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maximum est de 22.500 kilovolts-ampères, avec un facteur de puissance égal à l'unité. Le rendement à 18.000 kilovolts est de 96, 9 *。. G. M.

Zeitschrift des esterr. Ingenieur-u-Architekten Ver. (11 mai 1917). --- OTTO HELLER: Fourniture pour l'armée de métaux pris aux exploitations industrielles. Dans cette conférence, l'auteur indique les organes institués pour la réquisition des métaux, et agissant en harmonie avec la Metallzentral A. G. C'est principalement pour la chasse au cuivre que leur activité s'est employée, et la transformation d'importantes usines d'électricité: Abbazia, Graz, Lemberg, Baden Vöslau et Zillingsdorf (Vienne) a permis de réaliser des augmentations d'énergie par la substitution du courant alternatif au continu tout en rendant disponibles des quantités de cuivre qui ont été remplacées par du fer, de l'aluminium, et parfois même du plomb.

Schweizerische Bauzeitung (12-19) mai 1917). A. HUGUENIN: L'usine hydroélectrique de Tremp el Seros (Barcelona Traction light and Power Co). Description avec nombreuses figures des installations exécutées par la Société Escher Wyss par groupes de 12.500 chvp, à 500 tours par minute (turbines Francis spirale jumemelées). Les électriciens n'ont à livrer que le stator et le rotor).

La hauteur de chute est pour Tremp de 166 mètres. Les génératrices actionnent directement les transformateurs qui portent de 6.000 v. à 110.000 v. le voltage de la conduite principale.

La conduite de charge est exécutée en tôles de chaudières ayant une résistance de 38 à 45 kg. avec allongement de 25%. Les tuyaux ont un revêtement extérieur de béton visant à diminuer la fatigue lors du remplissage.

L'affourchement des conduites, les dispositions des valves d'arrêt présentent des dispositions particulièrement intéressantes.

Teknisk Tidskrift (14 avril 1917).) W. BORGQUIST : Utilisation des forces hydrauliques de l'État. Le service hydraulique a dressé un compte rendu officiel du développement des forces hydrauliques de l'État. L'auteur le résume en insistant plutôt sur le côté économique.

Il y a onze ans que l'État a décidé d'utiliser lui-même les chutes de Trollhättan. Cette décision éveilla l'attention tant en raison de l'importance exceptionnelle des travaux envisagés que pour la hardiesse de l'initiative prise par l'État dans une exploitation ultramo

derne. L'achat en 1908 des chutes de Lilla Edet et Vargön l'engageait notablement dans cette voie. La construction des usines de Porjus et d'Alfkarleby marquait ensuite une activité importante pour l'exploitation de la houille blanche dans la Suède septentrionale aussi bien que dans la Suède centrale. Peut-être qu'à l'avenir, l'État ne poursuivra pas la mise en valeur des autres grandes chutes qu'il possède dans ces régions.

La cherté et la rareté du combustible sont venues donner une importance capitale au développement des réseaux de distributions alimentées par ces usines hydroélectriques.

L'aménagement d'une usine à vapeur à Vasteras indique une nouvelle forme de l'activité étatiste. L'usine à vapeur remplit. d'ailleurs une fonction plus utile comme appoint des usines hydrauliques telles que Alfkarleby.

Des diagrammes montrent le développement graduel des usines de l'État suédois depuis 1910.

Usine de Trollhättan. Actuellement les dix groupes de machines installés à Trollhättan fournissent 86.000 kw. Les accouplements ont été disposés de manière à pouvoir charger chaque groupe isolément de 8.250 kw. On cherche naturellement à limiter par l'indépendance des parties l'influence des perturbations accidentelles. Les mesures de sécurité sont prises à l'égard des courts-circuits accidentels et les groupes sont mis hors circuit par l'intervention de spirales d'induction.

Une partie importante de l'énergie produite, environ 60 %, est transportée au district industriel de Stallbacka. Pour le surplus l'énergie est distribuée au détail par 50 kw. Un réseau de 50.000 volts dessert Hakantorp, Sköfde Lidköping, Göteborg, Uddevalla (ligne en construction), etc., avec huit stations secondaires dont le voltage s'abaisse à 20.000.

