moteur électrique une économie de combustible de 30 %. Aux essais l'économie s'est élevée à 35 %, la consommation étant de 0,4 kil. par cheval et la puissance développée de 975 chvp donnant au navire une vitesse moyenne de 11 milles 88 par heure.

X. ÉLECTRICITÉ APPLIQUÉE.

Arthur SURVEYER :

La Lumière électrique. — (1er mai 1915). Utilisation des chutes d'eau. Extrait d'une communication statistique documentée faite par l'auteur de la Société canadienne des ingénieurs civils. Un tableau donne la puissance hydraulique globale disponible et utilisée dans les principaux pays industriels. Les chiffres se rappotrent à l'année 1911. D'après un statisticien de l'Ouest Canadien, la consommation de puissance électrique dans les petites villes, pour l'éclairage et la traction, serait de 1/10 cheval environ pour l'habitant. Cette donnée, qui n'a d'ailleurs rien d'absolu, est intéressante à signaler, car elle montre qu'une station. centrale de 1000 chevaux suffirait au Canada pour les besoins d'une population de 10 000 habitants, tandis que la moindre industrie électrochimique ou électrométallurgique absorbe une puissance supérieure. L'auteur examine celles de ces industries, déjà exploitées ailleurs (les différentes productions en tonnes, les importations et exportations des différents pays sont mentionnés dans cet article), susceptibles d'un grand développement au Canada tant en raison de l'abondance de minerais ou matières premières qu'à cause des larges débouchés régionaux.

(1er mai 1915). -- Pont tournant de canal à commande électrique. Le projet de manoeuvre électrique du pont tournant de Dalmeir sur le canal de Forth et Clyde, devait répondre aux deux conditions suivantes : sécurité du public; possibilité de manœuvre par un gardien quelconque et d'un poste unique. Dans ce but, toutes les opérations se font au moyen d'un petit contrôleur placé dans la cabine du gardien. On trouve dans cet article l'indication des manoeuvres effectuables par ce petit appareil.

-(8, 15 et 29 mai et 5 juin 1915). - Usine hydro-électrique de Löntsch. Description très complète, accompagnée de dessins, plans et photographies, de cette intéressante installation hydro-électrique. La Löntsch est un cours d'eau qui se jette dans la Linth à proximité de Glaris (Suisse) à sa sortie d'un lac de montagne : le lac de Clönthal. La hauteur de chute nette moyenne utilisable est de 341 m. 70. Avec un rendement de 75 °。 aux turbines, 93 %

aux alternateurs et 98 % aux transformateurs, on trouve que le débit par kilomètre est de 435 litres par seconde, et de 1 570 litres par kw.-h. L'usine peut disposer d'environ 105 millions de mètres cubes d'eau par an, susceptibles de fournir 67 millions de kw.-h. La puissance maximum atteint 21 à 22000 kw. en décembre et janvier avec un débit de 10 mètres cubes d'eau par seconde. La puissance moyenne annuelle des deux usines de Beznau et de Löntsch dépasse 4 500 chevaux. On trouvera dans cet article des renseignements intéressants concernant les ouvrages hydrauliques, tels que le barrage, le déversoir et le canal de vidange et les conduites forcées, l'installation de l'usine et le matériel hydraulique et électrique qu'elle comporte. Les groupes électrogènes sont de 6 000 chevaux. Les alternateurs produisent le courant à 8000 volts. Le transport d'énergie est effectué suivant les distances à 27 000 et à 4 800 volts.

(29 mai 1915). Ch. S. JEFFREY: La mesure des températures dans une station centrale. Pour conduire une station centrale avec son rendement maximum, il faudra s'assurer que les appareils qu'elle comporte fonctionnent aux conditions d'essai. Cela nécessite de fréquentes mesures des facteurs affectant le rendement de la station. Parmi ces facteurs la température de divers organes joue un rôle important au point de vue de l'économie et de la sécurité ; néanmoins les mesures de température sont très négligées. L'auteur indique les instruments les mieux appropriés pour ces mesures et les points de la centrale où l'on doit effectuer ces mesures.

