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juillet FRANCE. Combat de la Sickack!

-Dissolution du Storthing de

Norwége.

FRANCE? Clôture de la session
législative.

Histoire. Appendice.

264

326

213

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15

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20

Établissement d'un état Nord

Péruvien.

Insurrection de la Granja,

en Espagne.

Proclamation. de la constitu→

tion de 1812, à Madrid.

Clôture de la session du par
lement anglais.

6 septembre. FRANCE. Changement de mi

653

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17 octobre. Ouverture de la session des

États Généraux de Hol

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Histoire. Appendice.

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1836.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

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Introduction. Ouverture de la session législative. Discours du roi. Opérations préliminaires des deux Chambres.-Adresse de la Chambre des pairs. Adresse de la Chambre des députés. — Modification au réglement de cette Chambre. Question de la réduction du 5 pour 100, soulevée par le ministre des finances.-Démission de ce ministre.-Son successeur. -Opposition du ministère à la réduction. Proposition à ce sujet. Adoption de cette proposition.-Dissolution du ministère.

Depuis cinq ans, la France n'était préoccupée que de la nécessité de lutter contre les violences de la rue, et contre des doctrines qui, non seulement mettaient en question la forme du gouvernement, mais attaquaient la société dans quelques unes de ses bases. Elue sous le coup des fatales insurrections d'avril 1834, la Chambre des députés, pour répondre à ce besoin impérieux d'ordre et de paix, à ce souci prédominant des intérêts matériels, avait armé le ministère de lois énergiques. Grâce à ces lois, à l'action du pouvoir, et sans doute aussi par l'effet du temps, qui amortit les passions Ann. hist. pour 1836.

les plus vives, le moment paraissait arrivé où, l'esprit de désordre étant définitivement vaincu, et la peur qu'il inspirait venant enfin à se dissiper, une nouvelle période, une nouvelle situation allaient commencer pour la France.

Le système politique, dont l'établissement avait accompagné les agitations de ces dernières années, continuerait-il à prévaloir? La majorité qui s'était serrée, forte et compacte, en face de l'émeute, garderait-elle les mêmes allures resterait-elle fidèle aux mêmes erremens, aujourd'hui que la tranquillité était consolidée, que tout avait tourné au profit du pouvoir? Des dissentimens n'existaient-ils pas, qui, après avoir fait silence pendant la bataille, reparaîtraient naturellement et iraient toujours en grandissant, dès que la victoire serait obtenue, que l'ennemi commun serait terrassé ? N'y avait-il pas aussi des opinions qui avaient bien pu consentir à s'oublier, à s'effacer, dans un temps de crise, et qui, la crise terminée, revendiqueraient pour elles l'avenir, à défaut du passé qu'elles avaient abandonné? C'étaient là tout autant de questions dont l'importance et la gravité n'ont pas besoin d'être mises en relief, et que la période actuelle devait soulever peu à peu et résoudre.

Mais cette période, elle ne faisait que de naître, et ce n'est pas dès à présent qu'on pouvait la voir prendre couleur. Tout au plus convenait-il de dire qu'une période était finie, sans se hasarder à marquer par quels signes et à quel moment une différence sensible se produirait entre elle et la suivante. En un mot, la France entrait dans une époque de transition; époque dont le principal intérêt consiste, autant qu'on peut le conjecturer, sans faire entrer l'imprévu en ligne de compte, dans le spectacle de la décomposition, de la transformation plus ou moins lente des partis.

Dans cet état des esprits et des choses, il est facile de com prendre que le discours (Voyez l'Appendice) par lequel le roi vint, le 29 décembre 1835, ouvrir la session législatívė,

ne pouvait ni être très-développé ni poser aucune question de nature à frapper fortement l'attention publique.

Le roi commençait par se féliciter avec les Chambres de la situation de la France sa prospérité s'accroissait chaque jour; sa tranquillité intérieure paraissait désormais hors d'atteinte, et assurait sa puissance au dehors.

Après avoir déclaré que les mesures adoptées dans la dernière session avaient consolidé l'ordre public et les institutions du pays; après avoir dit qu'il avait été profondément touché du sentiment que la France avait fait éclater pour lui et pour sa famille, dans un moment de douloureux souvenir, le roi continuait en ces termes :

• Une expédition entreprise pour la sécurité de nos possessions d'Afrique, a été conduite et accomplie comme il convenait à l'honneur de la France. J'ai vu avec émotion l'aîné de ma race partager les fatigues et les dangers de nos braves soldats. »

Arrivant aux affaires extérieures, qui devaient fournir au discours de la couronne ses principaux passages, le roi s'exprimait ainsi :

J'ai lieu de me féliciter de l'état de nos relations avec les puissances européennes. Notre intime union avec la Grande-Bretagne se resserre chaque jour, et tout me donne la confiance que la paix dont nous jouissons ne sera point troublée.

» Mon gouvernement a continué de prendre, sur notre frontière d'Espagne, les mesures les plus propres à accomplir fidèlement les clauses du traite du 23 avril 1834. Je fais des vœux ardens pour la pacification intérieure de la Péninsule, et pour l'affermissement du trône de la reine Isabelle II.

Je regrette que le traité du 4 juillet 1831 avec les Etats-Unis d'Amérique n'ait pas encore pu recevoir sa complète exécution. Le roi de la GrandeBretagne m'a offert, ainsi qu'aux Etats-Unis, sa médiation amicale. Je l'ai acceptée, et vous partagerez mon désir que ce différend se termine d'une manière également honorable pour les deux grandes nations. »

Suivaient quelques paroles sur l'état satisfaisant des finances, sur les lois qui seraient présentées aux Chambres, et le roi terminait par ce paragraphe, auquel succédèrent de vives acclamations :

« J'espère, messieurs, que le moment est venu pour la France de recuefllir les fruits de sa prudence et de son courage. Eclairés par le passé, profi tons d'une expérience si chèrement acquise; appliquons-nous à calmer les esprits, à perfectionner nos lois, à protéger, par de judicieuses mesures,

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