Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

2 Lauffenbourg (2). 30.000 60.000 275

axe

[blocks in formation]
[ocr errors]

150 10,80 300 10,50 1.200 (?) 8,50

300 12 600 10,0 2.500 (?) 14.500 16,800 280 3.20 300 5,00 1800 4,20 2,600 (?) 3,3 23.000 45.000 280 8,4 300 7,30 800 6,70 2.600 (?) 6,0

8,00

3.000 ( 3,00 7 3,000-4.000 5.000 (?) 3,00 10 6.000 5.000 (?) 3,00 10 1,500-1.700 5.000 (?) 4,75 20 2.200-3,000

vertical

[blocks in formation]

Aar

5 Olten-Goesgen (1). 17.000 80.000 75 17,55 140 16,30 200 15,00 7.800 13,700 165 6 Betznau (3) 4,65 200 4,50 260 4,00

1,000 (?) 14,30 1.500 (?) 3,30

2.500 (?) 13,50 10 7.000-10.000 vertical 3.000 (?) 2,90 11 1.000 vertical

[blocks in formation]

14.000 42.000 100 14,50 200 13,50 280 13,00 1.300 (?) 10,0

5.000 (?) 4,0

7

6.500

horizontal

(1) Travaux actuellement en cours d'exécution. (2) Installations terminées depuis 2 ans environ. (3) Installations datant de plus de 10 ans.

NOTA. Les installations 1, 2, 7 sont tout à fait analogues à celle de Tuilières en France usine en prolongement du barrage, pas de canal d'amenée ni de fuite; 4 et 6, ont des canaux d'amenée ou de fuite, mais d'assez faible longueur: 5 à un canal d'amenée de plus de 4 kilom, et un canal de fuite de près d'un kilomètre.

No 4

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur général, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL et THERON, Ingénieurs en Chef. Électricité appliquée par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

[ocr errors]

1. - SCIENCES APPLIQUÉES

Le Génie Civil (Paris, 3 février 1917). JACQUINOT: Sur la stabilité des talus de grande hauteur, notamment dans les digues de réservoir. Il s'est produit parfois aux talus amont des digues de réservoir des éboulements qui s'expliquent mal par les théories admises jusqu'à présent sur la stabilité des terres pulvérulentes. L'accident survenu à la digue de Charmes, et qui a été étudié dans les Annales (V 1914) en est un exemple. L'auteur donne une étude d'ensemble sur cette question, dans laquelle il montre que l'expérience et la théorie se trouvent ainsi d'accord pour reconnaître la nécessité d'adoucir progressivement les talus dépassant une certaine élévation, c'est-à-dire pour faire modifier les profils devenus classiques depuis plus d'un quart de siècle. F. L.

Der Eisenbau (juin 1916). Dr H. FRÖHLICH: Contribution au calcul des fondations de mâts. (Berlin, Wilhelm Ernst et fils). Ce travail présente un nouveau mode de calcul pour les fondations des supports de lignes aériennes, la théorie en est fondée sur des expériences pratiques poursuivies par l'Administration des postes de l'empire allemand avec le concours de l'A. E. G., Siemens Schuckert, etc. Jusqu'ici on n'avait guère de renseignements sur l'influence de la poussée latérale des terres sur la stabilité d'un màt vertical. La règle adminis trative consistait pour les conduites aériennes à haut voltage à regarder les fondations comme libres en ajoutant au massif des fondations le volume de terre qui le recouvrait verticalement. La pression ainsi

déterminée sur le terrain ne devait pas dépasser 2 kg./m2. La pres

sion sur le sol était calculée par la formule p

26

= déduite de la 3bc

théorie de Mohr pour la tension maxima d'une poutre prismatique travaillant à la flexion. L'expérience montra que ce procédé conduisait à des massifs sensiblement trop lourds.

Les expériences relatées plus haut ont porté sur des mâts de 6 m. de hauteur enrobés dans des blocs de béton et sollicités tantôt dans la direction d'un axe principal, tantôt dans la direction d'une diagonale. L'auteur arrive à conclure que la pression sur les arêtes ne peut donner aucun critérium d'équilibre, il établit une nouvelle formule déduite de celle de Mohr pour la hauteur de fiche des pieux et qui a l'inconvénient de se présenter sous la forme d'une équation du 5e degré.

Mais le calcul est facilité par l'établissement de diagrammes. L'auteur détermine ensuite pour les fondations formées d'éléments séparés quel est le volume de terre dont le poids peut être considéré comme s'ajoutant au massif.

Zeitschrift des Vereines Deustcher Ingenieure (4 novembre 1916). Conditions d'équilibre pour les courants liquides dans les conduites rectilignes, par R. CAMERER. L'énergie mécanique Em d'une particule liquide se mesure par le produit:

[ocr errors][merged small]

G étant son poids, H son altitude, h la charge piézométrique et

la hauteur due à la vitesse c.

