Page images
PDF
EPUB
[ocr errors]

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45
61 62
4474

[ocr errors]

7110

90406

613262

[ocr errors]

Fig. 1. Pont sur la rivière Serajoe. Elévation générale.

[merged small][ocr errors]

raux étant prolongés au-dessus des piles par des consoles au sommet des arcs et aux retombées sur les culées.

Les arcs de rive sont semblables à ceux qui ont été adoptés pour la traversée de la rivière Losari sur la même ligne; les grues de montage employées pour ces derniers et susceptibles de courir sur les membrures supérieures furent utilisées sur la rivière de Serajoe. Eu égard aux crues provoquées par la saison des moussons humides on ne pouvait établir d'échafaudage pour construire l'arc central, il devait être entièrement monté en porte à faux.

L'expérience acquise par la catastrophe du pont de Québec a fait apporter une attention particulière aux pièces susceptibles de flamber sous des efforts de compression. A cet égard il convient de signaler les points faibles existant dans les 16 et 17 panneaux (de l'arc central) où l'assemblage des montants sur la membrure inférieure de l'arc n'est pas assez élevé au-dessus du tablier pour pouvoir être fixé directement par l'encadrement transversal. Le contreventement horizontal inférieur de l'arc central est relié suivant l'axe à celui de la console par une pièce longitudinale disposée de manière à ne transmettre aucune compression.

Les calculs de résistance ont été établis suivant le règlement A. V. B. P. 1914 pour les lignes à voie de 1 m 067, en considérant un train de deux locomotives avec tenders les essieux de 10 espacés de 1 m 50 et une

[graphic]
[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

H

6,50

Pont sur la rivière Serajoe. Coupes en travers.

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

1848

suite de wagons de 10 soit 5' 56 par mètre courant de voie. Lorsque les 6 essieux d'une machine ne peuvent agir simultanément sur une pièce, on les majore à 11 tonnes jusqu'à 4 essieux, à 12 tonnes pour 3 essieux et au delà à 130.

La pression du vent est évaluée à 100 kg. par m2, que le viaduc soit chargé ou non, la surface de charge mobile étant comptée à 3 m2 par mètre courant. Comme effet du freinage sur le tablier on tient compte du poids de l'ensemble des essieux pouvant se trouver sur le tablier.

L'effort admissible pour chaque pièce était déterminé à l'aide de la formule

[blocks in formation]

K, étant l'effort maximum et K, l'effort minimum (toujours positif). Dans les éléments du tablier (longerons, pièces de pont) l'effort limite est fixé à 7 kg 50 par mm2. Pour l'effort de flambage la compression à envisager est le quintuple de ce que donne la formule d'Euler.

La sollicitation maxima réalisée par certaines pièces atteint 10 kg. 72 par mm2.

Le poids total de métal entrant dans le viaduc est de 580 tonnes en chiffres ronds dont 190 t. pour l'arche centrale et 200 t. pour chacune des arches de rive.

Schweiz. Bauzeitung (Zurich, 15-22 mai 1915). - Prof. A. KOHN: Renforcement du pont de Kirchenfeld à Berne (fer et béton armé). Le pont de Kirchenfeld sur l'Aare qui comporte deux grands arcs de 78 m. d'ouverture et une longueur totale de tablier de 229m 20 a été construit en 1882/83 moyennant une dépense de 1.250.000 francs. Depuis longtemps son défaut de rigidité, le mauvais état de la voie charretière, le besoin d'y placer une seconde voie de tramways appelaient l'exécution d'un renforcement efficace. En 1894, on renforça sans grand résultat le contreventement des arcs. En 1899, le prof. Ritter procéda à une vérification de leur résistance statique, et sur son travail l'ingénieur von Bonstetten dressa un projet de consolidation pour la ville de Berne. Ce projet dont l'évaluation montait à 400.000 francs fut approuvé en 1912/1913 par le Grand Conseil et la Cour de Berne. Toutefois l'exécution a été étudiée par M. A. Kohn. Les charges prises pour bases des calculs étaient :

a) Chariots suivant les prescriptions de 1892 du département fédéral des postes et chemins de fer, 20 t.

b) Tramways de 1 m. de largeur de voie sur une voie, une

:

[merged small][merged small][merged small][ocr errors]
[blocks in formation]

Schéma d'ensemble du pont de Kirchenfeld avant son renforcement.

[blocks in formation]

-78,15

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Kirchenfek

Courbe des pressions dues aux charges statiques, pour l'arc à deux articulations A et B.

Fig. 2.

en tenant compte de la poussée P de 130 tonnes en C. dans l'arc primitif.

Schéma des arcs, côté de la place du Casino.

125

plate-forme de 19 t. avec 3 m. d'espacement d'essieu et sur l'autre voie une automotrice de 14 t. avec 3m 20 d'espacement d'essieu.

c) Masse de piétons à raison de 450 kg/m2.

d) Chariot de 20 t. entre les deux voies de tramways suivant l'axe longitudinal et simultanément une automotrice de 14 t.

Le plancher primitif comportait un lit de fers zorès portant une couche de béton maigre et l'empierrement de la chaussée, au lieu de le consolider on a trouvé plus avantageux de le remplacer par un dallage en béton armé qui permettait de raidir les membrures supérieures des longerons et des entretoises et en outre, de réduire les dépenses d'entretien. Ce dallage recouvert d'une couche d'asphalte coulé de 1 cm. porte un pavage en bois de 010 avec 5 cm. de béton de cailloux. Le poids par mètre carré ressort à 670 kgs, tandis qu'il était de 790 kg/m2 avec l'ancien plancher. Quant aux rails du tramway, ils portent sur des longrines en pitchpin bitumé d'épaisseur variable à raison des irrégularités de profil. Le dallage en béton armé se compose de trois parties de 86 m. de long chacune avec des barrettes en tôle striée aux joints et des rails de tramway ont aux mêmes points des joints de dilatation.

Le renforcement des pièces de pont intermédiaires a eu pour objet de reporter la charge morte et une moitié des charges mobiles sur les diagonales tendues qui étaient renforcées et sur les montants, tandis que les diagonales comprimées non renforcées étaient soulagées d'autant. Le même principe a été appliqué pour les pièces de pont principales avec cette différence, qu'ici les montants ayant une section excentrique, il n'y avait pas de raison pour augmenter notablement leur travail comme pièces comprimées.

On a traité de même les longerons principaux en ajoutant au cours de l'exécution des renforcements provisoires en bois.

Pour le renforcement des arcs principaux qui reposaient sur des appuis sans articulatiou et qui avaient été calculés comme tels par Ritter, on commença par supprimer les coins de retombée de manière à réaliser l'arc à deux articulations, et l'on procéda alors au renforcement des sections et à la réfection des rivures. Pour relever la courbe des pressions on introduisit à l'extérieur d'une des retombées une pression par vérin hydraulique, calculée de manière qu'aucune réaction négative ne pût se produire sur les appuis et le travail des éléments d'arc les plus fatigués fût diminué et ne dépassât pas de plus de 22 % le taux admis par le règlement. La vérification des efforts ainsi exercés fut effectué au moyen d'appareils Manet-Rabut. Les piles principales furent consolidées par le bétonnage de leurs membrures verticales et leur liaison au moyen

que

« PreviousContinue »