des différentes stations ci-après s'élèvent aux chiffres suivants TABLEAU DES VOLUMES DE MARÉE EMMAGASINÉS (exprimés en 1000 m3.) La vitesse maximum des courants de marée correspondants est en vive eau de 1 m. 25 à Grave, où l'intensité présente sensiblement les mêmes valeurs dans les deux sens; elle atteint à Bordeaux jusqu'à ́1 m. 60 pour le premier flot, alors que le jusant ne dépasse pas 1 m. 20 à l'étiage. Le débit à l'étiage est de 150 m3 par seconde à La Réole et de 65 m3 à Pessac de Gensac. D'autre part la hauteur d'eau moyenne à La Réole pour la période 1900-1909 a été de 2 m. 19 correspondant à un débit de 658 m3 par seconde (vitesse moyenne 0 m. 96); elle a été à Pessac de Gensac de 1 m. 48 pour la période 19111912, ce qui correspond à un débit de 267 m3 (vitesse moyenne 0m. 94). Enfin les crues moyennes, correspondant respectivement à des hauteurs de 5 m. 00 à La Réole et de 4 m. 00 à Pessac de Gensac, donnent un débit fluvial de 1565 m3 par seconde pour la Garonne (débit en 12 h. 20, 69.486.000 m3) et de 850 m3 par seconde pour la Dordogne (débit en 12 h. 20, 37.740.000 m3). Dans l'ensemble l'influence des phénomènes fluviaux sur le régime hydraulique du bassin, peu marquée en temps ordinaire à Bordeaux et à Libourne, ne se fait plus sentir pratiquement en aval du Bec d'Ambès. 16 600 1641516 090 1236 14170 | 18352 21 378 16 477 9325 70878 Nota. Les hauteurs d'eau à La Réole sont voisines de la moyenne générale relevée en ce point pendant cette période, qui a été de 2 19+ 6m 23 = 8m 42. Coefficient 45 FIG. 1. GRAPHIQUE DES LIEUX DE PLEINES MERS ET BASSES MERS DE COEFFICIENTS 45 ET 90. MOYENNES DE LA PÉRIODE 1900-1909. Langon (8.44) (8.38) (8.00) (796) Coefficient 90 Coefficient 45 En ce qui concerne la Garonne et la Gironde, les relevés faits pendant la période décennale 1900-1909 pour les marées de coefficients 45 et 90 (morte eau et vive eau moyennes) sont donnés dans le tableau suivant (voir aussi fig. 1 page 13). Les hauteurs sont rapportées au zéro du nivellement général de la France. On a dans la deuxième partie du tableau éliminé l'influence des eaux d'amont sur ces hauteurs, en appliquant pour chaque station des coefficients résultant d'un dépouillement méthodique des feuilles marégraphiques correspondantes; une correction analogue resterait à faire pour les durées de propagation, après établissement des coefficients nécessaires. On voit tout d'abord que, si on considère les relevés bruts résultant du dépouillement des feuilles marégraphiques, ils correspondent à des hauteurs d'eau moyennes à La Réole qui sont très voisines de la moyenne générale donnée plus haut pour ce point. Les pleines mers, tant de morte eau que de vive eau, vont en Le Marquis Coefficient de correction par mètre(P. M. (0.04 Nota. -- Toutes les hauteurs sont rapportées au zéro du nivellement général de la France. (1). Moyenne des hauteurs correspondant à chaque station. (2). Niveau du zéro de l'échelle de La Réole au-dessus du zéro du nivellement général. (3). Ramenée à l'étiage à La Réole. s'élevant d'une façon continue et régulière de la Pointe de Grave à Langon l'écart entre ces deux lieux, qui est de 0m. 87 à l'embouchure, passe par un maximum de 1 m. 12 à Bordeaux pour retomber à 0 m. 28 à Langon. Les basses mers de morte eau s'abaissent de 0 m. 48 entre Grave et Beychevelle pour s'élever ensuite de 0 m. 39 jusqu'à Bordeaux, puis de 4 m. 35 entre ce point et Langon. Les basses mers de vive eau sont inférieures de 0 m. 97 à celles de morte eau à Grave; elles s'abaissent de 0m. 23 jusqu'à Lamena pour se relever ensuite à Beychevelle au niveau qu'elles avaient à Grave et atteindre enfin sensiblement à Bordeaux le niveau des basses mers de morte eau; elles montent ensuite de 4 m. 87 entre Bordeaux et Langon où elles dépassent de 0 m. 45 le niveau des basses mers de morte eau. L'amplitude des marées de morte eau croît de 2 m. 25 à l'embouchure à 3 m. 40 environ au Bec d'Ambès, pour tomber à 3 m. 30 à Bordeaux et décroître très rapidement, surtout en amont de Portets, jusqu'à 0 m. 34 à Langon. En vive eau, l'amplitude passe de 4 m. 09 à Grave à 4 m. 79 à Beychevelle, pour tomber à 4 m. 47 à Bordeaux et décroître très rapidement, surtout en amont de Portets, jusqu'à 0 m. 75 à Langon. La propagation de la pleine mer se fait en morte eau avec une vitesse moyenne de 16 m. à la seconde jusqu'à Richard, de 12 m. de ce point jusqu'à Pauillac, de 10 m. de Pauillac jusqu'à Portets, point au delà duquel la rapidité de propagation de l'onde tombe très rapidement. En vive eau, les vitesses correspondantes sont de 16 m., 11 m. et 9 m. La propagation de la basse mer est dans les deux cas sensiblement moins rapide que celle de la pleine mer, de sorte que les courbes de marée, à peu près symétriques à l'embouchure se déforment à mesure que l'on s'éloigne vers l'amont, la courbe du jusant s'allongeant au détriment de celle du flot (environ 5 heures de flot contre 7 heures de jusant à Bordeaux). De plus, les difficultés que rencontre la progression du premier flot dans le lit du fleuve par suite de la faible profondeur de l'eau à ce moment font qu'il se trouve peu à peu gagné par les couches d'eau sui |