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puissance, installé dans une fosse, et pouvant être utilisé pour le montage et le démontage des moteurs. On évite ainsi l'enlèvement ou le démontage partiel de la caisse des locomotives, manœuvres qui exigent toujours un temps considérable.

L'auteur décrit un vérin de ce genre, installé aux Ateliers de Sécheron, à Genève, et capable de soulever 20 tonnes.

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Génie civil (9 juin 1923). G. DELANGHE: Le moteur à huiles lourdes Peugeot-Tartrais. On se préoccupe d'alimenter les moteurs d'automobiles avec des combustibles moins coûteux que l'essence, et de préférence produits par notre pays ou par nos colonies: huiles de schiste, huiles de distillation de la houille, alcools d'industrie, produits d'extraction des graines oléagineuses. Parmi les solutions. proposées, celle qui a été étudiée par l'ingénieur Tartrais pour le compte de la Société des Automobiles Peugeot, semble l'une des plus intéressantes.

L'inventeur a voulu réaliser un moteur de puissance modérée qui convienne pour la traction automobile et puisse brûler des combustibles variés, tout en conservant la légèreté, la souplesse, l'endurance et la facilité de démarrage des moteurs à essence ordinaire.

M. Delanghe en indique le principe et en décrit les organes, avec des coupes et des photographies. Il termine en donnant les résultats de divers essais de consommation, obtenus avec des moteurs montés sur voitures de tourisme, ou sur autobus, consommant tantôt du gas-oil, tantôt du mazout, tantôt de l'huile d'arachide.

(16 juin 1923). R. CHENAL Le compresseur rotatif, système Planche. Comparaison avec les divers systèmes de compresseurs, spécialement le compresseur rotatif à palettes. L'auteur expose d'abord le principe des compresseurs rotatifs à palettes, puis il en étudie le fonctionnement par le calcul. Il décrit ensuite le compresseur Planche, qui est basé sur le principe suivant : faire déplacer d'un mouvement uniforme et équilibré une pièce à l'intérieur d'une enceinte, de telle façon qu'elle produise alternativement des augmentations et des diminutions de volume. Il en étudie le fonctionnement et le compare aux machines rotatives à palettes partiellement équilibrées.

XI. ELECTRICITÉ.

Génie civil (2 juin 1923). G. MALGORN: Les radiocommunications internationales et la Station radiotélégraphique de Sainte-Assise, près Paris. La radiotélégraphie, qui fait une forte concurrence aux câbles transatlantiques, et paraît devoir les supplanter dans l'avenir, se développe largement dans tous les grands pays, notamment aux États-Unis, en Angleterre, en France, en Allemagne. La France possède des postes d'État puissants à Paris, Bordeaux, Lyon, etc. mais, jusqu'à l'an dernier, il lui manquait un centre exclusivement commercial. L'initiative privée a créé ce centre, dont les bureaux sont à Paris, et les stations d'émission et de réception sont respectivement à Sainte-Assise (près Melun) et à Villecresnes.

Le Centre radioélectrique de Paris est la propriété de la Compagnie Radio-France, en vertu d'une convention intervenue avec l'État en 1920. La Compagnie exploite la station sans garantie d'intérêt et sans subvention; l'État reçoit une part des bénéfices, et deviendra, en 1953, propriétaire des installations. Le contrat en question est donc très intéressant pour notre pays qui, sans aucun risque, sans aucune dépense, dispose ainsi du plus grand centre radioélectrique du monde.

La station de Sainte-Assise comprend trois postes d'émission : l'un, de 2 kilowatts dans l'antenne seulement, correspond avec Londres; le second, dit continental (25 à 100 kilowatts dans l'antenne), correspond dans un rayon de 3.000 kilomètres; enfin, le troisième, dit transcontinental (250 à 1.500 kilowatts dans l'antenne), peut correspondre avec les pays les plus éloignés.

On trouvera dans l'article de M. Malgorn une description suffisamment détaillée, très claire et sans développements de lecture trop ardue, de tout le matériel utilisé ici, notamment des alternateurs à fer tournant de la Société française radioélectrique, qui sont des machines remarquables.

La vitesse de transmission atteint généralement une centaine de mots par minute, et la capacité de trafic est bien supérieure à celle des câbles, qui sont, par ailleurs, plus coûteux d'établissement et d'entretien.

La transmission et la réception des télégrammes ont lieu directement à partir de Paris, grâce à des appareils de manipulation reliés par des circuits directs aux postes de Sainte-Assise et de Villecresnes.

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(16 juin 1923). Nouvelle locomotive électrique de 180 tonnes, à courant continu ou alternatif, du New-York-New-Haven and Hartford Railway. Ce réseau est alimenté en courant alternatif simple. Mais, pour permettre l'accès de ses locomotives à la Grand Central Station de New-York, la compagnie a dû adopter des équipements rendant possible la traction à courant continu sur une partie du réseau.

