000 mètres cubes environ de déblai. Un projet de travaux d'aménagement du bassin du Carénage vient d'être déclaré d'utilité publique le 2 juillet 1912; il comportera : 1o le rescindement complet du môle du Carénage ; 2o l'établissement d'un quai de 100 mètres à l'Est du bassin; 3o l'établissement d'un quai de 214 mètres en avant du quai de la Santé au Sud-Ouest du bassin; 4o l'aménagement de deux cales d'épanouissement; 5o le creusement du bassin à la cote 7m,00; 6o l'aménagement d'un terre-plein sur la plage de Rauba-Capeu et la construction d'un mur d'abri le long de cette plage. Les murs de quai seront construits partie en maçonnerie exécutés à l'air comprimé, partie en blocs artificiels. La dépense prévue est de 1.350.000 francs. Le port de Nice est desservi par un réseau de voies ferrées de tramway : l'outillage des quais a été établi par la Chambre de Commerce. Il comprend actuellement une grue électrique fixe de 30 tonnes et 4 grues électriques de 2 tonnes; 4 nouvelles grues électriques de 3 tonnes sont en montage sur les quais du Lazaret. Chaque grue est montée sur un portique métallique mobile sur une voie ferrée de roulement et disposé de façon à laisser passer librement au-dessous de lui le matériel des Chemins de fer ; la portée de la flèche est de 10 mètres pour les grues actuelles : elle sera de 11.50 pour les 4 nouvelles grues. La hauteur de l'axe de la poulie de la flèche au-dessus de l'arète du quai est de 13 mètres. La vitesse d'élévation est de soixante-quinze centimètres à la seconde. L'énergie motrice est livrée sous forme de courant triphasé, 440 volts 25 périodes, par un câble placé sous terre le long des quais muni de prises de courant espacées de 20 mètres. Deux grues électriques permettent de décharger en 10 heures 700 tonnes de charbon. Le tonnage du Port de Nice en 1911 a été de 985.000 tonneaux de jauge (entrées et sorties). Le tonnage marchandises de 308.000 tonnes. Il va en croissant assez régulièrement de 10.000 tonnes par an. Les Ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Mines ont, au cours de la tournée organisée en septembre dernier par leur association, visité le Port de Nice. N° 8 INFORMATION NOMINATION DANS L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR Par arrêté en date du 8 janvier 1913, M. KLEINE (Auguste), Inspecteur général des Ponts et Chaussées de 1re classe, Directeur de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Président de la Commission des Annales des Ponts et Chaussées, a été nommé Commandeur de la Légion d'Honneur. N° 9 COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur Général, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées et GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques allemands, autrichiens, italiens, hollandais, suédois et suisses, par M. A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques américains et anglais, par M. Théron, Ingénieur. Électricité appliquée par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef. I. SCIENCES APPLIQUÉES. Mitteilungen aus den Materialprüfungs Amt Gross-Lichterfelde (W. 1912, 5e et 6o cahier). EWALD RASCH: L'équation d'état du corps solide et la Théorie de la chaleur spécifique. L'auteur rappelle brièvement les relations déduites par Einstein pour les chaleurs spécifiques de la théorie du rayonnement de Planck et qui ne concordent pas complètement avec les résultats de l'expérience. Par contre, il utilise les recherches de Nernst et de ses élèves, étendues à de très basses températures, pour obtenir une relation simple donnant l'équation d'état du corps solide e étant la chaleur spécifique C la chaleur atomique ou moléculaire et T la température absolue, on a c étant une constante matérielle caractéristique pour le corps et qui représente une température. c dQ L'intégration donne, e n'étant autre chose que T dT = La constante d'intégration Co Aco est la limite supérieure vers laquelle tend la chaleur atomique (A étant le poids atomique). Cette limite serait donc une constante, caractéristique des propriétés thermiques et élastiques de chaque corps, tandis que dans la Théorie d'Einstein et de Nernst on admet que cette limite Coo est une constante naturelle commune à tous les corps monoatomiques. Oesterr. Wochenschrift f. d. öffentl. Baudienst (Vienne, 9 janvier 1913). — A. LÉON et F. WILLHEIM: Influence de l'éloignement des axes des galeries sur les phénomènes de dislocation dans un tunnel double. Les auteurs décrivent les expériences qu'ils ont poursuivies ou laboratoire de l'Ecole technique supérieure de Vienne sur des modèles réduits exécutés au moyen de marbre de Carrare et qui leur paraissent confirmer complètement les déductions théoriques auxquelles ils sont parvenus. Sitzungsberichte der K. Akad. der Wissenschaft. (Vienne, La construction des lignes d'influence correspondant aux diverses Ps == Pour exprimer que la pression ne s'étend pas jusqu'à l'infini mais qu'elle doit s'annuler pour un certain angle limité go on substitue à la simple fonction cosinus l'expression (cos cot Po sin ? qui devient ** les valeurs cos pour ? COS Si A désigne la pression initiale, on trouve par les hypothèses précédentes que dans une couche horizontale à une profondeur h au-dessous 1 de la surface, la composante verticale de la pression en un point quelconque Comme la somme des composantes élémentaires på doit être égale à la charge appliquée P, on a x= htg po P=2x x dx pz La comparaison des valeurs données par cette formule avec celle des résultats d'expériences conduit l'auteur à ne pas prendre une valeur invariable pour go mais à le déterminer par la relation TA étant le poids spécifique de la matière pulvérulente à la profondeur h et y max le poids spécifique pour la dite matière complètement compromée. On aura de plus la relation Les expériences sur le sable non tassé ont donné pour les valeurs les plus élevées de la limite de o, de 50 à 60° et à partir de la profondeur de 1m les couches peuvent être considérées comme homogênes et susceptibles d'une déformation élastique et d'une répartition correspondante des efforts. II. INFLUENCEs dominantes avec les dépASSEMENTS DE PRESSION. 1. Charge sur la surcharge libre d'une couche de sable: on a observé les enfoncements de la base d'une charge croissante et l'on a constaté que, pour la limite de résistance au tassement, le rapport de la surface de la base à son pourtour joue un rôle important. La charge avant le premier mouvement peut croître proportionnellement au cube du rayon moyen. 2. Charge du sable par addition de remblai au-dessus du niveau de la charge. Les expériences mirent en évidence l'influence notable de cette surcharge. |