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Schweizerische Bauzeitung (12 mai-19 mai 1917): Loi fédérale sur l'utilisation des forces hydrauliques. Texte intégral de la loi attribuant au gouvernement fédéral la surveillance de l'utilisation des forces hydrauliques (lacs, fleuves, ruisseaux et canaux) sur les eaux publiques ou privées conformément au droit cantonal.

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Le Génie Civil (Paris, 19 et 26 mai, 2, 9 et 16 juin 1917). D. FLORENTIN: La fixation de l'azote atmosphérique. L'énorme consommation d'explosifs faite par la guerre actuelle a rendu encore plus

intéressante la fabrication de l'acide azotique synthétique, surtout pour l'Allemagne privée des nitrates du Chili qu'elle importait en très grande quantité (774.000 tonnes) avant les hostilités, c'est-à-dire avant que la navigation océanique lui fût interdite par les Alliés. La très intéressante série d'articles de M. Florentin passe en revue les différents procédés de fixation de l'azote. Ils se divisent en trois grands groupes reposant respectivement sur les principes suivants :

1o Oxydation directe de l'azote de l'air (procédés Birkeland-Eyde, Schoennherr, Pauling); procédé Haüsser (explosion de gaz comprimés);

2o Union de l'azote et de l'hydrogène pour fournir l'ammoniaque (procédé Haber):

3o Fixation de l'azote sur les métaux ou les combinaisons métalliques avec formation d'azotures (procédé Frank et Caro: fixation de l'azote sur le carbure de calcium; procédé Serpek: fixation de l'azote sur l'aluminium).

Tandis que les procédés du premier groupe fournissent directement l'acide nitrique NO3H, et l'acide nitreux NO2H, ceux des deux derniers groupes conduisent à l'ammoniaque en passant par la cyanamide ou les nitrures. Comme l'acide nitrique et ses sels présentent un grand intérêt, on a été amené à rechercher des méthodes permettant de passer de l'ammoniaque à l'acide nitrique; enfin différents procédés permettent d'oxyder l'ammoniaque et d'obtenir, avec des rendements à peu près théoriques, l'acide nitrique.

Bien que les procédés de fixation de l'azote ne datent guère que d'une douzaine d'années, la production des composés azotés synthétiques a pris un grand développement et la quantité d'azote fixé en 1916 a été de 388.000 tonnes, soit une quantité correspondant à 2.450.000 tonnes de nitrate de soude à 15% d'azote, production égale sinon supérieure à celle du nitrate de soude naturel venant du Chili pendant la même année. A une réunion de l'American Ele ctro . chemical Society, de Washington, qui s'est tenue les 27/29 avril 1916, on a évalué la production mondiale aux chiffres suivants :

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Pour l'année 1915 ces chiffres ne sont qu'approximatifs et certainement la production a été supérieure à celle qui est indiquée; l'acerois

sement de la production pendant l'année en question a plus que doublé, et, au début de 1916, environ 1 million de chevaux vapeur étaient utilisés pour fixer l'azote synthétiquement.

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(Paris, 2 juin 1917). J. VICHNIAK: Le bassin minier de Kouznetzk (Sibérie). La Russie serait suffisamment riche en minerai de fer pour pouvoir, non seulement satisfaire sa propre demande de ce métal, mais encore en exporter à l'étranger. On trouve des gisements de fer aussi bien dans la Russie d'Europe qu'en Sibérie, dans l'Oural qu'au Caucase. Les gisements de l'Oural, autrefois les mieux exploités de la Russie, ont à peu près réduit leur production, par suite du manque de combustible à proximité des mines. Le centre de l'industrie métallurgique s'est donc transporté au sud, où les riches gisements de minerai de fer du Donetz, d'hématite rouge de Krivoï-Rog et de limonite de la presqu'île de Kertch forment actuellement la base de l'industrie sidérurgique russe.

Mais un autre gisement de fer, existant en Sibérie, aux environs de la ville de Kouznetzk, et plus abondant encore que celui du Donetz reste encore presque inexploité.

