Vie et aventures de Joachim Murat, depuis sa naissance jusqu'à sa mort

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Ménard et Desenne, fils, 1816 - 231 pages
 

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Page 114 - Le roi me quitta alors pour entrer dans son cabinet. Bientôt après, il en sortit tenant à la main la lettre ci-jointe, qu'il me remit, et il me dit encore ces mots : Ma situation est des plus tristes ; on vient d'enlever le prince de la Paix, qu'on veut conduire à la mort.
Page 124 - Madrid, habitants de l'Espagne, n'ayez plus d'inquiétude; dissipez les alarmes que la malveillance a voulu répandre; reprenez vos habitudes, le cours de vos affaires, et ne voyez dans les soldats du GRAND NAPOLÉON, protecteur des Espagnes, que des soldats amis, que des fidèles alliés.
Page 150 - Je jure et promets à Dieu, sur les saints Évangiles, de garder obéissance et fidélité au gouvernement établi par la constitution de la République française. Je promets aussi de n'avoir aucune intelligence, de n'assister à aucun conseil, de n'entretenir aucune ligue, soit au...
Page 124 - Trois soldats se sont laissés désarmer (1): ils sont déclarés indignes de servir dans l'armée française. Maintenant tout est rentré dans l'ordre ; le calme est rétabli ; les hommes coupables ou égarés sont punis ou reconnaissent leur erreur; un voile doit être tiré sur le passé, la confiance doit renaître. Soldats, reprenez avec les habitants vos anciennes liaisons d'amitié. La conduite des troupes espagnoles mérite des éloges ; elle doit cimenter de plus en plus l'harmonie et la...
Page 203 - II demanda en même temps le passage à travers le territoire de Rome pour deux de ses divisions, qui cependant, loin de se conduire hostilement , ne troubleraient pas le Saint-Père dans sa capitale. Le pape protesta contre cette violation de son territoire ; lorsqu'elle eut lieu, SS quitta Rome et se rendit à Florence.
Page 123 - Soldats, le 2 mai vous fûtes contraints de courir aux armes et de repousser la force par la force. Vous vous êtes bien conduits, je suis content de vous; j'en ai rendu compte à l'Empereur.
Page 231 - Je ne vous parle pas de mon mécontentement de la conduite que vous avez tenue depuis mon départ de l'armée qui a été diamétralement opposée à vos devoirs. Cela provient toutefois de la faiblesse de votre caractère. Vous êtes un bon soldat sur le champ de bataille, mais, hors de là, vous n'avez ni vigueur, ni caractère...
Page 47 - ... déjà pour couper à l'ennemi toute retraite dans le fort. La déroute est complète; l'ennemi en désordre et frappé de terreur trouve partout les baïonnettes et la mort. La cavalerie le...
Page 224 - Franceschelli et le maréchal Natali. De la côte , il se dirigea tranquillement vers la place. Lorsqu'il y fut arrivé, il essaya d'exciter les mouvemens d'une guerre civile, en criant au peuple : « Je suis votre roi Joachim Murât ; vous devez me reconnaître ». Ces paroles furent le signal d'une commotion générale : on courut aux armes.
Page 201 - Naples, le 25 et le 26 février 1815, des déclarations par lesquelles ce monarque prononçait la ferma résolution de ne permettre , en aucun cas , que la tranquillité de la haute et de la moyenne Italie fût compromise par le passage de troupes étrangères. SMI donna en même temps l'ordre de faire marcher dans ses états d'Italie une augmentation considérable de forces militaires pour soutenir sa déclaration. La France y répondit par des assurances formelles que le roi n'avait aucun projet...

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