Le Génie Civil décrit le type de locomotive à moteur série employé par ce chemin de fer et capable de fonctionner soit sur courant continu, soit sur courant alternatif. Cette machine, du type 2-6-2-2-6-2, peut être alimentée en courant continu à 600 volts, ou en courant alternatif monophasé à 11.000 volts. Sa longueur totale est de 21 mètres, sa largeur de 3 m. 10, sa hauteur, le pantographe abaissé, de 4 m. 32. Le diamètre des roues motrices est de I m. 60 et celui des roues porteuses de o m. 915; la puissance unihoraire est de 2.550 chevaux et la puissance continue de 2.025 chevaux. La vitesse est de 84 km. 500 à l'heure.

(23 et 30 juin 1923). — J. TRIBOT-LASPIÈRE: Les lignes françaises de transmission d'énergie électrique à hautes et très hautes tensions. L'auteur montre, par un inventaire complet et minutieux, accompagné d'une carte et d'un tableau récapitulatif, que nous avons en service ou en construction plus de 8.000 kilom. de lignes à hautes tensions, dont une grande partie à 60.000, à 90.000, à 120.000 et à 150.000 volts, c'est-à-dire à des tensions aussi élevées que dans tout autre pays, et plus élevées que dans la plupart de ceux qui nous

entourent.

Les régions les mieux desservies à cet égard sont le nord et l'est, puis la région de Lyon-Grenoble; enfin, la région Bordeaux-PauToulouse, Ax-les-Thermes, où la Compagnie des Chemins de fer du Midi a établi des lignes à 150.000 volts. Des lignes analogues sont en construction, entre Paris et Eguzon (Creuse), pour la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans.

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Engineering News-Record (15 mars 1923). La soudure à l'arc pour les constructions en acier. Depuis six ou sept ans, quelques charpentes métalliques ont été établies sans articulations ni rivets, les diverses pièces étant solidarisées au moyen de la soudure électrique. Ce procédé est actuellement en voie de se développer avec rapidité. Des expériences qui peuvent servir de base aux calculs ont été faites à Schenectady. Les résultats numériques de ces expériences sont fournis par M. Frank P. McKibben.

Il y a une grande économie de matière dans les joints à soudure électrique par rapport au type ordinaire de joints rivés.

L'auteur suggère qu'il pourrait y avoir un intérêt économique à conserver les rivets pour certains joints en adoptant pour les autres la soudure électrique.

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Génie civil (9 juin 1923). — A. BIDAULT DES CHAUMES: La photographie en couleurs sur pellicules « versicolores », par les procédés Louis Dufay. - On connaît depuis longtemps les procédés de reproduc⚫tion photographique en couleurs, procédés dérivés de la trichromie, inventée jadis par Ducos du Hauron, et dont les plaques autochromes Lumière ou dioptichromes Dufay sont une application aujourd'hui d'usage courant. Ces plaques ont, toutefois, deux inconvénients: elles doivent être vues par transparence, et elles constituent un exemplaire unique, d'ailleurs fragile, de la photographie du sujet.

M. Dufay vient d'en obtenir des reproductions sur pellicule à support de papier, qui sont d'un aspect plus agréable encore, et dont on peut tirer un nombre indéfini. Il part d'une plaque du genre autochrome, qu'il développe, non pas en positif comme on le fait d'ordinaire, mais en négatif présentant les couleurs complémentaires de celles de l'original. Puis il tire de ce négatif, par contact, à la lumière artificielle, des épreuves positives sur des pellicules spéciales dites versicolores; celles-ci sont d'abord développées, puis traitées dans trois bains de virage dont l'action fait apparaître progressivement les moindres nuances de l'original. L'ensemble de ces traitements n'exige que quelques minutes. La pellicule peut être regardée par transparence, mais on préfère habituellement l'appliquer sur un papier blanc qui lui donne l'aspect d'une photographie à encadrer ou à conserver en album.

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Mémoires, Notes, Études, etc.

GRELOT.- Influence de la densité de la maçonnerie et de la pente des talus dans les barrages à profil triangulaire; courbes d'égale compression maximum; lignes de glissement......

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RABUT (Ch.). L'influence de Bazin dans l'enseignement del l'hydraulique..

47

65

MALTERRE. Note sur les murs-réservoirs pleins ou évidés à parement amont incliné..

211

PIGEAUD. Efforts élastiques développés dans les disques tour

nants.

359

Compte rendu des périodiques.

Français.

Le Génie civil (6 janvier 1923). LEGENS (L.): La poutre à treillis
à membrures parallèles calculée comme système élastique...
20 et 27 janvier 1923). MOLITOR (C.): Calcul de l'arc à deux
rotules et à bielle intermédiaire, c'est-à-dire de l'arc continu sur
trois appuis.

-

(24 mars 1923). pleins par la théorie de l'élasticité. (31 mars 1923). la traction et à la compression.. - (14 avril 1923).

108

108

PRUDON (G.): Note sur le calcul des volants

234

MALAVAL: Loi des déformations permanentes à

235

RABUT (Ch.): L'oeuvre de Bazin et la relativité

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(5 mai et 30 juin 1923). LEGENS (L.): Calcul de l'arc à deux rotules; calcul de l'arc parabolique à rotules continu sur deux ouvertures..

371

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