La région de Kouznetzk, possède, à côté de riches gisements de minerai de fer, d'immenses houillères s'étendant sur 45.000 kilomètres carrés et dont la capacité est évaluée à 920 millions de tonnes de charbons: anthracite et houille à coke, d'une qualité excellente. Leur teneur moyenne en cendres ne dépasse pas 3 à 4 %, celle en soufre 0,4 à 0,5 %. Leur teneur en matières volatiles varie de 15 à 25%. Leur puissance calorifique atteint 8.000 calories. Enfin, ils se prêtent éminemment à la fabrication du coke de la meilleure qualité, dont ils produisent jusqu'à 60 %.

Les gisements, dont le contenu est évalué à 26 millions de tonnes de magnétite, fournissant jusqu'à 65 % de métal, sont situés au sud de Tomsk dans le bassin de la rivière de Telbess, faisant partie du système de l'Obi, d'où le nom de gisements de Telbess qu'on leur donne. L'embouchure du Telbess est éloigné de 70 kilomètres environ de Kouznetzk. Connus depuis le milieu du siècle dernier, ces gisements ont été concédés en 1913 à la « Société Anonyme des Houillères de Kouznetzk» qui se proposait d'y fonder une grande entreprise d'exploitation du minerai de fer dont l'activité serait facilitée par la présence sur place d'un excellent combustible.

L'article donne des détails assez développés sur les conditions géologiques et économiques de ces gisements. G. M.

Bulletin du Comité central des industries de guerre russe. La production du tungstène en Europe (avril 1917).

La guerre augmente la consommation de beaucoup de métaux, en particulier celle du tungstène. Les gisements les plus abondants de ce métal sont en Portugal; la wolframite (Fe WO') y est associée à la Scheelite (Ca W O1) accompagnée souvent de cassitérite ou bioxyde d'étain. Les gisements principaux sont partagés entre une société française et une anglaise qui exportent leurs minerais, d'autres gisements secondaires sont l'objet d'exploitations isolées dont l'importance n'est pas déterminée. L'exportation totale du minerai de Portugal a été en 1904 de 1 700 t. vers la France, l'Angleterre et pour une faible part les États-Unis.

Le second pays producteur de tungstène est l'Espagne qui possède trois gisements dont l'extraction annuelle s'élève à 300 t. L'exportation des métaux rares étant interdite, on peut supposer que les Espagnols ont formé une réserve de 700 t. qui est acquise par les Allemands pour être exportée après la guerre.

L'Angleterre possède dans la Cornouaille des mines de wolframite et cassitérite, produisant annuellement 300 t. Ce minerai réuni à celui venant du Portugal est traité à Liverpool.

Les gisements français sont peu importants, le traitement en est fait à Ugine (Savoie).

La Russie qui n'a commencé que récemment l'exploitation de ses gisements, possède en Europe, sur le versant oriental de l'Oural, ceux de Baevka (province de Perm), production mensuelle, 1 tonne de wolframite,

Dans la Russie d'Asie, les gisements se rencontrent au mont Tcherlov à 25 km. de Borzia, station du Transsibérien. A 100 km. au nord de Borzia, sur le mont Boukouk, est un autre gisement dont la production s'élève à 800 t. par mois; on connaît aussi un gisement à 6 km. de Khora-Nov (Station du Transsibérien) et un autre seulement exploré près dẹ Oldande à 60 km. de Borzia.

Le gouvernement russe doit soumettre à son contrôle les diverses exploitations. Avant la guerre presque toute l'industrie du tungstène était aux mains de l'Allemagne, bien que sa production annuelle, réunie à celle de l'Autriche, ne dépassât pas 200 t.

Sur 9 775 t. de wolframite extraite sur tout le globe en 1913, 4 494 ont été importées en Allemagne d'où l'on a réexporté, dans la même année, 800 t. de tungstène métallique.

Une grande partie du tungstène importé en Allemagne venait de la République Argentine qui lui adressait toute sa production et qui l'envoie maintenant aux États-Unis.

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