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M. le Ministre de l'Industrie et du Travail fait parvenir un exemplaire des ouvrages suivants :

1° Annuaire de la législation du travail, 1898;

2o Les industries à domicile en Belgique, tome Ier. Remerciements.

Hommages d'ouvrages:

1o Les problèmes musicaux d'Aristote, premier fascicule; par F.-A. Gevaert et J.-C. Vollgraff (présenté par M. J.-C. Vollgraff, avec une note qui figure ci-après);

20 Psychologie collective et psychologie individuelle; par René Worms (présenté par le comte Goblet d'Alviella, avec une note qui figure ci-après);

3o En arrivant à Ceylan; par J. Leclerq;

4o Les philosophies négatives; par Ern. Naville; 3o La tirannide del lunario; par M. L.-M. Billia; 6° L'École d'anthropologie criminelle et les doctrines de Cesare Lombroso; par le procureur général de Gamond; 7° De roode roos. Tooneelstukken der XVI eeuw; par Oscar Van den Daele et Fr. Van Veerdeghem.

Remerciements.

Une note de M. Garofalo, de Catane, Sul nome Germani, est renvoyée à l'examen de MM. Kurth, Pirenne et Vanderkindere.

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES.

J'ai l'honneur de faire hommage à la Classe du premier fascicule d'une édition des Problèmes musicaux d'Aristote, œuvre commune de notre savant confrère M. Gevaert et de moi-même.

Ce premier fascicule contient le texte grec tel que nous avons cru devoir le constituer, avec traduction française en regard, des notes philologiques et la première partie du Commentaire musical.

La traduction française, commencée en 1875 par feu M. Auguste Wagener, a été travaillée de nouveau et achevée par nos efforts combinés.

L'impression du deuxième fascicule, qui contiendra le reste du Commentaire musical, a déjà commencé.

Un dernier fascicule comprendra une étude de M. Gevaert sur l'ancienne notation grecque ainsi que sur la doctrine préaristoxénienne des genres et des échelles tonales.

Les problèmes sont rangés dans un ordre méthodique, presque identique à celui adopté par MM. Reinach et d'Eichthal.

J.-C. VOLLGRAFF.

J'ai l'honneur de présenter à l'Académie, de la part de M. René Worms, secrétaire général de l'Institut international de sociologie, le texte d'une lecture qu'il a faite récemment à Paris devant l'Académie des sciences morales et politiques. Cet essai est intitulé: Psychologie

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collective et Psychologie individuelle (broch. in-8o de 31 pp., Paris, Giard, 1899). L'auteur a été frappé de l'opposition qui se dessine trop souvent entre la psychologie et la sociologie. Après avoir établi l'existence d'une psychologie collective fondée, non sur la conception d'une entité transcendante qui constituerait l'âme du corps social, mais sur l'étude des éléments psychiques moyens qui sont communs à tous les individus d'un il s'efforce de ramener à l'unité les deux formes de psychologie, en montrant, d'une part, que la société ne se comprend que par l'individu, d'autre part, que l'individu n'est pleinement intelligible que par la société. Partant de cette synthèse, il propose de diviser la psychologie ainsi conçue en trois subdivisions parallèles ou plutôt concentriques, suivant qu'elles embrassent : 1o les éléments que l'individu possède en commun avec tous ses semblables (psychologie du genre humain); 2o ceux qu'il a en commun avec les membres du même groupe (psychologie de la famille ou de la race, de la profession, de l'association, etc.); 3° ceux par lesquels se distingue son individualité intime (psychologie des individus).

Il y aurait peut-être certaines réserves à faire sur les passages où l'auteur, voulant démontrer que la genèse et le développement de l'esprit humain s'expliquent exclusivement par des influences sociales, fait une part trop restreinte non seulement à l'hérédité, mais encore au milieu cosmique. Il ne me semble nullement certain que les idées générales proviennent, comme il le soutient, d'observations faites sur la répétition des faits sociaux, à

l'exclusion des impressions produites par la permanence ou la périodicité de certains grands phénomènes naturels. Mais la conception, et je dirai même la subdivision de la psychologie que propose M. Worms n'en méritent pas moins notre sérieuse attention en ce qu'elles s'efforcent de restituer à l'intervention des individualités exceptionnellement douées une certaine initiative dans la transformation des institutions politiques et sociales.

Comte GOBLET D'ALVIELLA.

RAPPORTS.

MM. Vanderkindere, Thomas et Leclercq donnent lecture de leurs rapports sur un travail intitulé : Sulla popolazione delle Galliæ nel tempo di Cesare; par le professeur Francesco C. Garofalo, de Catane. - Dépôt aux archives.

COMMUNICATIONS ET LECTURES.

M. L. Fredericq donne lecture d'un travail intitulé : Les comptes des indulgences en 1488 et en 1517-1519 dans le diocèse d'Utrecht, lequel figurera dans le tome LIX des Mémoires in-8°.

Notes sur la Paix d'Aristophane; par Alphonse Willems, correspondant de l'Académie.

La Paix est la plus endommagée des comédies d'Aristophane. Non que le texte y ait subi de bien graves altérations nous avons soutenu naguère et nous maintenons, contrairement à l'opinion reçue, que le grand comique est celui des poètes grecs, à part Homère, qui nous a été le plus fidèlement transmis. Mais cela n'empêche pas qu'en le lisant nous ne soyons souvent embarrassés pour des raisons qui ne tiennent pas toutes à notre ignorance. Et c'est le cas surtout pour la Paix.

Pourquoi cette pièce se trouve avoir été moins bien traitée que les autres, nous n'en savons rien, et en vérité il nous importe assez peu de le savoir. C'est heureusement la moins importante de celles qui nous sont parvenues. La cause qu'on y défend était pour les contemporains d'un intérêt actuel et poignant. Mais cet intérêt a dû s'affaiblir assez vite, à mesure que les temps changeaient. Il est à croire que la postérité immédiate en jugeait à peu près comme nous, et que dans l'antiquité même, la Paix était moins appréciée, et partant moins lue et étudiée, que les chefs-d'œuvre du poète.

Il ne faut pas s'exagérer le tort des copistes. Des fautes, ils en ont laissé échapper, et plus ici qu'ailleurs; mais le plus souvent ils ont péché par excès de conscience. En ne voulant rien omettre, ils ont passé la mesure : car si la pièce a souffert, c'est surtout par les interpolations.

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