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La dépense pour la construction du tronçon NijnioudinskBratski-Ostrof, sera de 15 millions de roubles. Les études pour la construction de cette ligne ont été faites déjà en 1912.

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De Ingenieur S. Gravenhage (27 novembre 1915). DEN TEX: Voie d'essai sur plaques de béton armé; ligne d'Amsterdam à Utrecht. L'insuccès des traverses en béton armé d'une seule pièce a conduit l'auteur à chercher une solution ne confiant au béton armé que la résistance aux actions verticales, une entretoise métallique devant suffire pour résister aux autres en maintenant l'écartement de la voie.

On est ainsi conduit à réaliser pour chaque plot d'appui une surface portante assez considérable 1,400 × 0,600, à peu près équivalente à celle d'une traverse en bois.

Les rails vignoles reposent sur l'entretoise en V et collés sur des billots de bois dur taillés en forme de coins; l'assemblage est tenu. par quatre forts boulons de 22 mm., réunis en V deux à deux et passés dans des boucles formées par l'armature des plots.

Le système est encore dans la période des essais et il s'agira surtout de savoir si l'assemblage du rail avec ses supports pourra résister efficacement aux déformations angulaires provoquées par les coups de lacet et aux déripages que facilite toujours le défaut de rigidité de la voie. A ce point de vue le système aurait plus de chances de réussite avec une voie DC à grands coussinets.

VIII. GÉNIE RURAL.

ASSAINISSEMENT. DISTRIBUTION d'eau.

Annali della Societa degli Ingegneri ed architetti (1er novembre 1915). LUIGI LUIGGI: Dispositifs filtrants de l'Aqueduc Galliera à Gênes. - L'Aqueduc De Ferrari Galliera qui alimente Gênes et la Rivière jusqu'à Nervi et Pra, tire ses eaux des cinq lacs artificiels du Gorzente, lesquels reçoivent les eaux d'un bassin versant montagneux et sans habitation. L'eau est donc absolument potable, légère et agréable au palais mais au sortir des réservoir elle est légèrement opalescente, à cause des parcelles argileuses. qu'elle tient en suspension.

Pour remédier à cet inconvénient on a eu recours aux procédés de la Jewell Export filter C° déjà employés avec succès à Trieste et Alexandrie. Étant donné le volume d'eau à filtrer (52 000 m3 par jour) et le peu de place disponible à l'origine de l'aqueduc, on a eu recours comme coagulant au sulfate d'alumine qui, à la dose de 15 grammes par m3, produit une décantation presque parfaite. L'eau décantée est prise sur la surface des bassins au moyen d'appareils à flotteur et passe à travers les filtres à sable du type Jewell,

chacune des 20 unités pouvant filtrer 4 000 m3 par jour est constituée par une cuve cylindrique en ciment armé de 0 m. 40 de diamètre et 4 mètres de hauteur.

Le fond des cuves présente d'abord une couche de gravier où pénètrent les tubes de drainage avec nombre de ventouses à disque et grillage métallique. Sur le gravier, un lit de sable de 1 m. 20 forme le filtre proprement dit. Le sable, purement siliceux, provient du Tessin.

Chaque unité filtrante a des régulateurs automatiques à l'entrée et à la sortie de manière à prévenir un excès de vitesse qui pourrait déchirer la pellicule superficielle formant l'élément actif du filtrage, et les plus légères oscillations de la masse filtrante sont évitées.

Le lavage des matières en suspension accumulées sur la couche filtrante doit être fait au bout de 36 heures. L'opération s'effectue au moyen d'un système convenable d'éclusage de l'eau, renversant le sens du passage de l'eau sous pression et envoyée par des pompes centrifuges par dessous la couche filtrante. Pendant ce temps un rateau animé d'un mouvement circulaire agite le sable qui se débarrasse de toute impureté; la durée du nettoyage est de

10 minutes.

L'installation de filtrage est établie à Isoverde, par Pontedecimo, les travaux ont duré deux années et ont coûté deux millions.

Les résultats obtenus au point de vue de la limpidité et de la teneur en microorganismes ont été très satisfaisants. La limpidité est contrôlée par la visibilité en eau tranquille d'un fil de platine de 3 millimètres, laquelle ne s'étend pas au delà de 60 centimètres dans l'eau naturelle et va jusqu'à 3 mètres dans l'eau filtrée.

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Tecknisk Tidskrift.DELIN, HOKENBERG, BORGQUIST (9 octobre 1915. L'Usine hydro-électrique d'Aelfkarleby. Cette usine, mise en exploitation le 1er juin 1915, est la troisième grande installation hydro-électrique de l'État suédois. Sa puissance de 45 000 chvp. vient s'ajouter à celle des usines de Trolhättan (80 000 chvp.) et de Porjus (50 000 chvp.) (1) et elle dessert une région qui était fort dépourvue à cet égard. L'énergie en est empruntée aux chutes d'Aelfkarleby formées par la Dalälf à 8 km. environ de son embouchure maritime; la rivière s'y divise en trois bras formant les îles de Flakön et de Laxön, les chutes qui s'étendent sur un parcours d'environ 150 m. ont une hauteur naturelle de 15 m. en

(1). Annales des Ponts et Chaussées, 1915, vol. III.

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Fig. 1. Usine hydro-électrique d'Aelfkarleby. - Plan d'ensemble de la retenue et de l'Usine.

basses eaux, les travaux d'endiguement ont réussi à porter cette hauteur à 16 m. 30 et 18 m. 50 (eaux moyennes). La disposition presque lacustre du bassin d'amont exerce une influence compensatrice sur le régime et la retenue constituée assure un débit permanent de 250 m3, quoique la portée puisse descendre jusqu'à 80 m3 par les années très sèches.

Les dispositions générales de la retenue et de l'usine sont indiquées au plan d'ensemble, fig. 1. Le sol de la rive est formé de sable fin sous lequel on trouve le rocher à une faible profondeur. Les barrages comportent un développement de déversoirs compris dans les travées ayant individuellement une ouverture de 10 mètres; toutefois la partie courbe de la Grande Chute (Storfallet) comprend six ouvertures de 11 mètres; le pertuis de la fermeture à rouleau dans le barrage de la Chute médiane (Mellanfallet)

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a un débouché de 20 mètres et enfin le 3 bras dit Bras du Roi (Kungs ådregrenen) est fermé par un déversoir continu de 60 m. de long, flanqué d'une échelle à saumons de 2 m. de largeur contournant la culée droite. Les déversoirs sont arasés à la cote

21,00. Les diverses piles ont une épaisseur de 1 m. 50, elles soutiennent une passerelle en béton armé courant le long de la crête. Le corps des barrages est fait en béton armé au dosage de 1:5:7 avec un revêtement en maçonnerie de moellon pour le couronnement et le glacis aval qui doivent être défendus contre les glaces. La fermeture à rouleau correspond à une ouverture de 20,00 × 2,80, elle consiste en un cylindre en tôle de 2 m. 10 de diamètre dont l'intérieur comporte un système de chauffage pour les manœuvres d'hiver. (Voir Annales, I, 1914, p. 185).

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