•2

29

D'après le principe de Bernouilli cette énergie est constante pour un courant de liquide sans frottement mais elle est variable pour des liquides réels.

c2 21

Si un tel liquide s'écoule continument dans un long élément de conduite rectiligne, deux variations de Em sont à considérer tout d'abord. L'une s'étend à une section normale à l'axe de la conduite où la somme Hh que Camerer appelle la pression de position. & peut être regardée comme sensiblement constante tandis que varie et décroît au voisinage des parois, comme l'expérience le montre. La seconde variation de l'énergie mécanique se produit parallèlement à l'axe de la conduite. On remarque suivant le sens du courant une diminution de Em proportionnelle à la longueur de conduite et qui pour la masse du liquide répond à la perte d'énergie que l'on appelle perte due à la viscosité. En vertu de l'égalité de toutes les sec

tions les vitesses doivent rester les mêmes aux points correspondants, abstraction faite des écarts dus aux tourbillons locaux de sorte que la variation finale de l'énergie se résume dans la diminution de &.

Si l'on considère les variations de & entre deux sections normales quelconques, elles sont les mêmes pour toute l'étendue de la section, cela résulte de ce que sur les droites parallèles à l'axe les points correspondants doivent avoir les mêmes caractéristiques de courant.

Ce résultat prend une signification particulièrement simple et pratique s'il est appliqué à des éléments liquides prismatiques parallèles à l'axe. L'auteur développe les résultats, notamment par le frottement sur les parois.

(25 novembre 1916). H. LORENZ Rectification rapprochée de l'arc de cercle d'après HUYGHENS. Rappel de la règle donnée par Huyghens dans son mémoire De circuli magnitudine (1654), et consistant à rectifier suivant la tangente à l'origine au moyen d'un pòle choisi sur le diamètre perpendiculaire. En prenant le pôle à une distance 2R du centre du cercle l'erreur commise ne dépasse pas

1 700

Ce procédé est d'une application avantageuse pour reporter les divisions d'un cercle sur un autre.

Organ für die Fortschritte des Eisenbahnwesens (1er novembre 1916). Dr SCHUBERT: L'influence de la pression atmosphérique, de la température extérieure, de la température des roches sur la température aérienne au cours du percement d'un souterrain. Les postes d'équipe dans la construction des tunnels sont relativement peu importantes et presque sans communication avec l'air extérieur. Plus ils avancent avec l'attaque dans la montagne, moins la température y est en équilibre avec celle de l'air extérieur.

La respiration des hommes et des animaux occupés aux travaux, la combustion des tissus animaux, l'emploi des lumières et des explosifs et de l'énergie électrique agissent sur la chaleur de l'air enfermé dans le tunnel de sorte qu'elle est plus élevée que si le travail se poursuivait à l'air libre. Cependant l'influence de ces sources de chaleur est relativement médiocre; elles contribuent surtout à vicier l'air, mais les influences calorifiques vraiment prédominantes sont celles de la pression de l'air, de la chaleur extérieure et de la chaleur propre de la roche.

La pression de l'air n'est pas la même en toutes les parties de l'avancement, elle est particulièrement variable dans les puits, avec la profondeur il s'ensuit des variations dans la densité et la capacité calorifique. Si le courant d'air passe d'une couche plus élevée dans

une couche plus profonde au sein d'un espace illimité sa chaleur s'accroît de 1o C pour 100 mètres, tandis que le refroidissement s'il remonte en sens inverse n'est seulement que la moitié, en raison de la condensation sous forme de brouillard, de l'humidité des postes. Les relations sont différentes pour les galeries inclinées et les puits où l'on n'est pas en présence d'un espace illimité, l'humidité des parois, la rapidité des mouvements des hommes et des machines changent alors les proportions.

La chaleur extérieure agit particulièrement sur les courtes galeries. Dans les longs tunnels son influence ne s'exerce qu'au voisinage des extrémités, elle se traduit par des oscillations suivant les heures du jour et les saisons de l'année et sera d'autant plus appréciable dans le tunnel que l'afflux d'air frais est plus fort et que la chaleur abandonnée par la roche est moindre.

Au tunnel du Gothard les postes jusqu'auxquels pénétrait la chaleur extérieure était, avant le percement, à 3.000 mètres de la tête sud et 1.000 mètres de la tête nord.

Des graphiques indiquent comment la chaleur se répartissait dans le tunnel du Simplon à diverses distances de la tête, pendant les années de la construction, l'écart correspondant aux saisons est très sensible du côté nord et du côté sud, à 500 mètres des têtes; le premier trimestre donne toujours le minimum, le troisième donne le maximum, la régularité des alternances se reconnaît encore à 1.000 mètres de la tête.

La limite à laquelle cette influence est perceptible varie avec les années et dépend en premier lieu de l'intensité des actions climatériques. A la tête nord on commença à insuffler, en 1901, 14 m3 88 par seconde, l'effet de l'extérieur ne se reconnaît avec certitude que jusqu'à 1.000 mètres. Vers la fin de 1901 le volume d'air insufflé fut doublé et la régularité des variations pour les 2o, 3o et 4e trimestre peut être poursuivie jusqu'à 3.000 mètres. En 1902 l'influence s'étendit jusqu'à 3.000 mètres avec un envoi d'air de 24 m3 jusqu'à 34 m3 par seconde. En 1904 elle alla jusqu'à 6.000 pour un débit de 27 m3 à 34 m3.

Les courants d'air éprouvent de sérieuses perturbations sous l'ac-, tion des sources chaudes ou d'infiltration qui envoient des eaux de 48° à 50° C et relèvent la température du souterrain.

La température propre de la roche agit généralement en sens contraire de la température extérieure et peut donner lieu à des difficultés insurmontables.

Le tableau suivant donne les températures les plus élevées qu'on ait observées pour divers tunnels.

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES. 1917-1.

11

« PreviousContinue »