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13° Tout

coup raté compte pour tiré, à moins de

conventions contraires.

14° S'il y a blessure, le blessé peut, s'il en a la force, tirer sur son adversaire; s'il ne l'a pas fait, deux minutes passées, il ne peut plus le faire.

15° Lorsque les deux coups sont partis sans blessure, et que le duel continue, on recharge de la même manière qu'avant le combat.

16° Si l'un des deux combattans est tué ou blessé hors des règles du combat, les témoins doivent se reporter aux art. 20 et 21 du 4° chapitre.

DU DUEL AU PISTOLET, A VOLONTÉ.

Les choses se passent comme dans le précédent, si ce n'est que, dérogeant à l'art. 8 du Duel de pied ferme, les combattans sont placés à 25 pas, et dos à dos; que le signal se donne par ce seul mot: Tirez! alors les combattans se retournent et tirent à volonté.

DU DUEL AU PISTOLET, A MARCHER

1o Arrivés sur le terrain, les témoins marquent les distances, qui doivent être de quarante à trentecinq pas; deux lignes sont tirées également entre ces distances, qui doivent être éloignées l'une de l'autre de vingt à quinze pas ainsi donc chacun des combattans peut marcher dix pas.

2° Les places, après avoir été choisies le plus également possible, sont tirées au sort.

3° Les armes doivent être à peu près égales, ou mieux de la même paire de pistolets, à moins qu'il ne soit convenu par avance que chacun se servira des

siennes.

4° L'insulté peut se servir de ses armes, s'il est dans la classe du 11° paragraphe du I" chapitre, à la charge par lui d'en donner une à son adversaire, qui peut la refuser et se servir, en ce cas, des siennes propres.

5° Que les témoins soient d'accord de laisser les combattans se servir d'une paire de pistolets appartenant à l'un d'eux, ou que l'un des combattans soit dans la classe de l'article qui précède, le propriétaire des armes doit toujours en donner le choix à son adversaire.

6o Les témoins doivent charger les armes les uns devant les autres. Chacun d'eux doit faire voir à sa partie adverse la mesure de sa charge, en introduisant la baguette dans le canon.

7° Les témoins conduisent leur ami à la place qui lui a été désignée par le sort.

8° Les témoins tirent au sort quel est celui des combattans qui choisira son arme, à moins qu'ils ne soient dans le cas des articles 4 et 5 du présent chapitre.

9° Les témoins s'approchent des combattans, leur partie adverse, et ces derniers leur montrent qu'aucun corps étranger n'est capable de les garantir de la balle. Leur refus équivaudrait à un refus du duel.

10° Les témoins, après avoir remis les armes aux parties contendantes, prennent leur place du même côté.

11o Le témoin désigné par le sort rappelle aux combattans les conventions du duel, puis il donnel e signal par ce seul mot: Marchez!

12° Les combattans marchent, s'ils le jugent à propos, mais doivent marcher droit l'un sur l'autre ; ils sont tenus de tenir le pistolet verticalement en marchant; ils peuvent mettre en joue en s'arrêtant, et même sans tirer, remarcher après, arriver jusqu'à la ligne tracée par une canne ou un mouchoir entre

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