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Fig. 1.

Un régulateur automatique de la pression ouvré une voie latérale à l'eau de la conduite sous pression de manière à compenser les effets de fermetures brusques du régulateur de la turbine, ce qui fait que les coups de bélier dans la conduite sous pression sont complètement évités. A la fin de chaque période de réglage, le régulateur de pression moyennant un réglage à cataracte automatique, ferme de nouveau cette voie latérale.

Schweizerische Bauzeitung (18 septembre 1915). A. SONDEREGGER: Correction de la Thur auprès de Wattwill. Cet intéressant travail exécuté de 1907 à 1914 s'étend à une section de 7 kil. entre Kappel et Lichtenstein où s'arrêtent des sections déjà régularisées, le tracé étudié avec des courbes à rayon de 250 à 500 m. comportait des coupures assez importantes au droit du village de Wattwill et l'auteur s'est efforcé d'enfoncer le plus possible le lit modifié dans le terrain de la vallée, ce qui facilitait l'assainissement de parties marécageuses en permettant d'adopter un profil transversal plus simple et en rendant les inondations moins redoutables pour les habitations riveraines. On a pris le parti d'exproprier les usines électriques dont le maintien aurait exigé l'exécution d'ouvrages coûteux.

Les dépenses effectuées n'ont dépassé que de peu l'évaluation du projet montant à 1 320 000 francs.

Teknisk Tidskrift (Stockholm, septembre 1915). Conduite

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immergée de 0 m. 60 avec manchons à genouillères.

Cette conduite a été immergée dans le Mälar entre Langholmen et Kungsholmen à une profondeur de 21 mètres et sur une longueur de 237 mètres avec les précautions nécessaires pour ne pas interrompre le mouvement de la navigation. Le poids total de la conduite est de 66 tonnes. Les tuyaux en longueurs de 13 m. 25 et 10 m. 26 s'assemblaient au moyen de manchons à genouillères en acier coulé (voir fig.). Les tuyaux résistaient à une pression de 25 atm. L'étanchéité des manchons était éprouvée à 7 atm. La conduite assemblée sur toute sa longueur était immergée au moyen de prâmes.

La cuvette, pour recevoir la conduite, dut être ouverte en certains points dans le rocher, avec le concours de scaphandriers. Aux extrémités ont été disposés dans des chambres spéciales des manchons de dilatation avec les ancrages convenables.

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Le Génie civil (Paris, 4 septembre 1915). - H. HOFER : L'installation d'embarquement du charbon de Workington (Angleterre). Cette installation (fig. 1) se compose d'une première partie fixe, constituée par une trémie parallèle au quai et longue de 36 m. 50 environ, dans laquelle le charbon est déchargé directement par des wagons à fond mobile. Le long de la trémie circule une grue roulant sur deux rails, écartés de 10 mètres et posés à deux niveaux différents, au moyen de laquelle le charbon est déversé dans la cale des navires amarrés au quai. A la partie inférieure de cette grue est installé un transporteur-élévateur, formé d'une double chaîne sans fin, sur les traverses d'articulation de laquelle sont montées des plaques de tôle cintrées, de façon à s'adapter exactement à la périphérie des tourteaux de la chaîne.

La chaîne est guidée sur une élinde articulée, dont la partie inférieure s'engage sous la trémie fixe du quai. L'extrémité supérieure de l'élinde est suspendue à la grue par un câble enroulé sur un treuil qui permet d'en varier l'inclinaison.

Enfin, sur la plateforme supérieure de la grue, est montée une volée, que l'on peut incliner au moyen de la vis V, et qui porte l'appareil anti-casse A, du système Handcock, qui permet de verser doucement le charbon au fond du bateau. Le moteur à vapeur M a une puissance de 40 chevaux.

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et une partie mobile K formant piston, se déplaçant à l'intérieur

de la partie fixe et venant s'appuyer, lors de la fermeture, sur une couronne correspondante ménagée dans la paroi de la conduite. Un distributeur assure le fonctionnement de l'appareil; il est formé d'un robinet à deux voies R, et de tubulures a, b, c, d, en relation avec la conduite en amont du robinet, avec une décharge et avec les cavités B et C de la vanne.