(19 juin 1915).

de Panama.

Lewis A. MASON: Caisson d'écluse pour le canal Description assez complète, accompagnée de dessins, d'un immense caisson flottant qui a pour but de servir de porte d'écluse ou de fermeture de cale sèche. Ce caisson destiné au canal de Panama, a été construit par la Union Iron Works C° de San Francisco.

(12 juin 1915). W. D. BEARCE : Sous-station roulante pour les tramways de Berkshire. Intéressante description d'une sous-station roulante de la Berkshire street Railway Co, mise en service très rapidement en un point quelconque du réseau, les sous-stations roulantes sont employées comme sous-stations de secours, pour répondre aux besoins passagers créés par une foire, par une exposition, etc., ou fournir du courant pendant la construction d'une sous-station fixe. La sous-station de la Berskhire Street Railway C est aménagée avec une commutatrice synchrone triphasée de 300 kw.

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en fonctionnement normal, supportant une surcharge de 50 °。 pendant 2 heures et de 900 kw. pendant un temps très court, avec transformateurs et appareillage qui lui permettent de capter le courant à 33 000, 130C0 ou 11 000 volts sur l'une quelconque des lignes à haute tension de la Compagnie.

-(12 juin 1915). - Développement de la station centrale électrique de Moscou. Cet article décrit, d'après une étude de M. Kirpitchnikov, les transformations qu'a dû subir la station centrale de Moscou depuis l'année 1886 pour satisfaire aux demandes toujours croissantes d'énergie électrique.

-(12 juin 1715).

Pont à travée centrale mobile verticalement et à manœuvre électrique. -Courte description du pont de Portland (Oregon) sur la rivière Willamette. Cet ouvrage comporte deux étages: le tablier inférieur, qui mesure 10 m. environ de largeur à l'intérieur du caisson, porte deux voies de chemin de fer; le tablier supérieur de 8 m. 92 de largeur porte une chaussée centrale avec double voie de tramway; en outre, deux chaussées latérales avec trottoirs sont disposées de part et d'autre. Pour donner passage aux remorqueurs et autres petits bateaux, ce pont inférieur se relève, dans sa travée centrale, sans pour cela que le trafic soit interrompu sur le pont supérieur. S'il y a lieu de laisser passer de plus grands navires voiliers ou à vapeur, les deux étages se télescopent et se relèvent ensemble, en laissant au-dessus du niveau des hautes eaux une hauteur libre de 42 m. 70.

-(19 et 26 juin 1915). J. CARLIER La traction électrique. Analyse des avantages techniques et économiques de la traction. électrique sur la traction à vapeur, et comparaison entre les divers systèmes de traction électrique en présence. L'auteur se place au point de vue particulier de l'application de ces systèmes à la Belgique.

(26 juin 1915) Marius LATOUR: Les moteurs à collecteur des usines élévatoires de la ville de Paris. A propos des installations effectuées par les ateliers Jeumont notamment aux usines élévatoires de Montsouris et du quai d'Austerlitz, l'auteur fait ressortir, étant donné la puissance élevée par paire des pôles (100 chevaux environ) des moteurs et la fréquence également élevée du courant d'alimentation (42 ps), les difficultés d'exécution de ces moteurs ainsi que leurs autres particularités intéressantes. L'article est accompagné de photographies et schémas.

L'Industrie électrique.

(25 mai 1915). Utilisation de la chaleur des laitiers des hauts fourneaux. Une tonne de laitier convenablement utilisée au sortir des hauts fourneaux permet d'obtenir 300 kg. de vapeur pure permettant de produire 31,6 chevaux-heure. On estime à 200 millions de tonnes les poids des laitiers produits annuellement par les hauts fourneaux du monde entier.

(25 mai 1915). Le charbon existant dans le monde entier. Court article et tableau donnant la répartition des diverses sortes de charbon dans les différentes parties du monde. La réserve de charbon existant dans le monde entier s'élève à environ 7,4 trillions de tonnes.

(25 mai 1915). Chariots électriques pour halles à marchandises aux États-Unis. Ces chariots, alimentés à l'aide d'accumulateurs et employés pour le transport des colis postaux et bagages sur les quais des gares, ont donné d'excellents résultats économiques pour la manutention des marchandises; la comparaison des frais de transport par chariots à main et par chariots électriques a montré que l'économie en faveur de ces derniers est très appréciable.

— (25 mai 1915). - Essais de paliers à billes sur le matériel roulant du chemin de fer électrique Montreux-Oberland bernois. Les essais effectués avec le roulement à billes sur le chemin de fer électrique de Montreux à Oberland ont donné quelques résultats intéressants à signaler: la résistance au roulement, pour une charge totale de 26 tonnes dans chaque cas a été trouvée de 5, 3 kg. par tonne pour les trucks à palier ordinaire et de 2, 3 kg. pour le truck à paliers à billes. La différence est encore plus forte dans le cas des automotrices.

(25 mai et 10 juin 1915). H. MARCHAND: Les installations électriques du canal de Panama. L'article, illustré de nombreux dessins et photographies, comporte deux chapitres principaux; dans le premier, de beaucoup le plus important, ont été étudiés les appareils de commande et de contrôle des écluses, dans le second, les installations de générations de transmission et de distribution.

- (10 juin 1915). On lira avec intérêt dans la Chronique de la Guerre de cette Revue les articles concernant le téléphone et le télégraphe dans l'armée allemande et l'action allemande aux ÉtatsUnis par la T. S. F.

(25 juin 1915).-H. M. Les sous-slations de conversion dans les installations de traction. L'auteur examine les avantages et les inconvénients des trois types de machines, les moteurs-générateurs, les convertisseurs en cascade et les commutatrices, employées couramment dans les sous-stations placées le long des lignes de traction et destinées à assurer la conversion de l'énergie électrique à haute tension en énergie à basse tension. L'article est accompagné de dessins, de schémas et de courbes caractéristiques.

- (10 et 25 juillet 1915). H. MARCHAND: Les dispositifs de prise de courant des véhicules dans les installations de traction électrique. Description très complète, accompagnée de photographies et dessins, des divers dispositifs de prise de courant pour ligne aérienne, pour troisième rail et pour installations au caniveau. L'auteur examine les avantages et les inconvénients des dispositifs décrits.

Le Génie Civil. ́(Paris, 21 août 1914). Le réservoir amortisseur différentiel Johnson et son application à différentes usines hydro-électriques. Ce réservoir amortisseur présente une disposition particulière qui facilite grandement l'amortissement des coups de bélier dans les conduites de grand diamètre. Le principe de ce système a été de surmonter la colonne d'équilibre par un prolongement d'un diamètre un peu réduit à travers le réservoir, en ménageant entre les deux un orifice étranglé. Grâce à ce système, l'accélération et la hauteur de charge sont encore gouvernées par le niveau libre de l'eau dans la colonne d'équilibre, mais elles n'influencent pas la masse d'eau emmagasinée, les oscillations dans la conduite se trouvent rapidement amorties, et l'on est surtout prémuni contre les variations synchrones de pression qui, sans être notables, arrivent cependant à amplifier excessivement les oscillations dans les réservoirs simples.

(Paris, 24 juillet 1915). La production de l'électricité dans la région occidentale des États-Unis. — On a mis en exploitation dans la région occidentale des États-Unis d'importantes forces hydrauliques. Dans les trois états de la côte Pacifique se trouvent les 43 % de la force hydraulique disponible dans tous les États-Unis, soit 11.500.000 chevaux, sur 26.735.000 chevaux.

un total estimé à

L'article du Génie Civil étudie d'abord la production du courant. dans la région de San Francisco, puis il donne la description de la nouvelle usine de la Washington Water Power Co, l'une des plus