La vanne étant dans la position d'ouverture, on provoque sa fermeture en manoeuvrant le robinet R de manière à réaliser les connexions ab et cd. La pression qui s'exerce alors à l'intérieur du piston K, et qui est supérieure à celle de l'eau sur la face extérieure, détermine le placement du piston vers la droite jusqu'à la position indiquée en pointillé sur la figure et provoque, par suite, la fermeture de la conduite.

L'ouverture de la vanne est assurée par la manoeuvre inverse du robinet R.

Cette vanne a 2 m. 44 de diamètre. On en a construit du même type, de 3 m. 65 de diamètre.

F. L.

Schweizerische Bauzeitung (30 octobre 1915).- MAX SCHOCH : Emploi de grands roulements à billes pour l'appui des axes verticaux des turbines.

L'application des roulements à billes aux organes des machines est déjà ancienne mais on a longtemps hésité à en faire usage sur des points comportant de fortes pressions et des rotations rapides. La première installation d'un collier à billes avec forte charge fut faite en 1906 à une turbine verticale de la filature de Derendingen par la Société Rieter. Il s'agissait d'une charge de 20 tonnes et d'une marche à 60 tours par minute. Le collier dont les dimensions sont 305 × 445 110 mm. est à un seul cours de billes. Depuis, les applications sont devenues plus hardies. En 1909, la même firme fournissait pour les trois turbines de l'usine de l'Oelberg à Fribourg, des colliers ayant à supporter 45 tonnes de charge avec 187 tours 1/2 par minute. On se décida à mettre deux cours concentriques de billes au lieu d'un seul mais il fallut alors assurer une répartition convenable des pressions et l'on chercha d'abord à réaliser une réduction du nombre de tours en faisant circuler l'un au-dessus de l'autre les deux cours de billes absolument conformes, sur un même anneau intermédiaire. Cette disposition des colliers en étages faisait porter la charge entière par chaque demi-collier, mais le nombre de tours était réduit théoriquement de moitié. L'expérience montra que ce dernier résultat n'était nullement assuré et le dispositif fut abandonné. Il a cependant été maintenu pour des gyroscopes nautiques. La Société Rieter s'est décidée pour une répartition des efforts

par un système de balancier, les deux couronnes concentriques de colliers à billes portent sur leurs anneaux supérieurs une assise polygonale de 16 segments munis de deux cours de renflements inférieurs, leur face supérieure porte un troisième renflement sur lequel s'exerce par l'intermédiaire d'un anneau en fer forgé la charge totale de l'appareil. L'anneau en fer forgé étant déporté un peu au delà de la circonférence moyenne, le roulement extérieur dont les billes sont plus fortes se trouve aussi le plus chargé.

Les applications faites par les constructeurs suisses montrent qu'en définitive, des colliers à un seul cours de billes fonctionnent convenablement jusqu'à 42 tonnes de charge avec 87 tours par minute et que les colliers à deux cours de billes conviennent pour les charges atteignant 45 tonnes avec 167 tours 6.

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Depuis on a reconnu la possibilité d'aller plus loin. La fig. 1 reproduit la disposition étudiée par la Société Rieter pour l'usine hydroélectrique d'Olten Gosgen dont les turbines donneront 120 tonnes de charge pour 83 tours 4. Pour le calcul pratique de ces roulements on admet que pour une bille de 3 3/8 de diamètre, la charge. moyenne de rupture étant 400 d2, la rupture se produirait sous une pression de 291 600 kg., mais la charge correspondant à l'apparition des premières fissures n'est que 50 d2 soit 36 450 kg. pour la bille de 3» 3/8. On prend le double de ce chiffre quand la pression est transmise par un chemin de roulement au lieu de l'être par une bille égale. Il faut tenir compte aussi de ce que la charge ne se répartit pas avec une égalité mathématique entre toutes les billes.

Pour les gros roulements à billes avec des vitesses de 75 à

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES 1915-V.

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